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Wednesday, 22 August 2007
Défense et illustration du Blog
Propos d’un amateur
Libération du 22 août 2007 page 24 (écrans. Médias), le quotidien publie un réquisitoire en règle contre le blog et titre :
« Je suis contre cette culture de l’amateurisme »
Andrew Keen , blogueur britannique, dénonce dans un livre l’utopie de l’Internet participatif.
Son blog : www.thegreatseduction.com
Ses références :
The Cult of the Amateur
Comment Internet tue notre culture
L’intervieweuse (?) Frédérique Roussel note que dans un article publié en 2006 dans The Weekley Standard, Keen n’hésite pas à rapprocher ce « cauchemar de Socrate » à l’idéologie communiste.
Voici quelques extraits de l’article :
… L’Internet est devenu un marigot où baignent un maximum d’inepties, un tombeau de la culture de qualité, fossoyée par la gratuité. … Des millions de singes derrière leur clavier alimentent une jungle de médiocrité. … Tout le monde s’exprime certes, mais « narcissiquement », et la culture est de qualité de plus en plus médiocre. L’éthique de l’amateur est si dominante que l’expertise, le talent et le savoir perdent du terrain. Des analyses politiques superficielles, des vidéos pitoyables, des romans illisibles.
… Wikipédia, l’encyclopédie collaborative en tête des recherches mondiales, n’a pas plus de valeur qu’un Trivial Pursuit, avec plein d’erreurs et de demi-vérités.
Continuer à lire "Le journal du 23 août 2007"
Saturday, 18 October 2008
CHRONIQUE
Faut-il s'y connaître?
Ce qui compte c'est la qualité, pas la quantité. Bien que les statistiques montrent des fréquentations plus qu'encourageantes, il y a très peu de commentaires. Il est vrai que moi-même je ne saurais comment m'y prendre. Mais un des internautes , Ben, a émis une réflexion qui m'a fait avancer.
"Montrer des specimens habilement choisis selon un parcours pédagogique, comme la présentation des monnaires de différentes époques peut être révélatrice d'une tendance générale? - Je serais partisan de cette orientation. Parvenir à percevoir des similarités entre des époques, des cultures et des objets différents est à mon sens plus intéressant et enrichissant. Cela correspond aussi beaucoup plus à votre manière d'aborder les choses, qui est de dégager des tendances de long terme, d'adopter une réflexion systémique. Amicalement, Ben le 17/10/2008 à 12:21"
De ce point de vue, l'étude des faux est très instructive. Ma longue carrière de "connoisseur" m'a appris à me méfier des conservateurs de musée, des marchands (souvent plus compétents pour les plus réputés), des "bonnes affaires", et des provenances douteuses pour les oeuvres modernes. Pour les oeuvres modernes, la provenance suffit à condition que la pièce ait passé par quelques collectionneurs illustres.
Le plus étonnant des cas fut certainement celui d'un Léger de 1913 que j'achetai à un excellent courtier Mme Stassart, spécialiste des oeuvres du plus haut niveau comme Vertu Noire de Matta. Le tableau avait la provenance la plus sûre qui soit, passé entre les mains de Claude Bernard, De Heinz Bergruen et surtout de la Galerie Louis Leiris représentant officiel de Picasso et de Léger. Le tableau avait été exposé au Guggenheim, avait été analysé par des érudits, et eu l'honneur d'une affiche et d'un catalogue préfacé par Cooper, le célèbre expert. Ma soeur ne l'aimait pas. Elle trouvait qu'il ne "fonctionnait pas", il manquait de vie... Je l'analysai : il était admirablement construit, d'une grande délicatesse de nuances, rare chez Leger. (et pour cause!) Ma soeur finit par me persuader de mettre en vente le tableau chez Sotheby, qui nous apprit qu'il provenait d'un lot de faux fourgués à Kahnweiler, le propriétaire de la Galerie Louise Leiris. On écrivit au préfacier du catalogue, l'arbitre ultime, Cooper, qui répondit à l'encre rouge (qu'il utilisait pour les mauvaises nouvelles) que c'était un faux. - Mais vous avez préfacé le catalogue ! - Oui, mais sans voir ce qu'il contenait !
