Billets marqués comme médusa + manipulation sémantique
Sunday, 23 September 2007
Autocensure
Des problèmes d'accès au cybercafé, m'ont contraint à différer le lancement sur la toile, ce journal du 22 août qui vous parviendra sans doute en même temps que celui du 23 août. De surcroît, une tendinite de l'épaule gauche attrapée au cours d'un usage immodéré de mon ordinateur, m'oblige à passer par un des rares Netbooks de PSION encore en circulation ce qui retarde encore la publication. Le Netbook est un merveilleux appareil de traitement de textes est une merveille d'ergonomie, de rapidité, de robustesse et sobriété... et il est compatible avec le PC. Mais il est mal adapté à la couleur, et au net, en dépit de son nom. Il est imbattable pour le traitement des données et les fonctions bureautiques, mais il ne peut rivaliser avec le PC pour le traitement d'image comme Photoshop, les jeux, l'écoute d'un film etc... Il ne sait pas non plus éplucher les pommes de terre. Le PC non plus, mais faites confiance à Microsoft, ce dont vous rêvez, Bill Gates le fera.
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Monday, 27 August 2007
Impertinences
Discrimination positive
A propos du professeur de Math qui a dû faire des excuses à un noir originaire de l'Angola, et a été condamné à de lourdes peines pour ses propos racistes inadmissibles qui ont gravement humilié le jeune homme (bamboula, mangeur de bananes etc). Devant l'importance nationale de ces actes réitérés de racisme verbal, le Président de la République, lui-même, a consacré un quart d'heure de son temps précieux à recevoir le jeune homme et son père, et les assurer de sa sympathie. Il a ajouté aussi que de même qu'il sanctionnerait la pagaille et l'indiscipline dans les salles de classe, il sanctionnerait de la même façon les violences verbales des professeurs. Dont acte.
Mais il y a un problème, et on le connaît. Celui causé par la dissymétrie (deux poids, deux mesures) et par les contradictions internes de l'affaire, puissants révélateurs de la proximité d'un noeud sémantique. En effet, si le Président de la République avait consenti à écouté le professeur, il eût appris des faits intéressants. Entre autres que la malheureuse victime des paroles mal placées du prof, chantait, dansait en classe, mettait les professeurs hors d'état de faire leurs cours et, cerise dans le gateau, provoqué une dépression sérieuse chez un des professeurs. Dans n'importe quel établissement de n'importe quel pays, ce vaurien eût été viré après trois avertissements, et si cela avait été le cas, l'affaire n'aurait jamais eu lieu.
Conclusion, il serait juste que les victimes de ce "jeune", portent plainte, et qu'elles soient reçues par le président de la République. Le prof. irrespectueux et insultant pourrait également purger sa peine de conserve avec sa victime-bourreau non moins insultant. Mais cela laisserait supposer que tous les français sont égaux. Or apparemment, certains le sont plus que d'autres. Je vous laisse le soin de deviner lesquels.
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Thursday, 23 August 2007
Rêves d'acier
Tribune de Genève du 22 août 2007
Beaucoup de bruit pour rien, si on analyse le fait divers. Des ivrognes ont molesté des noirs, et on a découvert à leur domicile la panoplie du parfait débile.
Des images telles que celles-ci, à la une, laisse accréditer la thèse d'un péril nazi, alors que dans l'autre sens, des photos terrifiantes de "tournantes" et supplices barbares, infligés par des africains immigrés à des suisses, sont interdites pour ne pas "choquer la population". De même l'incident où le professeur a traité de "bamboula" un ougandais qui défiait toute discipline, suivant les cours, casque à la tête en train de se trémousser, a indisposé une partie de la population. En effet le professeur a été condamné à un mois de prison et le fauteur de troubles n'a subi aucune sanction. On lui a donné un professeur de math plus tolérant et une confortable indemnité. Des scènes de ce genre, répétées incessament donnent à une partie de la population l'impression, hélas fondée - que l'exception en faveur des immigrés de couleur, noirs ou maghrébins, est préméditée, de même que la propagande en faveur des noirs qui ont réussi. Cette réaction, fortement minoritaire dans les média, risque de s'amplifier et de provoquer un contre-médusa, proche du nazisme, ainsi que le montre ce communiqué, parfaitement toléré.
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Monday, 20 August 2007
Du mauvais temps au tsunami
C'est le titre d'un rapport que j'ai remis l'année dernière à un de mes clients, qui croyait encore à une progression de son chiffre d'affaires et des résultats dans notre beau pays.
Mais c'était compter sur les intempéries extrêmes, qu'on les mette sur le compte du réchauffement climatique, ou de Nicolas Sarkozy. Des experts nous affirment que si les cyclones ne sont pas plus nombreux qu'autrefois, à partir de la fin du XIXe siècle ils sont devenus plus violents. Et les autres cyclones en préparation s'annoncent : contamination de l'économie réelle par l'effondrement de la bulle immobilière, bombardiers russes survolant l'espace civil, comme aux beaux temps de la guerre froide, progression du terrorisme, et divers cataclysmes vrais ou imaginaires : sécheresse, inondations, famines, disparition des dauphins en Chine et prolifération des méduses au Japon, dégel de la banquise et j'arrête là une litanie qui risque de consommer ce qui me reste de temps disponible sur ma carte Wi Fi.
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Saturday, 18 August 2007
Sujet sensible, déconseillé aux esprits non préparés.
