Sunday, 7 June 2009
CHRONIQUE
DU LOINTAIN
Ce Dimanche a été bien solitaire : pas de visites à cause des défections dont j'ai parlé, deux coups de téléphones du lointain : Tatiana appelle du Japon, où elle va visiter sur mes suggestions les musées du Mingei, Alexandre (un autre!) Mulliez, fils d'Arnaud et petit-fils de Gérard, le fondateur appelle d'Argentine. Je le considère un peu comme mon petit fils adoptif, mais cela n'a rien à voir avec le sentiment qui me lie à l'autre Alexandre, fils de Sergei Pugachev. Avec Alexandre Mulliez, considérablement plus juvénile, plus spontané, plus transparent, le coeur sur la main, je suis à l'aise. Je le vois fort bien devenir plus tard le patron d'Auchan, et le successeur de son grand-père car il a du caractère, et une pulsion intérieure puissante. Et pour lui qui un pur-sang, de la race de ceux qui ont du feu dans les veines., de pourrait être une vocation familiale. Il pourrait ainsi comme d'autres membres de la tribu lilloise, explorer de nouvelles pistes et fonder sa propre entreprise au sein de la galaxie. Mais que de discipline, que de ténacité, faudra-t-il pour en faire un homme. digne de ce nom, possédant la dose nécessaire d'humilié et d'acceptation des critiques.
Quelques années seulement séparent les deux Alexandre, mais des décennies en ce qui concerne la maturité. N'oublions pas que ce dernier est déjà père de deux petites filles, a mené à bien en Russie un très important programme immobilier et par son travail acharné s'est rendu indispensable à son père. Mais son ego monstrueux est placé tout autrement. Il ne supporte pas de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit, et veut toujours agir seul, sans pressions, quitte à nier l'aide qu'on a pu lui apporter. Cet ego le rend inhumain, glacial, et la capacité de séduction et de transformation caméléonesque dont il est capable, couvrent les glaces de l'enfer d'un glacis de naïveté charmante. Par ailleurs il est très respectueux de ceux qui à la base, travaillent dans l'ombre et entretient la plus grande méfiance à l'égard des diplômés prétentieux. Cette qualité en fait un grand entrepreneur moderne.
Sandrine nous a téléphoné à Marina et à moi, de l'île de Paros en Grèce. Elle occupe une suite dans le meilleur hôtel de l'endroit et elle est ravie. J'aimerai tant visiter les îles Grecques avant de mourir, mais c'est un rêve qui ne sera jamais exaucé.
Musée du stylo et de l'écriture
Vous savez que j'ai très envie d'acquérir une magnifique collection de stylos Waterman, les plus rares et les plus précieux. Je pourrai ainsi faire revivre le musée du Stylo sur une base thématique simple: tous les ans présenter le parcours complet de la production d'un grand constructeur, mais Schaeffer est moribond, Wahl-Eversharp, Conklin, ont disparu, Montblanc inaccessible, Parker dispersé, il ne reste que deux figures historiques dont on peut acquérir la production totale : Omas et Waterman.
Mon fils et mon entourage sont radicalement opposés à cette acquisition en temps de récession, alors qu'il vaut mieux se réserver pour des achats plus culturels. Ils ont sûrement raison. La seule possibilité envisageable est un doublement de la subvention versée au musée du stylo par Waterman et par Pilot. Subvention qui n'a jamais été réactualisée depuis dix ans, ce qui se justifiait étant donné le vol des principales pièces. Voici un cas que je puis d'autant moins résoudre, que je suis dans l'incertitude de mon sort. Il est évident qu'une telle revanche sur cette perte n'aurait de sens que si je suis vivant dans des conditions acceptables pendant une bonne année.
Photo de famille
J'ai eu la joie de recevoir une magnifique photo de la famille d'Henri Mathias et de sa chère épouse Anita, une fan de notre blog.. Elle représente pour moi le modèle de la famille idéale, telle qu'on n'en trouve que dans la province des villes du Nord. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur cette photo, pour se trouver moral remonté, après la description des fausses familles américaines basées sur le pouvoir, l'argent et le sexe.