Légalement, je ne pouvais me retourner que contre le dernier vendeur qui à son tour devait se faire dédommager par l'avant dernier et ainsi de suite jusqu'à Louise Leiris. Mais cette dame avait disparu dans la nature. Je consultai Louise Leiris. "En effet dit-elle, nous avons eu la malchance de tomber sur un lot de faux, mais heureusement c'est un cas unique!- Elle croisa les doigts pour conjurer le mauvais sort. " Mais vous devez me le remplacer ! - Oui, dit la dame, je vous rembourserai le prix que je l'ai vendu voici quinze ans. " C'est à dire une fraction de sa valeur actuelle.
Légalement elle avait raison, mais non moralement. Donnez-moi l'équivalent de cette époque en admettant que j'aie acheté un authentique. Je ne suis pas responsable de vos erreurs. - Elle me présenta des fonds de tiroir inacceptables. En fin de compte j'eus la chance de mon côté. On fêtait le centenaire de Kahnweiler, et j'écrivis un article sur Valeurs actuelles sur les faux, ou figurait le tampon de la Galerie et sa signature. Cela faisait désordre et grâce à un honnête courtier, M.Heim, j'obtins contre le retrait de l'article un grand dessin de Juan Gris qu'il me revendit aussitôt. Le Léger fut détruit et mes illusions aussi.
Plus tard je tombai sur des faux Wang Uyan C'hi et Chen Jo, trop beaux pour être honnêtes et qui finirent dans un prestigieux musée français, après avoir été rejetés par le De Young Museum de San Francisco alerté par mes soins. J'eus également une ciste étrusque qui avait subi les tests les plus poussés sur la composition du métal. Le grand expert n'était autre que le père de mon honorable assistant de l'époque, Bruno France Lanord. Mais tout simplement les échantillons prélevés étaient lacunaires, et une contre-expertise montra la présence d'aluminium dans l'alliage, ce qui est bizarre pour une pièce de la plus haute antiquité!
Il faut savoir que seuls 27% des peintures chinoises des musées occidentaux sont authentiques. Le contre-exemple qui ne nous rassure guère et que les experts ont qualifié de faux, des pièces authentiques comme le modèle en stuc du David de Michel-Ange. La plupart des erreurs provient de l'ignorance pratique, de la paresse, mais surtout des idées préconçues confortant les préjugés des experts. Ainsi les faux Vermeer de Meegeren ont été défendus par des érudits à qui ils apportaient la preuve dont ils avaient besoin.
Il y a aussi des experts transcendants qui connaissent seuls à fond un domaine, comme Jacques Kerchache que j'eus la chance de fréquenter. Il dépasse de loin tous ses collègues et il lui est facile de nous faire passer des vessies pour des lanternes. Après tout, ceux qui acceptent un faux, le méritent, disent les chinois et ils ont raison. Il est des gens qu'on a plaisir à duper!
Mais la notion de faux touche bien des domaines. Un exemple est l'interprétation musicale. Le premier mouvement de la Sonate dite "au clair de lune" Op.27 N°2 de Beethoven Quasi una fantasia, est une pièce à deux temps appartenant au genre funèbre. A la suite d'une inspiration marketing de l'éditeur, elle devint une musique si, basses trop présentes (glas funèbre) , triolets décrivant le clapotis des vagues, remis à leur place discrète d'accompagnement. Tous se rangèrent, même parmi les plus grands comme Kempff ou Backhaus à cette routine stupide. Mais ce soir j'eus la chance d'entendre un disque pirate de Backhaus, pris sur le vif, à son insu lors d'un concert en Amérique. Il joua l'oeuvre comme il se doit, et cela faisait frissonner de terreur et d'angoisse.(Carnegie Hall, 11 Avril 1956)
Il est rare qu'on puisse être connaisseur dans des domaines trop larges, à moins d'être un Horowitz ou un Cortot. Moi-même j'ai appris à déceler et à évaluer Klee et Schwitters, Mozart et Wagner, des oeuvres pointues comme les "Goldberg" de Bach, les sonates de Beethoven, un peu la numismatique et les instruments d'écriture. Mais dès que je m'écarte de ce domaine mes certitudes vacillent.