Ces derniers jours, les affaires de pédophilie ont fait concurrence dans la maquette OCTOPUS au réchauffement climatique, aux vacances riches du Président Sarkozy, et aux dernières paroles fameuses échangées entre Zidane et Materazzi. (la vérité est enfin connue : Materazzi tire sur le maillot de Zidane, ce dernier lui dit : après le match je te le donne, son adversaire répond : je préfère ta putain de soeur, s'attirant ainsi un coup de tête dû à un coup de sang). Nous n'avons vu que clameurs haineuses ou propos répressifs, pour des comportements abusivement catalogués comme relevant de l'aliénation mentale. L'hôpital des fous, comme en Union Soviétique, pour des déviants comportementaux? Fidèles à notre réputation d'objectivité, nous donnons la parole à un adversaire déclaré de toute répression contre des êtres humains. Nous déclinons bien entendu toute responsabilité, en laissant à Sir Onianos la liberté d'expression qui peut choquer certains conservateurs moralistes, partisans de Bush. C'est la raison pour laquelle le signet rouge met en garde les âmes sensibles.
Contre un appel à la haine pédophobe
Une interview avec Sir Hilary Onianos, ancien ministre de la condition animale, président de l'association des droits de la femme, de l'homme, de l'enfant, de l'animal, du végétal et du robot.
Q : Que pensez-vous Monsieur le ministre, de la stérilisation des pédophiles multirécidivistes?
R. : C'est absolument immoral. Cela revient à une castration, procédé barbare qui j'espère soulevera l'indignation de tous les Américains qui m'écoutent. Leur pays n'a pas hésité, sous l'influence du Président Bush, a traiter des humains comme des chats en chaleur.
Q : Mais le suivi psychiatrique n'est pas suffisant dans certains cas. Que faire?
R : Quand on veut, on peut, mais dans ce cas comme on veut peu, on peut peu.
Q. Dans le cas du pédophile français qui a violé un petit garçon et qui sans la compétence de la police, l'eût certainement tué, n'aurait-il pas mieux valu le traiter médicalement par l'Enanthone, par exemple, que de risquer la mort d'un innocent?
R. De même qu'on n'a pas le droit de tuer un homme, sa mort eût elle permis d'éviter des massacres, on n'a pas non plus le droit de le tuer au détail.
Q. Mais l'Enanthone ne châtre pas définitivement. Les fonctions sexuelles reprennent dès qu'on l'arrête.
R. Si c'est le cas, cette drogue dangereuse, car elle provoque de la dépression par manque de testostérone, ne résoud pas le problème. Par ailleurs elle coûte cher à la collectivité. Ou on l'administre d'une manière permanente, et cela équivaut à une castration : le condamné est réduit à l'état de chapon dépressif, ou on la suspend au bout d'un certain temps et le risque de récidive réapparaît tout entier.
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Wednesday, 15 August 2007
Le triomphe de la méduse
RAPPEL
J’ai appelé Médusa, dans « Virus, huit leçons sur la désinformation », le nœud sémantique dont l’effet et le but, sont de prendre le contre-pied de ce que l’on appelle les valeurs bourgeoises, ( Force de la terre), et d’œuvrer à détruire toute trace de la morale passéiste de l’occident, ses mœurs, ses langages, ses fondations judéo-chretiennes et gréco-romaines et jusqu’à son identité. Son zèle iconoclaste frise le suicide dans le phénomène de plus en plus fréquent d’autodénigrement et de tolérance envers les pires excès de nos adversaires. Les manifestations les plus connues en sont le syndrome munichois, le syndrome de Stockholm et le syndrome de Stockholm antérograde. Ils nous poussent à adhérer à la maxime « aidons nos ennemis, combattons nos alliés » à l’inverse, comme il se doit, de la « morale bourgeoise ». Comme tout nœud sémantique, Médusa a ses adhérents, recrutés parmi la gauche caviar et les bobos ou des jeunes déboussolés et manipulés par la haine, en proie au chômage et à la drogue. Derrière Médusa, se tiennent de puissants lobbies dont l’action est très présente dans les élites bureaucratiques et les milieux universitaires, intellectuels et médiatiques. La désinformation sévit à l’état endémique, avec de temps en temps des explosions remarquables. Le cas des infirmières bulgares est un exemple édifiant d’inversion médusa.
LA JUSTICE A L’ENVERS
Lorsque Abu Ghraib fut découvert, le monde médiatique fut saisi par un maëlstrom d’indignation. Les tortionnaires américains, furent considérés comme l’émanation de l’armée, puis de Bush, enfin de l’Occident tout entier. Parmi ceux qui se distinguèrent tout particulièrement dans l’amalgame, on citera Baudrillard, et le magazine Marianne. La désinformation dégénéra en pure intoxication lorsque le Guardian publia des fausses photos d’humiliations perpétrées par des soldats anglais, simulacres diffusés notamment par le Nouvel Obs. L’affaire d’Abu Ghraib est en tout point l’inverse de celle des infirmières bulgares, à une exception près : la présence d’actes de torture, souvent simulés dans le premier cas (faux électrochocs, exécutions-simulacres) etc, bien réels dans le second cas.
Abu Ghraib : les tortures furent perpétrées par des soldats du niveaux le plus bas, et dès qu’on vint à en connaître l’existence, furent durement sanctionnées par la hiérarchie militaire, les coupables traduits en justice et désavoués officiellement par Bush. En dépit de cela, pendant de longs mois, le monde médiatique et intellectuel, fut agité par un véritable mælstrom d’indignation et d’invectives contre le déshonneur du monde occidental. Des commissions d’enquête furent exigées par la gauche, et eurent lieu, afin de traduire en justice les tortionnaires. Les photos, vraies ou truquées furent mondialement diffusées, rediffusées, commentées. Les récits les plus crus ressassés à longueur de presse.
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