Deux quatuors de Beethoven
Ce soir je me trouvais bien seul, alors j'ai écouté le splendide quatuor N°12, op.127. Beethoven l'écrivit dans le prolongement de la IXème Symphonie, et ce premier quatuor de la dernière période, est de proportions monumentales. Malheureusement j'ai beaucoup peiné à entendre toutes les notes. Trois hypothèses :
1. l'enregistrement et l' exécution sont confus,
2. mon installation vieille de décennies est morte
.3. Ma grand-mère était sourde comme un pot, mon père, comme Beethoven, il était normal que mon ouïe soit affectée par cette tare.
Et effectivement J'ai perdu une bonne partie de mes fréquences aiguës, ce qui est très gênant, car ce sont elles qui colorent la sonorité, donnent vie aux cordes et font entendre les sons cristallins du triangle et du carillon, ce qui me manque terriblement. Demain en arrivant à Paris, je mettrai sur ma chaîne les quatuors que je viens d'écouter, par le quatuor Amadeus ou tout autre bonne version.
CHRONIQUE
COULEUVRES ET LAPINS
Ce Dimanche, je devais recevoir trois visites :
Alexandre Del Valle, un courageux et talentueux spécialiste de l'Islam passionné par l'équilibre des forces et des idéologies qui broient les populations,
Pierre Seznek un ambitieux qui cherche frénétiquement à étendre son réseau de relations en Russie et son amie. Sezneck chante magnifiquement et a le don rare d'attirer à lui les plus somptueuses - et admirables - créatures. Sa dernière amie allie une beauté éblouissante à une vive intelligence et un charme irrésistible. En définitive, elle s'est décommandée, puis hier au dernier moment cela a été le tour de Pierre lui-même. Des lapins...
Cette semaine, le jeune homme dont il a été beaucoup question, dans ces derniers billets, m'a posé, lui, des lapins téléphoniques. Cela va plus loin, d'ailleurs car il s'est froidement assuré que je ne pourrai me dégager de son emprise, en me tendant un piège, puis en me faisant avaler des couleuvres. J'en ai beaucoup souffert, et il le sait.
C'est la même attitude méprisante qui, par mimétisme sans doute, affecte mes relations avec une de ses employées les plus efficaces, que j'ai pourtant aidé de mon mieux auprès de son patron. J'avouerai que je n'en fais pas grand cas, car cela dissipe les illusions que je pouvais nourrir sur cette femme intelligente qui s'est révélée une arriviste au petit pied.
DERNIERE MINUTE
Alexandre del Valle n'est pas venu! L'erreur ne vient pas de lui, le pauvre, mais de Pierre Seznek, qui a omis de l'avertir qu'il ne pourrait pas le véhiculer dans sa voiture, et n'a pas non plus jugé bon de m'avertir. Enfin, il faut de tout pour faire un monde, et il faut se fier à l'infiabilité de certains individus. Comme le dit Brecht,
comme on fait son lit on se couche, si quelqu'un doit crever, c'est toi !
Marina et Jean-Marie, avaient préparé un succulent repas pour Del Valle et nous devrons le consommer demain, si nous sommes toujours à Deauville, car il est possible que je parte à Paris. C'est demain en effet que je saurai à quelle sauce je serai mangé et quand je serai opéré, si l'opération est possible. Ils se sont tous donné beaucoup de mal. Socrate voulait m'emmener en Israël où il connaît les meilleurs chirurgiens, mais ici, j'ai des attaches, je ne suis pas un numéro pour le Professeur Paul. Je me souviens que Sergei Pugatchev ne jurait que par un procédé censé vous guérir instantanément. Il suffisait d'appliquer le principe selon lequel une très forte fièvre tuait les virus. On vous portait le sang pendant quelques instants à une température non pas de 40° mais de 60°. Certes on avait de fortes chances d'y laisser la peau, mais avec la satisfaction de tuer cette saloperie de virus!
