Billets marqués comme entretien
Sunday, 27 May 2007
Les conséquences des conséquences
Loin de moi l'idée de disserter sur les thèmes à la mode. Rien ne m'irrite plus que des bobos qui donnent leur avis sur ce dont ils n'ont de connaissance que par la grande presse, et qui se font les relais de désinformations éventuelles, si ce n'est le idéologues, qui, eux, connaissent éventuellement leur sujet, mais en transmettent une image déformée et se fint le relais de désinformations systématiques.
Je n'ai aucune connaissance en matière d'écologie, et en particulier de développement durable, de commerce équitable et de préservation de la planète. Mais j'entends souvent les conversations entre ma soeur Marina Fedier,chargée d'organiser des séminaires culturels, et d'éminents spécialistes dans ces domaines, et je suis frappé entre leurs explications, unanimes, et les mots d'ordre d'écologistes largement médiatisés. Un exemple concerne les biocarburants.
Le point de vue de nombreux écologistes politiques, ou de politiciens écologistes, je ne sais, est simple. Le pétrole pollue. Les biocarburants ne polluent pas. Le pétrole viendra à manquer. Les biocarburants pourront les remplacer etc... Et de comparer l'energie végétale à celle produite par des éoliennes, des cellules solaires ou la biomasse.
Or les connaissances transmises par les spécialistes laissent entendre une toute autre chanson. Non seulement la production de biocarburants ne diminuera pas la pollution, mais elle entraînera une véritable catastrophe écologique.
Le raisonnement tenu par les spécialistes consultés est le suivant.
1. Il faudra produire d'immenses plantations de Maïs ou autres sources d'éthanol provenant du sucre des végétaux, et seule la monoculture permettra une production suffisante pour compenser une partie de la production de pétrole. Une partie, car si l'on devait satisfaire tous les besoins potentiels de la planète, la surface de celle-ci n'y suffirait pas.
2. Tout ceci signifie déforestation, emploi massif de pesticides, consommation monstrueuse de l'eau devenus une denrée rare, et, par dessus tout, consommation d'énergue pour la transformation de la céréale en carburant utilisable.
3. Certes les paysans vont s'enrichir. Leur avenir est assuré, car les besoins en carburant sont virtuellement illimités. Mais la terre qui servait à donner à manger aux hommes des produits naturels et sains, va réduire son rôle essentiel pour nourrir les automobiles. On marche sur la tête!
Incontestablement il y a là un problème. C'est un cas flagrant de dissonance cognitive d'autant plus forte, qu'elle concerne l'avenir de la planète. Sans vouloir résoudre le problème, je me contenterai de faire deux remarques
1. Au plan epistémologique, il est peu douteux qu'un éclaircissement est nécessaire. Je ne sache pas que les écologistes qui défendent les biocarburant soient conscients de ces effets secondaires et qu'ils aient fourni des réponses convaincantes aux spécialistes. Cela me rappelle la position de Claude Allegre, affirmant que le réchauffement climatique n'était qu'un accident statistique et non le résultat d'un effet de serre.
2. Je ne connais que trop la propension des hommes à privilégier les conséquences et à minimiser les conséquences des conséquences. Ma formation de systémiste, m'incite - sous bénéfice d'une information contraire - à croire que c'est ce qui se passe dans ce non-débat. Par ailleurs, les biocarburants induisent des transformations graves de notre écosystème, dont on ne peut prévoir les conséquences des conséquences. C'est une posture conforme à Matrix, qui va vers la monoculture et la production indifférenciée de masse. Les écologistes qui soutiennent cette piste, seraient bien étonnés d'apprendre que leur démarche est en parfaite harmonie avec ce qu'ils détestent le plus : les prédateurs de la globalisation.
J'aimerais bien que l'on me renseigne sur ce sujet, d'une part pour réduire ma dissonance cognitive personnelle, d'autre part pour savoir qui désinforme qui?