L'idéal serait d'être multispécialiste. Chaque musicien et chaque peintre de génie constituent leur propre langage, et chaque oeuvre majeure parle un dialecte particulier. De même qu'apprendre plusieurs langues donne une pratique de l'apprentissage des langues, de même approfondir plusieurs morceaux pointus et bien les apprendre fait qu'à la longue vous développez une sensibilité presque universelle. Il faut beaucoup voir et écouter longtemps la même oeuvre, beaucoup parler avec des sachants et éviter d'écouter les ignorants et les snobs, fréquenter les boutiques des musées et acheter quelques bons livres, c'est la recette pour progresser. A ce propos je conseille à des débutants, plutôt d'acheter d'encombrants coffrets "tout Mozart" ou "intégrale Bach" de se contenter de quelques disques bien choisis et les écouter des dizaines de fois. Mais surtout gardez vous de privilegier le côté ludique. Les grandes oeuvres demandent du respect, de la gravité, de l'empathie. Ce que vous perdrez en plaisir frivole, vous le regagnerez en joie inaltérable. C'est la différence qui fait la culture et qui est gage de développement.
Autrefois, j'ai écrit des livres sur les dimensions qui qualifient l'oeuvre d'art : l'intérêt du contenu, la perfection de la forme, la novation. Je me serais fait metrtre au ban par le héros du Cercle des poètes disparus, le film-culte qui a pour devise Carpe Diem.
Bruno Lussato
Ci-dessus : Grieg, Holberg suite Op.40, 1884, version originale pour piano par Helge Antoni.
Le thème principal du premier mouvement, dans la version pour orchestre, je l'écoutais tous les jours. Il servait d'indicatif à France Musique, si je ne me trompe. Il finit par m'obséder, d'autant plus que nul ne pouvait me dire sa provenance. Lorsque Helge Antoni joua l'oeuvre en mon centre des Capucins, je fus transporté. Des tas d'images m'envahirent. J'imaginai de romantiques et cruelles Idylles, sentiments, danses folkloriques, fausse gaîté teintée de nostalgie, déceptions amoureuses, sensualités, un monde que Lars Hall m'avait fait entrevoir en me décrivant les villages fleuris de roses de l'île de Gotland. Toute cette magie disparut lorsque j'entendis la version pour orchestre, plate et banale. J'ai entendu ce disque des dizaines de fois et il n'a jamais perdu son parfum mystérieux et cette évocation d'un passé qui n'a peut-être jamais existé.
Est-ce de la grande musique? Sans doute pas. Ce pastiche était méprisé par le compositeur qui parlait à son sujet de perruques. Et il existe peut-être un charme spécial lié à ces évocations du temps passé, ces imitations originales en dépit de toute intension. Richard Strauss a su admirablement exploiter ce régistre.
Tout cela pour vous dire l'importance du facteur personnel, des résonances mystérieuses de certaines mélodies comme Guantanamera, ou de belles chansons sentimentales.
Sunday, 28 June 2009
CHRONIQUE
PROJETS
Comment vivre sans projets? Un projet est un pôle aimanté à la fois structuré et informe, provisoire et révisable et fixe à long terme comme l'étoile polaire. C'est lui qui oriente la boussole. Autant dire que sans projets, un humain est déboussolé.
A propos d'un de mes projets, devenu réalisation, le WESTERN MINGEI-KAN je vous conseille de vous reporter au billet du 24 juin 2009, qui integre les précieux commentaires de Philippe Boudin.
PROJETS
J’ai connu au cours de ma profession bien des hommes puissants et adulés, tout entiers voués à leur entreprise. Lorsque je voulais les intéresser à des activités artistiques, ou à n’importe quel sujet qui ne touchait pas à leur profession ils répondaient :
- Je n’ai pas le temps, je suis submergé en ce moment. Plus tard on verra.
- Les moments libres sont consacrés à ma famille (ou à mes activités sportives etc.)
- Lorsque je serai à la retraite j’aurai tout le temps de me cultiver.
- La semaine prochaine. (reconduite de semaine en semaine)
- On voit bien que vous n’êtes pas à ma place. Vous êtes un intellectuel. J’ai charge d’hommes.
Mais la retraite venue c’était la chute, soudaine ou différée. Soudaine : une bonne attaque enchantait leurs héritiers. Bon débarras. C’était mieux que l’Alzheimer. Mais le pire était le déclin lent. Notamment, ils essayaient avec les fonds mis de côté de reconstituer une entreprise, quelquefois dans un métier qu’ils ne connaissaient pas. C’est ainsi que François Dalle misa sur la production cinématographique. Le problème venait de ce qu’étant habitués à bénéficier de l’appui d’un état major compétent et serviable ils s’adaptaient mal à la parcimonie qui est indispensable dans une PME de petite taille.