J'en serai quitte pour aller au cinéma, ce qui m'arrive une fois par an ! Dans le corps du billet j'ai l'intention de transférer mes impressions sur Stefan Zweig, dont je viens de lire "Les vingt quatre heures de la vie d'une femme".
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Saturday, 6 June 2009
CHRONIQUE
VARIA
Dernières nouvelles de l'avion Rio-Paris.
On vient de retrouver des sièges, une valise contenant un billet de l'avion, un ordinateur, etc. Les bas-fonds viennent de rejeter des épaves qui nous renseignent su le lieu exact où l'avion s'est englouti. Pourquoi pas la boite noire dans une semaine, ... où un an?
Les dernières données laissent peu de place au doute. La source se trouve dans les pannes électriques en série qui ont faussé les informations délivrées au pilote et qui l'ont fait se précipiter dans la zone qu'il fallait absolument éviter.
HYPOTHESES SUR LES CAUSES DE L'ACCIDENT
L'une d'entre elles me paraît s'imposer par sa simplicité. Réfléchissons : ni la qualité, ni la robustesse de l'avion, réussite totale, ne peuvent être incriminées. D'autre part, les sources de l'accident sont des erreurs du système et non pas une, mais plusieurs. Dans la préhistoire de l'aviation (c'est à dire voici une ou deux décennies) le pilote contrôlait physiquement l'avion, lorsqu'un phénomène anormal se produisait, il le sentait physiquement, a manette vibrait dans ses mains exercées. Aujourd'hui tout est confié à des automatismes et le contact est coupé entre l'homme et son intuition et les systèmes électroniques de plus en plus compliqués et difficiles à maintenir. Le mot est lâché : maintenance. Ne nous cachons pas derrière le petit doigt, nous savons tous que aussi bien dans l'informatique, que dans la chirurgie et la médecine, ou encore l'entretien des ascenseurs et des voitures, une maintenance à la fois compétente et continue est indispensable. Nous savons aussi que ce temps de maintenance est compromis par le temps passé en négociations syndicales et sociales, joint par une qualité de plus en plus faible du personnel, un manque de responsabilité notoire, une bureaucratie galopante. Toutes ces caractéristiques sont propres à la France, qui constitue la triste exception en Europe.
Or il ne s'agit pas de choses dont on ose parler, car cela signifierait que nous devons éviter de tomber en panne en France, et qu'il vaut mieux emprunter des avions maintenus dans d'autres pays plus sérieux.
LA RÉGRESSION TECHNOLOGIQUE
Sous l'influence de la mode et de l'arriération mentale des esprits, on complique pour des raisons futiles des systèmes dont on veut améliorer la paille au détriment de la poutre.
Savez-vous par exemple que la viande et le poisson ne se conservent dans un réfrigérateur que dans une fourchette de température comprise entre 2 et 4°? Au dessus les victuailles pourrissent et portent gravement atteinte à votre santé. Qui donc achète un thermomètre de congélateur et teste la température? Les anciens réfrigérateurs descendent sans effort aux environs de 0°. Mais depuis, l'interdiction d'utiliser le fréon de jadis par crainte de d'altérer la couche d'ozone, empêche la plupart des réfrigérateurs de descendre au dessous de 7°
Les exemples abondent : protections des piscines pour éviter aux parents d'avoir à surveiller leurs bambins, ce qui fait que si l'un se noie, on perdra un temps précieux pour accéder à la piscine.
Le cas des ascenseurs est encore plus éloquent. Jadis, et cela existe encore aujourd'hui, dans certains immeubles traditionnels, les ascenseurs tombaient rarement en panne. Les cabines étaient visibles des escaliers, et une simple manipulation permettait à la concierge avec une rudimentaire manivelle de libérer le passager. Aujourd'hui tout est confié aux techniciens et on peut mourir étouffés, sans que nul ne s'en aperçoive. On oublie qu'il y a des agoraphobes, des cardiaques, des bébés, des gens qui veulent satisfaire des besoins naturels...
