Tuesday, 20 March 2007Le bloc-notes de Bruno LussatoModifications Emmanuel Dyan m'a suggéré de remplacer le titre "le bloc-notes de Bruno Lussato" monotone et dépourvu d'utilité, par "le journal du ..." . La date offre un repère commode et on sait bien qu'il ne s'agit pas de France-Soir, mais du journal où votre serviteur note à votre intention, ses réflexions ou ses réactions aux évènements récents.
Une autre modification consiste à ne faire figurer dans l'introduction que les paragraphes initiaux, en réservant la suite dans le corps du billet.
Comment jouer Mozart. Le témoignage de Horowitz Il complète et confirme mes réflexions sur la désinformation qui touche les sonates de piano de Mozart. Je soutenais dans mon introduction et discographie que ces sonates souffrent, quel que soit le talent du pianiste, d'un aplatissement des contrastes, souvent violents de la partition, de la déformation arbitraire des signes de liaison et des soufflets, de tempi souvent étirés dans les mouvements lents et excessivement rapides dans les autres. On remarque aussi une répugnance à exprimer ses sentiments. De peur de tomber dans un romantisme démodé, on tombe dans l'excès inverse.
L'immobilisme est en marche. Comment l'arrêter? Inspirée d'une boutade d'Edgar Faure à propos des centristes, cette formule que pourrait s'appliquer à un certain candidat, dépasse de loin la polémique électorale. Elle pose le problème du compromis politique propre à la civilisation occidentale. L'ouvrage de référence The West and the Rest, de Roger Scruton (ISD books, 2002) oppose l'occident fondé sur une culture de compromis et de la négociation et "le reste" (notamment l'Islamisme) qui distingue la Maison de la soumission, le dar al-Islam, et la maison de la Guerre, le dar-al harb. Son analyse est apparentée à celle de Huntington en ce qu'elle nie toute possibilité de conciliation entre deux systèmes s'excluant mutuellement. Le problème peut être transposé au sein de la campagne électorale française, où ces logiques conflictuelles s'affrontent.
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Monday, 19 March 2007Le bloc-notes de Bruno LussatoDes bruits et des couleurs... on ne discute pas, c'est bien connu. Je suis allé, dimanche, à la séance de midi, voir La môme. Je ne suis pas qualifié pour donner mon avis sur ce film, n'étant ni cinéphile, ni particulièrement attiré par la chanson de variétés. Il est évident que j'apprécie Edith Piaf, comme Charles Trenet ou Georges Brassens. Il faudrait être sourd ou sans âme pour être insensible aux chansons de ces artistes. Mais ce n'est pas de cela que je veux vous entretenir mais précisément de la surdité et de l'âme.
Je suis un peu sourd. l'âge, plus d'un demi-siècle de pratique constante du piano, une prédisposition héréditaire, expliquent cela. On me reproche d'ailleurs, de trop "monter le son de la télé". Mais totalement sourd, j'ai failli le devenir en sortant de ce film, une deli-heure avant la fin. Mes amis se sentaient mal : qui des bourdonnements, qui des vertiges, ou encore de l'oppression, mais n'osaient pas le dire. La salle du Gaumont Elysées était prestigieuse, mais aucun bruit de bagarre, aucune clameur, aucun hurlement ne nous a été épargné. L'apothéose fut le choc de la voiture qui transportait Edith Piaf et qui l'expédia à l'hopital. L'explosion sonore qui accompagnait les images fugurantes de l'accident, fut sans doute encore plus vraie que nature. De quoi faire grimper les taux d'insuline et accroître la fidélisation de l'assistance.
Il est admis qu'aux approches de 90 décibels, une hécatombe de connexions neuronales se produit, et que les femmes enceintes risquent de mettre au monde des enfants qui seront mal entendant à l'âge de quarante ans. J'ai demandé à un charmant jeune homme inquiet de nous voir quitter la séance, et qui devait manager les relations publiques, la raison de ce vacarme. Il nous répondit avec prudence, étant lié par le devoir de réserve, que les distributeurs l'imposaient et que si, comme le demandaient les spectateurs, on baissait le niveau sonore, les dialogues devenaient inaudibles. Depuis deux ans environ, la tendance est à pousser le son, car les jeunes deviennent sourds, agressés continuellement par la musique téléchargée qui se déverse dans leurs tympans. Pourtant, objecté-je, on n'est pas assourdis lorsqu'on va à l'Opera, où il y a une centaine d'instruments et autant de choristes. - C'est un autre niveau d'acoustique, d'oeuvre, de public - soupira-t-il. Puis il se tut. Le devoir de réserve...