Continuer à lire "Le journal du 28 juin 2009"
Sunday, 5 July 2009
CHRONIQUE
SUNNYDAYS
Jours ensoleillés. Après le terrible orage d'hier soir, et la touffeur glauque de la journée, ce matin (il est 7h45) un temps superbe a fait son apparition. Le jardin tropical qui s'étend sous mon balcon, étincelle sous le soleil encore clément. Certes, San Remo a un climat beaucoup plus brumeux que Cannes, l'idéal, et le fuligineux Montecarlo, mais sunnydays est plutôt à prendre au sens métaphorique plutôt que météorologique.
La masseuse est venue à 9 heures comme convenu. Elle a découvert des contractures beaucoup plus profondes que les trois que j’avais identifiés et elle les a traité. Pendant qu’elle travaillait, je m’endormis du sommeil profond des anesthésies. A dix heures j’étais complètement groggy et cet état semi comateux se poursuivit pendant le reste de la journée. Mes yeux étaient grands ouverts et fixés sur le néant, mes gestes, ceux d’un somnambule, m’exposaient à toutes sortes de désagréments.
GASTRONOMIE FAMILIALE
La matinée, était splendide et je la consacrai à mon blog sur word, assis à l’abri devant une petite table, sous une pergola dominant la piscine et la mer. Après quoi je dégustai l’excellents cuisine de l’hôtel : rizotto au safran, foie de canard à la moutarde de figue, poisson pêché dans les eaux de San Remo et accompagné de pommes de terre au four à la mode anglaise et pour terminer, un parfait à la framboise. Je me régalai et je montai faire une petite sieste. Il fallut me réveiller à cinq heures. Je me trouvais dans un état de léthargie complète et Michel m’obligea à nager dans les eaux tièdes de la piscine.
CATASTROPHE
A ma grande surprise, je coulais à chaque brasse, comme un débutant. Je finis par faire la grenouille et marchai en nageotant. C’est alors que je m’aperçus que j’avais laissé mon Nokia de luxe dans mon maillot de bain. Je devins comme fou. J’attendais d’importants coups de téléphone et la puce n’enregistrait pas les évènements, les adresses, les sms, etc. Je me serais giflé. On démonta le téléphone, on le sécha à l’air chaud, mais l’écran était empli de buée et l’eau de mer est mortelle pour les circuits électroniques. J’ai un Nokia de rechange à Paris qui ressuscita mystérieusement au bout de deux jours d’inactivité, ridiculisant tous les instruments de mesure qui le donnaient pour mort, mais il s’agissait d’une légère imprégnation d’eau douce.
Demain, Michel se rendra à Menton, en zone française pour essayer d’acheter un petit téléphone compatible avec ma puce.
Du coup, je me trouve bien réveillé et prêt à reprendre le cours du billet là où je l’avais laissé. (Journal d’innocence).
Lire le texte intégral de "journal des temps d'innoncence", première partie dans le corps du blog.
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Wednesday, 18 April 2007
New Wave
Dessin extrait de L'Entretien. Plage de la Manche.
J'ai passé la soirée d'hier avec un des sponsors de l'ISD, (Institute for Systems and Development, Genève) et la conversation a porté sur la difficulté de voir émerger dans la masse des artistes de la New Wave des personnalités marquantes comme nous les avons connues encore voici quelques décennies. Du temps de ma jeunesse, il était tout à fait possible de connaître, de rencontrer, voire même d'acheter des oeuvres de Tàpies, de Dubuffet, de Miro, d'Arman, de Matta, de Wilfredo Lam, de Hartung, de Soulages, et autres grands artistes, pour ne pas parler de Chagall et de Picasso encore vivants et accessibles après guerre. Un consensus était établi parmi les marchands, les directeurs de musée et les collectionneurs, et si on répugnait à investir des sommes importantes san réfléchir, la spéculation n'était qu'un aspect accessoire de l'acquisition d'une oeuvre d'Art. Un homme comme Bayeler, avait un sens aigu de la valeur artistique d'une pièce, et il était prêt à payer pour un chef d'oeuvre. Comme Bergruen, MAeght, et d'autres marchands qui ne perdaient pas de vue leurs intérêts, il croyait profondément à la noblesse du chef d'oeuvre, et travaillait pour la postérité. Comme ses collègues, ses collections furent léguées à des musées, voire, constituaient elles-mêmes de musées importants.
