Sujet sensible, déconseillé aux esprits non préparés.
Ces derniers jours, les affaires de pédophilie ont fait concurrence dans la maquette OCTOPUS au réchauffement climatique, aux vacances riches du Président Sarkozy, et aux dernières paroles fameuses échangées entre Zidane et Materazzi. (la vérité est enfin connue : Materazzi tire sur le maillot de Zidane, ce dernier lui dit : après le match je te le donne, son adversaire répond : je préfère ta putain de soeur, s'attirant ainsi un coup de tête dû à un coup de sang). Nous n'avons vu que clameurs haineuses ou propos répressifs, pour des comportements abusivement catalogués comme relevant de l'aliénation mentale. L'hôpital des fous, comme en Union Soviétique, pour des déviants comportementaux? Fidèles à notre réputation d'objectivité, nous donnons la parole à un adversaire déclaré de toute répression contre des êtres humains. Nous déclinons bien entendu toute responsabilité, en laissant à Sir Onianos la liberté d'expression qui peut choquer certains conservateurs moralistes, partisans de Bush. C'est la raison pour laquelle le signet rouge met en garde les âmes sensibles.
Contre un appel à la haine pédophobe
Une interview avec Sir Hilary Onianos, ancien ministre de la condition animale, président de l'association des droits de la femme, de l'homme, de l'enfant, de l'animal, du végétal et du robot.
Q : Que pensez-vous Monsieur le ministre, de la stérilisation des pédophiles multirécidivistes?
R. : C'est absolument immoral. Cela revient à une castration, procédé barbare qui j'espère soulevera l'indignation de tous les Américains qui m'écoutent. Leur pays n'a pas hésité, sous l'influence du Président Bush, a traiter des humains comme des chats en chaleur.
Q : Mais le suivi psychiatrique n'est pas suffisant dans certains cas. Que faire?
R : Quand on veut, on peut, mais dans ce cas comme on veut peu, on peut peu.
Q. Dans le cas du pédophile français qui a violé un petit garçon et qui sans la compétence de la police, l'eût certainement tué, n'aurait-il pas mieux valu le traiter médicalement par l'Enanthone, par exemple, que de risquer la mort d'un innocent?
R. De même qu'on n'a pas le droit de tuer un homme, sa mort eût elle permis d'éviter des massacres, on n'a pas non plus le droit de le tuer au détail.
Q. Mais l'Enanthone ne châtre pas définitivement. Les fonctions sexuelles reprennent dès qu'on l'arrête.
R. Si c'est le cas, cette drogue dangereuse, car elle provoque de la dépression par manque de testostérone, ne résoud pas le problème. Par ailleurs elle coûte cher à la collectivité. Ou on l'administre d'une manière permanente, et cela équivaut à une castration : le condamné est réduit à l'état de chapon dépressif, ou on la suspend au bout d'un certain temps et le risque de récidive réapparaît tout entier.
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