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*** *** *** Ce texte est extrait des commentaires du travail désigné par Apocalypsis cum Figuris ou pour faire court, L'Entretien.
Le signet vert, indique qu'il s'agit d'une création personnelle et en particulier l'Entretien (signal noir). Or le but de ce blog n'est pas de faire connaître des ouvrages qui ont été refusés par un éditeur. La raison pour laquelle je me suis décidé à lancer sur l'Internet, des séquences composées dans la clandestinité et destinées à le rester, est que d'une part l'Entretien est légitimé par son admission au saint des saints de la Bibliothèque Nationale de France, d'autre part parce que l' Internet et l'Hypertexte multimédia, sont le moyen naturel d'expression de cet hybride monstrueux. Parmi les raisons qui ont motivé mon refus d'éditer ce travail, on trouve, outre une structure inadaptée à l'impression, la répugnance de publier des passages insoutenables de violence et de cruauté, ce que Elisabeh Costello désigne par le mot "obscène".
Contrairement à l'usage courant, l'obscénité n'est pas nécessairement associée à la pornographie. Une grande partie de la production artistique du XXIe siècle relève de cette catégorie, notamment les oeuvres de McCarthy et de Tracy min. Mais au sens de Costello, les nombreux récits sur la torture de l'armée française qui abondent dans les rayons de la FNAC, les images complaisamment diffusées sur les sévices sexuels perpétrés en Irak par des soldats américains, la vision d'enfants décharnés, le ventre gonflé, qu'on nous sert à l'heure du déjeuner, cotoyant la publicité des détergents pour WC, tout ce tout à l'égoût, peut être décrit par son effet nauséeux comme obscène. Voici donc des extraits d'une analyse de Dewitte sur le livre de West, commenté par Costello, inventée par Coetzee.
Non, ma réticence provient du fait que lorsque l'on franchit les limites de ce qu'on nomme la décence ou la mesure, il faut lester la nitroglycérine par du sable pour en faire de la dynamite, ce qui a valu à Alfred Nobel sa fortune et sa gloire. Le comique non lesté vire à la farce. L'horreur non compensée par une forte structuration esthétique, tourne au Grand Guignol. La description de l'acte sexuel sous n'importe laquelle de ses formes vire à la pornographie si la qualité du texte en est absente.
Mais le danger guette surtout les séquences maudites, communes à Paul West et à Minotaure : elles combinent en effet tous les ingrédients qui risquent de susciter l'obscène et qui pour Costello constitue l'essence du Mal absolu. On y trouve en effet de la farce, de l'horreur, les perversions sexuelles les plus atroces, et pour terminer une absence totale de catharsis et de compassion. Si l'on veut éviter de tomber dans l'obscène esthétique, il faut réellement faire preuve d'une considérable imagination et d'une minutie dans la composition qui puissent en elles-même, par un sentiment de beauté formelle, et d'étonnement constant, compenser ce qu'il y a d'insoutenable dans le récit.
Commenté et analysé par Jacques Dewitte
À cette première obscénité, celle des actes commis, en succède une seconde, celle du récit qu'en donne Paul West. Il se produit donc une contagion, un glissement allant de l'obscénité des événements et des actes à celle du récit qui les relate, de la chose aux mots qui la disent. Les mots ne demeurent pas indemnes de l'obscurité qu'ils décrivent ; ils sont comme contaminés eux-mêmes par celle-ci. Et c'est surtout cette seconde obscénité - cette obscénité au second degré qui a indigné Elisabeth Costello.
Analyse de Jacques Dewitte in. Esprit, Juin 2004, Paris. Le bloc-notes de Bruno LussatoL'information derrière l'information derrière l'information Cette formule sybilline cache un des processus les plus pervers de désinformation. Le "cas Angoulème" en est un exemple que j'ai choisi dans ce but, et pendant que je le complétais la confirmation de s'est pas faite attendre, un internaute m'apostrophait : " Vous allez vous attirer des ennuis avec votre condamnation de l'islamisme! Ce tract n'est qu'une provocation."