Jerzy Kosinski dans "Cockpit" raconte que pour un baroudeur endurci, ayant traversé indemne les situations les plus traumatisantes, la seule chose terrorisante était de se trouver enfermé dans ces cabines étanches, dépendant des instruments d'alarme et de la disponibilité des techniciens.
Même phénomène que pour les avions ou les réfrigérateurs : l'appareil sitôt réparé retombe en panne. Mon fils me racontait qu'à Londres, la situation est pire que chez nous, et qu'il faut des manipulations très complexes informatiques pour accéder à un étage, sans possibilité de rectifier une erreur. Le meilleur des mondes, quoi !
Friday, 5 June 2009
CHRONIQUE
EN ÉCOUTANT LE DERNIER QUATUOR
Vous avez deviné, c'est au dernier quatuor Op.135 de Beethoven que je fais allusion, celui qui annonce déjà la Xème Symphonie.
Je vous convie à l'écouter avec moi ce soir.
Pourquoi, contrairement à mes principes qui exigent que l'on procède par ordre chronologique, l'op 106, la terrible Hammerklavier ne prenant son sens qu'à la suite de l'Appassionata Op.57 par exemple, pourquoi commencer le massif imposant des quatuors qui balayent toute la carrière de Beethoven, par le tout dernier?
C'est tout simplement parce que c'est le premier. Le premier non pas d'un nouveau style, d'une nouvelle manière de Beethoven mais d'un compositeur inconnu dont a accouché le Beethoven que nous connaissons. Appelons-le Beethoven II. On peut à la rigueur reconnaître l'influence de Beethoven I dont il est l'héritier, mais pas davantage que celle de Haydn pour la Sonate Pathétique. Toute influence sera radicalement balayée avec ce que nous savons de la Xème Symphonie (Le CD indispensable dirigé par Wynn Morris).
Oubliez donc tout ce qui a précédé ce quatuor, puisque rien ne l'a précédé. Oubliez tout et ouvrez votre coeur et vos oreilles. "Que du coeur cela aille au coeur" écrivait Beethoven à propos de la "Missa Solemnis", mais le message émotionnel, subjectif, personnel du compositeur à l'auditeur, était véhiculé par une musique dont la volonté d'expression était affirmée, qui se lamentait, se révoltait, qui explosait triomphalement. Rien de tel dans ce quatuor 0 : aucune volonté d'expression, tout "sottovoce", lisse, introverti, avec de soudains cris d'angoisse fff, vite réprimés, et une fin dansante comme le "Printemps" de Botticcelli de quelques mesures qui prend son vol avant d'être tranché net. Mes chers amis, Beethoven, qui comme je vous l’ai déjà écrit est le e prédécesseur antagoniste du premier quatuor de Beethoven II, l’héritier du compositeur qui nous est familier.
A Deauville j’ai déniché dans un placard l’intégrale par le quatuor Végh, chez Valois-Auvidis, réalisé de 1972 à 1974 à La Chaux-de-fonds en Suisse. Ma chaine est un vieux coucou d’il y a trente ans, hérissé de réglages compliqués et de cadrans luminescents, très à la mode en ce temps-là et flanqué de deux boites à chaussures pompeusement dénommées Hauts-Parleurs, qui ne parvient pas à tomber en panne . Elle s’accroche à la vie, ma chaîne, elle ne veut pas être jetée au rebut !.
Pour autant que je puisse juger l’exécution des Végh m’a semblé confuse, brouillonne, bien inférieure à celle du quatuor Amadeus, dont j’ai conservé un souvenir impérissable. Evidemment Kolich ou à défaut Juillard sont la référence, mais est-il possible de se les procurer ?
