CHRONIQUE
Fragments épars
Je me débats encore avec mon Apple. J'ai demandé à Michel de se rendre chez Apple et de se faire expliquer les rudiments, ce qui est juste nécessaire pour consulter mon blog, l'éditer, contrôler la taille et la couleur des caractères, et diffuser sur le web. Je sais que c'est une tâche qu'il n'aime pas, aussi s'est-il contenté de téléphoner ) Apple qui lui a conseillé de se brancher sur la hot line, ou d'apporter l'ordinateur. Autre suggestion, due à Jacques Pozzetto: demandez au Syndicat d'initiative de Deauville, l'adresse d'un informaticien. Avec cela, me voici bien avancé. Je vais essayer à titre de test, d'enregistrer ces quelques lignes puis de revenir au weblog.
Apparemment cela a fonctionné. Pour combien de temps?
ALEXANDRE PUGACHEV
Les Echos ont mal orthographié son nom (devenu Pugatchev) Le fils de mon ami Sergei, et mon disciple préféré, a eu droit à une page entière des "Echos", où la photo le montre tout à fait à son avantage, c'est-à-dire tel qu'il est, contrairement à une affreuse photo parue dans le "Figaro".
Au fond il est possible que les deux images montrent des aspects antinomiques de son caractère. la dernière voit un être rougeaud, la figure carrée, la mâchoire lourde presque mussolinienne, le regard triomphaliste, et brutal, antipathique, presque stalinien. J'avoue ne pas avoir reconnu en lui le jeune homme que j'apprécie au point de lui donner une partie de mes biens culturels les plus précieux, qui se propose de prendre en charge la troisième fondation, lui-même avide de culture et de beauté. Alexandre est froid, voire glacial, gros travailleur, le sens de l'autorité, respecté des petits, de plain pied avec ceux de la base qui par leur travail font marcher l'entreprise, mais craint par les vizirs, les diplômés paresseux et condescendants.
Mais Alexandre n'a rien du bon jeune homme des "Echos". Certes il a la race d'un prince, qu'il tient de son père, que vous avez vu dans le blog (album de famille). Une élégance suprême, mais aussi une faculté étonnante de transformation. Caméléon, il peut revêtir la physionomie d'un jeune un peu timide, naïf, hésitant, modeste, au sourire désarmant. C'est cet aspect qu'il nous montre dans la photo des "echos" d'aujourd'hui. Il devait venir passer la journée avec moi à Deauville, mais il est resté chez lui, terrassé par la grippe, que j'espère non porcine, ni mexicaine, ni aviaire, ni A etc...
LA DISPARITION DE L'AIRBUS
Que voici un excellent cas de désinformation. La palme revient au journal "le Monde" qui est passé maître en la matière. Il annonce en page-titre un papier sur les différentes hypothèses possibles. Mais en fait il ne donne que les informations officielles les plus neutres, sans le moindre travail contradictoire. Néanmoins, même de la prose aseptisée du journal bien-pensant, on peut tirer des indices.
1. Au début on a invoqué la foudre comme cause de la catastrophe, alors que les officiels qui ont émis cette cause avec aplomb, savaient fort bien que même les éclairs les plus violents, ne sauraient affecter la sécurité d'un avion tel l'Airbus vraie cage de Faraday volante, la foudre est un phénomène routinier banal. Pourquoi donner au public comme raison la plus probable, la moins probable, si ce n'est pour distraire l'attention d'autres causes possibles?
Consulter la suite dans le corps du billet.
L'ACCIDENT DE L'AIRBUS.
"HYPOTHÈSES"
2. On apprend que les signaux automatiques émis par le système de contrôle de l'avion, font état de "nombreux dysfonctionnements majeurs affectant les systèmes". Or, contrairement les interprétations dominantes, ces dysfonctionnements ne sont pas dûs à la foudre, ni à la violence du cumulus Nimbus que l'on n'a pas su éviter. Une erreur de conception de l'Airbus serait étonnant dans le modèle amiral de l'aviation française, et l'appareil n'avait que trois années de vol. il faut donc inverser la proposition. C'est à cause des défaillances techniques que le pilote n'a pu, ainsi qu'il est de règle, contourner le cumulus nimbus.
Evidemment Joseph Conrad dans Typhon a dressé le portrait d'un pilote obtus qui, plutôt que de perdre quelques miles en contournant le cyclone, fonce intrépidement dessus avec les conséquences que l'on imagine. Mais les pilotes de l'Airbus ont fait des études, ils ont été sélectionnés parmi l'élite de la profession. Ils ont donc été trahis par une défaillance qui affectait le radar.
Quel est la conclusion à tirer de ces premières informations? : Erreur de maintenance, contrôle défectueux des systèmes électroniques.
3. Autre information : on est étonnés d'apprendre que l'avion a comme explosé avant de toucher l'eau. On a trouvé des fragments très importants de fuselage, des sièges, qui laissent supposer une explosion non expliquée. On a aussi le témoignage d'un pilote qui se trouvait à proximité, qui a vu des traînées oranges sillonner la surface de l'eau.
4. Désinformation: on invoque la zone maudite de cette région, où des navires ont trouvé la perdition... dans le XVIIIème siècle!
Truth is the daughter of Time. C'est le titre de l'excellent policier historique de Joséphie Tee. Attendons...
B.Lussato. 02h30