A sa grande confusion je lui fis constater que le titre de l'article était précisément "une provocation d'extrême droite" et que mon propos était précisément de mettre en garde le citoyen contre de genre de désinformation. Je lui demandai alors à quoi il attribuait cette lecture grossièrement désinformée. Il me répondit en hésitant qu'il n'avait pas bien lu l'article, il l'avait survolé, comme tout internaute... Il bafouillait, un peu honteux.
Mais ce "mal perçu" était trop marqué pour qu'il relève uniquement de la distraction. Le titre était affiché dans de gros caractères gras et très visible. Que s'était--il passé? C'est qu'un virus, un véritable bug, a contaminé son circuit de communication, à son insu, mais non dépourvu d'intentionnalité. Ce virus a tout simplement inversé la phrase en remplaçant provocation d'extrême droite par provocation islamiste.
D'où provenait donc ce message que l'on peut en schématisant décrire comme donnant raison au tract. Autrement dit, le contenu du tract dominait celui de l'article, comme une tache d'humidité finit par transparaître derrière un mur fraîchement peint. Or cet article mettait à jour une structure à trois niveaux des propos insultants.
L'information de surface, ou enveloppe, était un brulôt de haine fanatique conforme à l'idée qu'on se fait des islamistes radicaux.
Derrière cette information, se cache une autre information. Elle révèle la volonté d'utiliser le message pour susciter une réaction de répulsion et d'indignation contre les fanatiques, en escomptant cependant que par contamination, sous l'effet de la passion véhiculée par l'information de surface, on ferait l'amalgame avec les musulmans dans leur ensemble. On peut attribuer cette information derrière l'information à des groupuscules d'extrême droite.
Mais par une étrange inversion, une partie du message provocateur, par sa violence et sa congruence avec certains évènements spectaculaires, largement évoqués pendant la campagne électorale, finit par dominer et s'imposer.
On connait le mécanisme pervers, utilisé bien souvent par certains organes de presse, et qui consiste à rectifier certaines désinformations hurlées dans la une, en communicant l'information "claire" dans un entrefilet dans la quatrième page. Un procédé similaire consiste à affirmer solennellement qu'on n'a jamais déclaré que notre adversaire est un pédophile et un être corrompu, que ce ne sont sans doute que des rumeurs, et qu'aucune preuve concrète n'a été avancée dans ce sens. La connotation "il n'y a pas de fumée sans feu" est sous-jacente.
Dans le cas de l'affaire d'Angoulème, certes, la réfutation du tract, à la fois comme étant une provocation et un texte raciste ignoble quelque soit son intention, équilibre largement le message perturbant. Mais émotionnellement, le poids de la raison qui l'emporte dans l'analyse, ne vaut que celui de l'entrefilet de quatrième page dans le journal. Que faut-il donc faire?
On retrouve cette problématique dans le chapitre d'un roman du prix Nobel Coetzee (Elisabeth Costello, Eight Lessons) , intitulé Le problème du Mal. L'auteur émet l'opinion qu'il faut taire certaines informations. Par exemple en décrivant les tortures subies par les conjurés de l'attentat contre Hitler, on les tue une seconde fois, et on excite les forces du mal qui s'échappent de la boite de Pandore. Ces forces acquièrent une autonomie ,mystérieuse, et comme les spores de la désinformation, véhiculés par le vent électronique, elles contaminent les esprits. Un jour, si les circonstances s'y prêtent, les spores se développeront et nous envahiront.
De mpême on pourrait prétendre que, comme mon internaute, les visiteurs de cette aire interdite, ne pourront en sortir indemne. En dépit de tout les postulats barbares, s'inscriront dans leur inconscient , provoquant chez le plus grand nombre des réactions d'indignation ou simplement de malaise, et chez d'autres, un assentiment hnteux et caché, qui à la faveur d'une crise grave pourront balayer la raison.
Que faut-il donc faire? Supprimer le cas, Angoulème, ou simplement le faire précéder par le signal rouge, équivalent du carré blanc destiné aux enfants de la télévision? J'aimerai avoir votre avis. Je ne connais pas la réponse. Evidemment, vous l'avez compris, ce n'est pas le fait divers, somme toute marginal qui importe dans cet article, mais la mise en évidence des processus à triple détente qui rendent la désinformation si efficace.