Aujourd'hui le paysage a totalement changé. Trois phénomènes on fait irruption sur la scène artistique. Ils prééxistaient, certes, mais leur amplitude fait leur nouveauté.
1. Le nombre d'artistes a explosé. On est noyé sous une avalanche de milliers de noms. Cette inflation est due à la médiatisation de l'oeuvre d'art contemporain, et au nombre impressionnant de musées qui ouvrent chaque jour dans le monde, musées dévoreurs d'installations monstrueuses, de sculptures monumentales, d'environnements immenses, de matériaux perissables, à peu près rien de ce que l'on puisse mettre chez soi.
2. La disparition des critères de valeur. Ainsi que l'a noté un des philosophes interviewés dans Chronic'Art (cf. l'article correspondant dans le blog), on n'ose plus choisir, car tout jugement implique une exclusion. C'est ainsi que dans les rares ouvrages qui dressent un panorama de l'Art du XXIe siècle, aucun jugement d'importance des artistes, ni de qualité des oeuvres n'est hasardé. On aligne des milliers de noms et de références, des vignettes, des dates, des étiquettes, comme s'il s'agissait de papillons épinglés dans leur cage de verre, d'herbiers, ou d'espèces animales. Les écrits encyclopédiques sur l'art ressemblent à des dictionnaires d'entomologie!
A l'autre extrémité, il y a les écrits engagés, ou encore spécialisés sur un mouvement ou un artiste. Mais la même indifférenciation baigne les descriptions des oeuvres: toutes sont également majeures, ou significatives. La notion de chef d'oeuvre n'apparaît nulle part.
3. Le critère spéculatif emporte tout. L'argent sale, les petrodollars, les nouveaux enrichis du net et de la mondialisation se précipitent sur les oeuvres d'arts comme sur l'immobilier de Londres, ou le développement durable. Un artiste important se chiffre en millions de dollars lorsqu'il est médiatisé par une grande galerie. Un inconnu jeune et provocateur, convenablement lancé, peut surclasser des grands artistes historiques non médiatisés comme Rodchenko, Kurt Schwitters, Katharina Kobro ou la sculpture religieuse médiévale.
Les conservateurs de musée, les critiques d'art, les marchands, participent tous d'un même système, dont le moins qu'on puisse dire, est qu'il baigne dans la désinformation. Et pourtant, on peut imaginer que les Picasso, les Klee et les Kandinsky continuent de produire et d'exister, mais où sont-ils? Par ailleurs, à chaque époque il existe des lignes de crête, de fortes personnalité qui dominent les suiveurs et les écoles. Où sont-elles?
C'est à cette recherche que nous essayons de nous atteler, à L'ISD dans un projet que nous appelons, sur la suggestion de notre sponsor, "New Wave", nouvelle vague, évoquant les recouvrements incessants qui se superposent dans les écoles artistiques du XXIe siècle.
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Wednesday, 12 September 2007
Les fondamentaux de Bill Viola
Une analyse de Marina Fédier
Nous connaissons de Bill Viola, ce que nous livrent sa biographie, ses entretiens, et le DVD dans lequel il nous livre de riches aspects de da personnalité.
Mais derrière l'information "officielle" ainsi rassemblée, se révèle une autre information, livrée par des sources parallèles comme la graphologie, la non-verbal communication, le symbolisme qui donne sens initiatique et spirituel à son oeuvre. Un des appareils symboliques les plus significatifs que nous ait légué le passé, est le thème astrologique. C'est un outil puissant de description des tendances profondes de la personnalité, un révélateur de cet être essentiel, car le thème est établi au moment de la naissance, et dégagé, comme le génome, de toute contingences extérieures.
Une mise en garde
Ce dont il est question ici n'a aucun rapport avec l'astrologie pratiquée par les diseurs de bonne aventure et par tous ceux qui prétendent découvrir le futur dans l’horoscope. Il s'agit ici de la condensation sous forme hautement symbolique de constellations formelles présentes au moment de la naissance et attribuées à la position des astres, Elles sont mises en correspondance avec les constituants de la personnalité décrites notamment par Carl Gustav Jung et Dürkheim. Dans un billet aussi limité que celui-ci, nous ne pouvons qu'esquisser quelques indications majeures sur le caractère d’un des plus grands artistes de notre époque.
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