Autocensure
Des problèmes d'accès au cybercafé, m'ont contraint à différer le lancement sur la toile, ce journal du 22 août qui vous parviendra sans doute en même temps que celui du 23 août. De surcroît, une tendinite de l'épaule gauche attrapée au cours d'un usage immodéré de mon ordinateur, m'oblige à passer par un des rares Netbooks de PSION encore en circulation ce qui retarde encore la publication. Le Netbook est un merveilleux appareil de traitement de textes est une merveille d'ergonomie, de rapidité, de robustesse et sobriété... et il est compatible avec le PC. Mais il est mal adapté à la couleur, et au net, en dépit de son nom. Il est imbattable pour le traitement des données et les fonctions bureautiques, mais il ne peut rivaliser avec le PC pour le traitement d'image comme Photoshop, les jeux, l'écoute d'un film etc... Il ne sait pas non plus éplucher les pommes de terre. Le PC non plus, mais faites confiance à Microsoft, ce dont vous rêvez, Bill Gates le fera.
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La leçon à tirer est édifiante. En dépit des succès de Nicolas Sarkozy, jusque dans les rangs de la gauche non extrême, d'où vient que les gens "bien" ou qui se croient tels, ont honte de le défendre en public, ou en famille, quand il est honteusement attaqué? L'ami en question n'est pas un bobo, ni même un intello de gauche. Bien au contraire c'est un homme pratique, expérimenté, plein de sagesse et de perspicacité, grand lecteur et croyant convaincu.
Comment pourrait-on le convaincre de taire son opinion, s'il n'était pas prêt à se soumettre aux ondes de forme dites "politiquement correct". Bien que ces ondes de forme, émanant du noeud sémantique Médusa aient un rayonnement limité au microcosme culturel parisien et à ses clones, elles ont exfiltré l'équation :
Droite = obscurantisme, mercantilisme et déshumanisation, gauche = progrès, désintéressement, préoccupation humanitaire pour les pauvres et les déshérités.
Certes, jamais les pauvres n'ont été aussi pauvres que là ou on a chassé ou spolié les riches, avec en prime la dictature de la pensée unique. Le seul gain apparent qui leur a été donné en échange a été une vulgate lénifiante sans cesse répétée, et on le sait, un mensonge séduisant cent fois proclamé devient vérité. Voici pourquoi votre fille est muette et mon ami un sarkozysque honteux.
Que faire? C'est pourtant simple. Il suffit que le Président poursuivant sa stratégie d'ouverture, n'oublie pas de siphonner les grands écrivains, les grands artistes, les grands (en existe-t-il encore ?) philosophes et qu'il les couvre d'honneurs et de prébendes. Une condition est nécessaire : que le président essaie ce faisant de se cultiver lui-même, qu'il donne l'exemple de l'activisme dans ce domaine et qu'il milite sincèrement pour l'élévation du niveau culturel dans un pays abruti par les mass média d'obédience américaine, abêti par la masskultur contestataire des nostalgiques de Mai 68.