En écoutant les effluves nostalgiques , tantôt désespérés à l’étouffée, tantôt d’une joie , ambiguë interrompus par des clameurs déchirantes, cris inhumains de bête blessée, je faillis pleurer malgré que j’en aie. Sandrine me manqua affreusement, la seule avec qui je puis partager pleinement la découverte de la beauté à l’état naissant. Elle part pour prendre des vacances pleinement méritées, mais sans elle je me sens si seul, si démuni. Ma sœur vit beaucoup plus durement que moi sa solitude. Elle est tournée vers les autres, les relations authentiques, le dialogue sur un plan spirituel élevé. Au bout de je ne sais combien d’efforts, Arnaud Mulliez au téléphone m’a enseigné à établir sur word le texte que je vous destinais et que j’ai dû recommencer en pure perte, au moins quatre fois. Il m’a appris comment effectuer mon copier coller, et ce n’était guère aisé avec un nul, réfractaire aux délices des logiciels contemporains.
Hier soir, vous confié-je, entre chien et loup, lorsque les silhouettes noires des villas normande se découpent en ombres sur un ciel d’une luminosité à la Magritte, j’écoutai le dernier quatuor de Beethoven. et j’ai relu le texte perspicace de Brigitte Massin qui a su entrevoir le côté prophétique, novateur, et il faut bien le dire « anormal » de cette œuvre généralement considérée avec condescendance comme une forme de lassitude pour le genre où le maître a excellé, ou encore un épuisement des forces créatives.
Il est effectivement intéressant de comparer un monument comme la Symphonie avec Chœurs et une miniature comme la dernière œuvre du compositeur. Tout dépend de quelle manière on la perçoit. La réaction première, encore plus marquée lorsqu’on la compare à l’autre pour chœur dont il ne subsiste que des lambeaux est la déception. Mais la réaction perspicace est au contraire la surprise, la stupéfaction d'une technique, d'une vision, d'une conception de la musique, opposées, pis encore, étrangères l'une à l'autre.
Thursday, 4 June 2009
CHRONIQUE
Fragments épars
Je me débats encore avec mon Apple. J'ai demandé à Michel de se rendre chez Apple et de se faire expliquer les rudiments, ce qui est juste nécessaire pour consulter mon blog, l'éditer, contrôler la taille et la couleur des caractères, et diffuser sur le web. Je sais que c'est une tâche qu'il n'aime pas, aussi s'est-il contenté de téléphoner ) Apple qui lui a conseillé de se brancher sur la hot line, ou d'apporter l'ordinateur. Autre suggestion, due à Jacques Pozzetto: demandez au Syndicat d'initiative de Deauville, l'adresse d'un informaticien. Avec cela, me voici bien avancé. Je vais essayer à titre de test, d'enregistrer ces quelques lignes puis de revenir au weblog.
Apparemment cela a fonctionné. Pour combien de temps?
ALEXANDRE PUGACHEV
Les Echos ont mal orthographié son nom (devenu Pugatchev) Le fils de mon ami Sergei, et mon disciple préféré, a eu droit à une page entière des "Echos", où la photo le montre tout à fait à son avantage, c'est-à-dire tel qu'il est, contrairement à une affreuse photo parue dans le "Figaro".
Au fond il est possible que les deux images montrent des aspects antinomiques de son caractère. la dernière voit un être rougeaud, la figure carrée, la mâchoire lourde presque mussolinienne, le regard triomphaliste, et brutal, antipathique, presque stalinien. J'avoue ne pas avoir reconnu en lui le jeune homme que j'apprécie au point de lui donner une partie de mes biens culturels les plus précieux, qui se propose de prendre en charge la troisième fondation, lui-même avide de culture et de beauté. Alexandre est froid, voire glacial, gros travailleur, le sens de l'autorité, respecté des petits, de plain pied avec ceux de la base qui par leur travail font marcher l'entreprise, mais craint par les vizirs, les diplômés paresseux et condescendants.