Nouvelles du blog Réponses à des commentaires
Comme vous l'avez pu constater, je me fais un devoir de répondre, parfois trop longuement aux commentaires qui me sont adressés. Je les prends très au sérieux et cela me fait avancer ainsi que, je l'espère, mes amis internautes.
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Saturday, 26 May 2007
..... Retour sur blog
Ce texte est précédé du signet vert, il n'intéresse donc pas forcément les fidèles du blog. En effet, ainsi que je l'ai noté maintes fois, j'essaie de me conformer à l'éthique de Wikipédia, et de me distancer au maximum de la pratique des blogs habituels. Je m'explique : dans la célèbre encyclopédie de l'Internet, on évite d'avoir recours à des ouvrages non publiés par des éditeurs réputés ou des revues scientifiques et littéraires sérieuses. Il s'agit d'éviter que Wikipédia devienne le refuge des innombrables écrivaillons qui faute de moyens de se faire publier, même à compte d'auteur, trouvent dans l'encyclopédie un moyen commode et peu onéreux de faire connaître leurs ouvrages. Par ailleurs, contrairement à la plupart de blogs, Wikipédia évite les autobiographies complaisantes et de servir l'égo des participants. Enfin, les textes sont originaux et non des transferts de textes déjà publiés.
En ce qui concerne ce blog je crois avoir à peu près respecté ces règles. Certes je m'exprime à la première personne et je donne mes opinions que je soumets à critique, mais seulement comme des philosophes ou des psychologues utilisent le "je" pour éviter le "nous" de majesté et le "on" trop impersonnel, pour enseigner. La seule liberté que je me permette, est dans la rubrique biographique la présence d'une photo prise au cours du mariage de mon fils, au mois d'Août, faute d'une photo officielle récente, et dans la bibliographie, la couverture de mes publications. J'ajoute, que je n'ai jamais écrit de livre à compte d'auteur, ni même chercher à me faire éditer. Mes livres répondent à des commandes des éditeurs qui s'intéressent à mes idées d'une manière tout à fait désinteressée et qui pensent qu'elles méritent d'être publiées. Je ne suis pourtant pas un auteur de best sellers, et je suis connu pour ne pas beaucoup m'investir dans les médias, les conférences, ni pour promouvoir mes ouvrages.
La raison de ce long préambule, est que les articles précédés du carré vert .... paraissent déroger à cette règle dans la mesure où ce sont des extraits ou des commentaires d'une création de longue portée (plus de trente cinq ans d'élaboration, plus de quatre mille pages grand format), qui plus est continue à évoluer. Ce qui m'a incité à en publier sur le blog est que ce dernier n'est qu'un prolongement "in progress" de L'Entretien (c'est le nom abrégé de ce travail, dont le titre complet est Apocalypsis cum Figuris) et qu'il ne sera jamais diffusé que sur la toile, à l'exclusion d'un autre médium. Par ailleurs le manuscrit à peintures qui en constitue le scénario, est destiné, dès son achèvement, au département des manuscrits importants de notre patrimoine, Rue de Richelieu, où il aura l'honneur de voisiner avec les Heures d'Anne de Bretagne de Bourdichon, ou les manuscrits de Victor Hugo et de Proust. Nul ne pourra y avoir accès sans être accrédité. Enfin les extraits publiés dans le blog, sous cette rubriques ont été bien fréquentés, ce qui dénote un intérêt de la part des internautes.
Hier soir un jeune de trente deux ans, passionné par les choses de l'art et de la culture bien que biologiste de formation, Olivier A*** est venu me rendre visite. Il était interessé par l'enregistrement sur le blog, des pièces essentielles du Musée du Stylo et de fil en aiguille, je lui ai parlé de l'Entretien. Il s'est trouvé, qu'il a compris au vol, presque par empathie le sens de cette oeuvre, et nous en avons discuté jusqu'à deux heures du matin, au détriment du journal du blog, que j'ai rédigé, croulant de sommeil, de deux heures et demi jusqu'à quatre heures du matin. Son enthousiasme m'a encouragé et j'ai pensé qu'il serait utile à ceux qui n'ont point dédaigné de parcourir la rubrique "entretien" et "le dossier de l'entretien" de connaître la genèse de cette création, et ses relations avec l'esprit comme de la lettre du blog. On pourra se reporter avec fruit au synopsis que j'en ai dressé.