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Saturday, 17 March 2007Provocation d'extrême-droite à Angoulème*** Le cas Angoulème : du décodage d'un tract anti-blanc.
Ce tract a été diffusé dans un ou plusieurs hypermarchés et quais de gare. Il n'est parvenu entre les mains de la DG d'un des hyper qu'après plusieurs mois et par inadvertance, les différents filtres hiérarchiques étant intervenus, sans doute à juste titre pour l'arrêter et éviter qu'il ne prenne une importance qu'il n'avait pas. Bien que les excès des islamistes fanatiques nous sont familiers, et contribuent à ajouter au climat d'intolérance raciale, le ton de ce tract est supect et son analyse laisse supposer qu'il s'agit d'une provocation émanant de groupuscules d'extrême droite, en rajoutant. Nous avons cité dans VIRUS le cas inverse du Guardian qui publia des photos truquées de supposés sévices par des militaires britanniques.
L'information Le cas « Angoulème »
*** Décodage du cas « Angoulème »
L'information derrière l'information
Jacques Chirac n’a jamais dit, à notre connaissance, que la France est une puissance musulmane, mais a laissé accréditer cette idée, notamment en laissant « filer » les pressions des MRAP et autres groupes de pressions pro-musulmans. Ainsi il a été assuré qu’aucun des 2 millions de noirs africains ne votera pour Nicolas Sarkozy. On pourrait en dire de même pour les 10 millions de musulmans déclarés. Le vote musulman ajouté au vote de gauche, constitue une véritable puissance, supérieure à celle des « petits français ». La conjonction Djihad (les forts et actifs) et Medusa (les pédés et les dégénérés prêts à baiser les pieds du lion arabe) donne raison à l’eschatologie islamiste
L'information derrière l'information derrière l'information.
Une censure s’est abattue désormais sur la reconnaissance des germes de haine contenus dans le Coran. (cf. l'affaire Radeker). Les théologiens qui réclament une réactualisation du Livre et la condamnation officielle des appels à la haine proférés par le Prophète, sont réduits au silence et certains français qui les dénoncent, menacés de mort et désapprouvés par des membres du gouvernement. L’Etat finance et choisit comme interlocuteurs, non les musulmans modérés, mais des mouvements liés aux Frères Musulmans et payés par le Maroc ou l’Arabie Saoudite. Le fondamentalisme terroriste, officiellement dénoncé par l’islam modéré, est enseigné impunément dans les mosquées, et à la télévision sont diffusées des appels au meurtre et au terrorisme, sous prétexte d’informer la population.
Si la population française devait réagir à la pénétration insidieuse de l’Islam par la violence (les élites n’osant prendre de mesures radicales), elle sera culpabilisée à mort par les médias et les intellectuels, on risque alors en cas de victoire anti-islamiste de voire apparaître un monstre démagogique. N’oublions pas le fond raciste et violent des masses populaires françaises.
L’autre cas de figure, est la soumission et le grignotage. La grenouille plongée dans l’eau tiède, qui progressivement va bouillir, s’adapte et meurt. Paradoxalement ce ne sont pas les « petits blancs de souche » d’où viendra un sursaut, mais des populations émigrées. Les blancs de souche courberont la tête comme d’habitude, méritant le mépris des musulmans : lâches et jouisseurs (traduire par pédérastes et enjuivés).
En conclusion, il n’existe paradoxalement pas d’opposition entre l’enveloppe et le noyau. Si en apparence, les provocateurs ont lancé un tract désinformant pour diaboliser les islamistes, paradoxalement, le texte désinformant est fort peu désinformé, et l’islam est par un double retournement, valorisé et mythifié.
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Parapsychologie et désinformation*** La plus vaste désinformation de l'histoire des sciences : la mise au ban de la parapsychologie
Ce texte fait partie d'une plaquette: De la désinformation, de L'iNSTITUTE FOR SYSTEMS AND DEVELOPMENT, ISD, Genève, juin 2004. Contrairement à ce qu'on pourrait supposer, le sujet n'est pas le fait psychologique, ni son existence, mais toutes les tentatives faites pour discréditer les quelques découvertes incontestables qui prouve tout au moins l'intérêt de son étude.