Mais Alexandre n'a rien du bon jeune homme des "Echos". Certes il a la race d'un prince, qu'il tient de son père, que vous avez vu dans le blog (album de famille). Une élégance suprême, mais aussi une faculté étonnante de transformation. Caméléon, il peut revêtir la physionomie d'un jeune un peu timide, naïf, hésitant, modeste, au sourire désarmant. C'est cet aspect qu'il nous montre dans la photo des "echos" d'aujourd'hui. Il devait venir passer la journée avec moi à Deauville, mais il est resté chez lui, terrassé par la grippe, que j'espère non porcine, ni mexicaine, ni aviaire, ni A etc...
LA DISPARITION DE L'AIRBUS
Que voici un excellent cas de désinformation. La palme revient au journal "le Monde" qui est passé maître en la matière. Il annonce en page-titre un papier sur les différentes hypothèses possibles. Mais en fait il ne donne que les informations officielles les plus neutres, sans le moindre travail contradictoire. Néanmoins, même de la prose aseptisée du journal bien-pensant, on peut tirer des indices.
1. Au début on a invoqué la foudre comme cause de la catastrophe, alors que les officiels qui ont émis cette cause avec aplomb, savaient fort bien que même les éclairs les plus violents, ne sauraient affecter la sécurité d'un avion tel l'Airbus vraie cage de Faraday volante, la foudre est un phénomène routinier banal. Pourquoi donner au public comme raison la plus probable, la moins probable, si ce n'est pour distraire l'attention d'autres causes possibles?
Consulter la suite dans le corps du billet.
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Wednesday, 3 June 2009
CHRONIQUE
MEMOIRE
Je me vois forcé, informatique oblige, de reporter la suite du 2 juin 2009 au billet d'aujourd'hui. Je n'ai trouvé personne pour m'expliquer les données les plus sommaires qui permettent de contrôler mon apple. J'ai fini par utiliser les grands moyens, qui sont aussi les plus frustes. Demain, j'envoie Michel chez Apple et qu'il voient comment ils s'y prennent dans leur Mac,
1. Pour entrer dans mon blog.
2. Pour éditer un nouveau billet.
3. pour savoir comment afficher la boite à outils : taille des caractères, gras, italique, couleur.
4. comment reporter ce que l'on vient d'enregistrer dans le blog.
5. Comment arrêter l'ordinateur.
Demain je vois mon petit fils adoptif, Alexandre Pugachev. Il devait venir Lundi, mais une grippe l'en a empêché... et j'avoue que je n'avais aucune envie qu'il me la passe. Demain ce sera différent. Si le temps est aussi radieux que ces jours bénis, nous pourrons déjeuner dehors, et converser dans mon minuscule jardin.
Cette rencontre est indispensable car je veux être fixé sur sa décision d'acheter un appartement auprès de moi, comme son père le sénateur le désire, ceci étant préalable au don que je lui fais de la plupart de mes manuscrits qu'il faudra bien les mettre quelque part.
Et puis je voudrais savoir ce qui va advenir des livres et manuscrits qui constituent l'essentiel de la Troisième Fondation, celle qui sera le point de départ d'une brillante carrière de mécène, dans la lignée des Thyssen ou des Getty. Honneur digne de la glorieuse famille des Pugachev, qui, on le sait, ont joué un rôle important dans l'histoire de la Russie.
Il était prévu qu'il achète le totalité de la collection, mais bien qu'il m'assurât à plusieurs reprises que je pouvais compter dessus, ce qu'il confirma à Clavreuil le libraire de référence, j'imaginai au cas où il reviendrait sur sa décision, plusieurs tranches par ordre d'importance, qui nous rendront crédible pour faire patienter les marchand sérieux. La 1ère tranche absolument déterminante est chez Clavreuil : Copernic, l'héliocentrisme, 'Christophe Colomb, la découverte de l'Amérique, Galilée, les dialogues, Grolier, le dernier volume de la série, et le plus beau. Chez Heribert Tenscher : le psautier byzantin du XIIème siècle, le manuscrit en lettres d'or de Padoue, de 1380.
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