Continuer à lire "Genèse de L'Entretien"
Apocalypsis cum Figuris
Apocalypse à images ...
Tel est le titre d'une suite de gravures sur bois, chef d'oeuvre effrayant de Dürer; illustrant un texte d'un égal effroi.
Ci dessous, titre du tapuscrit original de L'Entretien
L'apocalyse aurait été écrite par un nommé Jean de Patmos (à ne pas confondre avec Saint Jean, l'évangéliste) peu de temps après la mort de Jésus Christ. Il prédit toutes sortes de malheurs et de persécutions qui attendaient les premiers chrétiens avant que le Règne de Dieu puisse enfin s'installer sur une terre ravagée par tous les maux.
S'il est une oeuvre qui appelle le décodage, c'est bien celle-ci, notamment à cause de sa forte charge symbolique. Prosaïquement on peut estimer que cette prophétie était destinée à consolider la foi des Chrétiens, et leur faire prendre patience en attendant des jours meilleurs. Le texte apocalyptique rappelle à certains égards le noeud sémantique Djihad par sa condamnation de la bête immonde, la Jezabel, la prostituée universelle qui pervertit les esprits faibles. Mais il en diffère par le pacifisme des soixante dix vieillards et par son style hallucinatoire et imagé qui réussit à nous donner l'impression d'assister au jugement dernier.
Les historiens de l'école de Fomenko ont remarqué l'abondance de signes astrologiques et on essayé de retrouver à l'aide d'un simple logiciel, la preuve et les dates de événements décrits de façon spectaculaire.
Or en essayant de retrouver la date précise correspondant à l'horoscope décrit par la position des étoiles, les eclipses et les autres phénomènes cosmogoniques, on s'est aperçu que la configuration des étoiles présentes lors de la vision du coel de Patmos, correspond à la fin du XVe siècle. C'était la date de la découverte de l'Amérique et de profonds changements dans la situation de l'Eglise. L'Apocalypse de Jean, serait de ce fait, si l'on conteste la chronologie de Scaliger, dépourvue de toutes bases historique, bien plus proche de nous, et surtout concommitante avec de profonds changements dans l'histoire et dans la conception du monde.
Mais à mon sens la force de la vision apocalyptique provient de ses métaphores aisées à mettre en images, et la floraisons est riche. On trouve le texte illustré dans des parchemins illustres. Citons Le Beato de Liebana (Ed. FMR, Franco Maria Ricci) les tapisseries grandioses et superbement présentées à Angers.
Cependant c'est en musique que le texte a démontré son efficacité onirique. Pierre Henry a créé un oratorio aux effets quelquefois trop spectaculaires, et tombé depuis dans l'oubli.
Curieusement en notre siècle de remise en question de toutes les valeurs, on assiste à 'un combat implacable entre forces du bien et celles considérées comme le mal. Ce manichéisme est typique des textes sacrés occidentaux, et les passages jadis condamnés pour hérésie, sont aujourd'hui admirés comme des jalons dans l'histoire de la science et des techniques. On ne connait à partir de ce texte hallucinant que deux oratorios, celui de Pierre Henry, un peu court, et un autre, signé Adrian Leverkuhn, de loin supérieur.
Le docteur Faustus est sans doute la tentative la plus réussie. Le grand Oratorio est décrit par le Professeur Sérénus Zeitblom, pendant qu'il ,impuissant, à la fin de l'Allemagne nazie. Dès que l'on a lu le programme de l'oeuvre, on a la tentation irresistible de se précipiter chez les disquaires pour acquérir l'exécution dirigée par Eugène Ormandy.
La bonne raison qui nous empêche d'assouvir notre curiosité, est que l'exécution n'a jamais eu lieu. Car Sérénus Zeitblom et d'Adrian Leverkuhn sont les fruits de l'imagination fertile de Thomas Mann, fécondée par l'immense érudition de Theodor Adorno ..