Tous les ingrédients de la désinformation classique et de son corollaire, la réduction de la dissonnance cognitive, sont présents.
Les indicateurs de la désinformation sont tous au rouge :
1. La diabolisation. Son équivalent dans le milieuscientifique est la condescendance, la raillerie, le soupçon de fraude, et l'argument définitif bien qu'infondé : "ce n'est pas sérieux!", passez, il n'y a rien à voir. Les chercheurs qui a priori partent du postulat de la non-existence des phénomènes psi, se sont attribués un nom qui ressemble fort à celui d'une secte : les zététiques.
2. La dissymétrie. On reclame des chercheurs des protocoles beaucoup plus précis que ceux en vigueur dans les sciences humaines, et des coefficients de prédictabilité bien supérieurs que ceux constatés dans la pharmacologie et la médecine. Lorsque les exigences sont atteintes, on repousse artificiellement les critères d'admissibilité.
3. Les fausses symétries. On applique aux phénomènes parapsychologiques les conditions qui ne valent qu'en laboratoire pour des microphénomènes très localisés. Par exemple la reproductibilité absolue. Dans le passé, l'Académie des Sciences présidée par Fontenelle nia solennellement l'existence des météorites pour des raisons identiques.
4. L'infraction epistémologique. Les arguments des "zététiques" sont infalsifiables, ressortissant à la rhétorique du cercle vicieux. En voici un exemple : les parapsychologues ne sont pas sérieux, car leurs protocoles ne sont pas contrôlés dans des universités sérieuses. Le resultat de leurs expériences ne sont pas éditées dans des revues sérieuses, qui ne tiennent compte que des expériences effectuées dans des universités sérieuses. Les universités sérieuses ne gaspillent pas leurs budgets pour vérifier les protocoles des chercheurs non sérieux.
5. Le refus de considérer les enjeux. Il est évident que si qu'un seul des phénomènes parapsychologique était admis officiellement par la communauté scientifique, celle-ci serait ébranlée dans ses fondements, car aucune explication n'est intégrable à la vision scientifiquement correcte de l'univers.
6. Le reproche maintes fois réitéré, que même si les faits sont probants, on ne propose aucune théorie explicative pour les integrés dans un système cohérent de connaissances. Ils sont donc irrecevables. Cet argument est tout à fait exact dans ses prémisses. Les parapsychologues, diabolisés et acculés dans le cercle infernale d'une preuve dont les critères de validité sont sans cesse modifiés par les zététiques, ne songent plus qu'à satisfaire leurs adversaires, dont ils savent pertinemment qu'ils sont de mauvaise foi. Ce qui est en jeu pour eux, n'est pas la recherche de la vérité, mais leur reconnaissance académique, qui seule peut débloquer des budgets. Ce complexe d'infériorité obsessionnelle, les rend incapables de faire le moindre travail d'imagination et de conceptualisation. Mais l'argument zététique est anti-scientifique dans ses conclusions. Les faits sont premiers, qu'ils cadrent ou ne cadrent pas avec notre conception du monde. Il appartient aux adversaires de la parapsychologie de refaire les expériences et de se charger d'émettre des hypothèses, puisque les parapsychologues en sont incapables.
Les indicateurs de la réduction de la dissonance cognitive sont tous au rouge.
Tous les moyens sont bons pour étouffer le débat. Les phénomènes décrits par Léon Festinger, sont tous présents. Discrédit de la source, reformulation des faits, banalisation, oublis sélectifs et conspiration du silence, assimilation à des sectes et des courants de pensée peu recommandables, mensonge et diabolisation (au sens littéral du terme, les parapsychologues et les faits décrits étant rangés dans la catégorie "démonisation").
Ci-dessous j'ai reproduit in extenso le passage du rapport ISD qui traite de la désinformation parapsychologique. De larges extraits sont reproduits dans Virus. Nous vous recommandons vivement de vous brancher sur le site de l'Institut Métapsychique International et de vous mettre en contact avec le Dr. Mario Varvoglis, son président. Sérieux et objectivité garantis. Site de l'Institut www. metapsychique.org . Pour les zététiques, voir Wikipedia. Continuer à lire "Parapsychologie et désinformation"
Posté par Bruno Lussato
dans Parapsychologie
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14:47
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