Je suis frappé par la modernité du chef d'oeuvre de Leverkuhn, et par son exploitation de la prophétie. En effet dans l'Apocalypse, on cite des sauterelles d'acier, vrombissant comme des centaines de chevaux, où encore une pollution généralisée. On y décrit aussi des écrans présents dans tous les foyers et diffusant l'image du faux prophète et celles des scènes sensuelles et sexuelles. La licence, la paillardise, le blasphème, tout ce qui est condamné par le Vatican aussi bien que par l'Islam, est aujourd'hui politiquement correct. Le monde est désormais divisé en deux blocs : le monde laïque et le monde religieux, chacun allant à la dérive, comme des continents flottant sur du magma et s'éloignant les uns des autres.
Lorsque l'on contemple le monde depuis la vision apocalyptique, tout bascule. Les thèmes modernes relatifs à l'avortement, l'écologie, le développement durable, l'égalité et le partage, la rapacité des multinationales et des spéculateurs, le mariage homosexuel et l'adoption, le retour à la barbarie d'un continent déchu, sont tous abordés dans la "révélation", et on nous renvoie à une gigantesque lutte entre le bien et le mal. La relativisation des valeurs les plus sacrées, honteusement détournées de leur majesté a entraîné le réveil de jeunes aspirant à la venue d'un âge nouveau.
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Monday, 9 April 2007
**** Apocalypsis cum Figuris
SYNOPSIS DE L'ENTRETIEN
Ce survol a été rédigé à mi-chemin, d'élaboration du travail : il restait encore à calligraphier plus de 200 séquences et près de mille pages.
L'Entretien se compose de plus de 250 intrigues, séquences poétiques ou prophétiques, parodies, entrelacées à la manière des soap opéras américains. Je suis en train de terminer le deuxième livre initiatique : Le Necronomicon, le plus développé, tant il est vrai que l'enfer donne plus de matière spectaculaire que les visions paradisiaques. Il me faut avant de poursuivre le voyage, tenter de démêler l’écheveau multicolore des intrigues pour en tirer des cordelières homogènes, des textes publiables ou exploitables.
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Thursday, 22 March 2007
*** La confusion des sentiments
Une analyse des Quatre Ballades Op 10 de Johannes Brahms.
Extraite de L'Entretien, postface au Chant de Hellewijn, série Contes et légendes. Accompagnée de nouveaux commentaires sur les interprétations désinformantes.
Voici les paroles de la première ballade Op.10 de Brahms superposées, tant bien que mal, à la musique correspondante.
On remarquera ci-dessus l'asymétrie des nuances. Mesure 7 on note un diminuendo absent de la mesure 17. Afin de bien faire ressortir le contraste entre mère et fils Brahms n'a mis qu'un seul sostenuto. La plus grande sobriété technique doit donc être respectée sous peine de tomber dans le mélo des rubati perpetuels. L'expression ne réside pas dans ces maniérismes rythmiques mais dans le respect des nuances très sensibles, du p au pp et des diminuendo imperceptibles qui donnent vie à ces tressaillements de l'âme. Est-il utile de préciser que Katchen admirable de sonorités et de nuances, tombe dans le piège rythmique. Quant à Arturo Benedetti Michelangeli dans son DVD, il semble incapable de contrôler ses pianissimi, ce concentrant non dans l'esprit de l'oeuvre, mais sur l'obtention de la sonorité la plus flatteuse possible. Au moins Katchen exprime parfaitement l'atmosphère troublée de ces pièces étranges, et leur mystère, alors que Michelangeli passe à côté. Quant à Glenn Gould, qui avoue n'avoir jamais entendu des ballades Op10 et les avoir expédiées en un mois à raison de une heure par jour de travail, le mystère reste entier : pourquoi les enregistrer, pourquoi les éditer... et pourquoi les écouter? Lorsqu'on n'aime par une oeuvre, on s'abstient.
L'interprétation ci-dessus, est évidemment subjective. Brahms n'a laissé aucun commentaire permettant de la confirmer. Elle me paraît cependant être étayée par l'unité organique de ces quatre pièces, qui prouve la continuité des états d'âme, dans le prolongement de la première qui nous donne une espèce de pierre de rosette qui permet de décoder les suivantes. Est-il besoin de souligner que les soufflets de la mesure 5, caractéristiques de la sehnsucht chez Brahms, véritables soupirs exprimant une nostalgie presque insoutenable, sont purement ignorés dans les trois interprétations citées?
Les notations ci-dessus font référence au Chant de Hellewyijn dans Contes et Légendes. D'ailleurs ces planches explicatives
sont tirées de L'Entretien. ***
Ce que j'ai nommé "chant de brouillard", est un des passages les plus mystérieux de l'histoire du piano, et célébré comme tel par les critiques. Une des caractéristiques de cette œuvre étrange, indépendamment de l'interférence des croches et des triolets, est la nuance piano et pianissimo, voire plus doux encore que pianissimo, de toute la ballade, et en particulier dans le chant de brouillard : "avec un sentiment très intime, sans trop marquer la mélodie" (indications du compositeur). En effet trop faire ressortir le chant sur le fond des harmonies stagnantes, conduirait à abandonner le pp ou à rendre inaudibles les battements interférants de croches et de triolets. Par ailleurs, psychologiquement, la mélodie doit sembler comme voilée, baignée dans une brume mystérieuse, comme un fantôme. Ces indications doivent être interprétées avec la plus grande enmpathie. Le pianiste doit oublier le piano. Dans un état zen, il doit sentir l'évocation musicale surgir sous ses doigts, sans qu'il intervienne. Le sentiment ne vient pas de l'oreille, mais de la sensation tactile de la pulpe des doigts en contact direct avec les régions les plus troubles de notre inconscient.
Est-il besoin de rappeler une fois de plus, qu'en dépit de ses grimaces de cabotin inspiré, Michelangeli est bien incapable de transmettre ce sentiment très intime? C'est que tout est pris à rebours, la mélodie est jouée lourdement, avec des sonorités pleines et charnues, et bien entendu dans un mezzo forte frôlant le forte. Mais comment le lui reprocher? Le public aime ça, et si les indications du compositeur se prêtent à une écoute dans l'intimité, comme celle du salon de Schumann où le jeune homme blond les interpréta devant ses hôtes émerveillés, en revanche, elles se perdraient peut-être dans une grande salle de concert. Par ailleurs, il est incontestable que la mélodie est plus facile à saisir, ainsi soulignée.
Quoi qu'il en soit, voici un cas exemplaire de désinformation musicale. La lettre est trahie car elle révèle une conception de la musique, et un ressenti intérieur, totalement étrangers à la sensibilité d'un public contemporain. Il faut donc l'aménager, la déformer, supprimer des messages, afin de la rendre comestible. Comme toute désinformation, celle-ci est souterraine, car le public est hors d'état de vérifier la fidélité à la partition, ne connaissant, au mieux, les ballades que par des enregistrements, les pianistes professionnels jugeant la performance de Michelangeli sur des critères purement techniques : correction du jeu (pas de fausses notes) contrôle des sonorités, autorité dans l'interprétation. Et puis n'oublions pas le rôle de l'aura dont est environné le célèbre pianiste italien, sa réputation de rigueur maniaque, de virtuosité sans faille, ses caprices de diva. Qui oserait suggérer qu'il falsifie une partition et qu'il trahit lettre et esprit, sans complexe?
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Thursday, 15 February 2007
*** **** Influencée par ses conseillers financiers, Mrs Reubenstein liquide sa collection d'art contemporain dont la côte stagne pour investir massivement dans les nouvelles technologies de l'information et les ténors : Lucent, AOL, et les start-ups. Elle congédie le pauvre Alonzo, son conservateur et dans la foulée son psy. Elle embrasse avec l'enthousiasme du néophyte, la nouvelle civilisation du XXIe siècle.
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