Bouillon de culture
Tuesday, 7 April 2009
CHRONIQUE
Le "name dropping"
Fausse monnaie des Public Relations.
Ce serait comique si ce n'était attristant. Les "name droppers" sont des gens qui font sonner le nom de relations prestigieuses ou encore qui se targuent de connaître intimement un haut personnage. Molière les a portaiturés avec sa verve dans plusieurs comédies, dont Les Facheux, Le Bourgeois Gentilhomme et La Comtesse d'Escarbagnas. Rappelez vous que de même que je vous ai recommandé d'écouter toutes les sonates de Beethoven, je vous ai donné depuis longtemps le conseil pressant de lire toute l'intégrale Molière ou Shakespeare, dans l'ordre chronologique de création.
Bien entendu, point de Dorante sans Bourgeois Gentilhomme. Les agents d'influence réelle ou supposée n'existeraient pas sans des dupes naïves, qui pourtant se révèlent rouées dans la conduites de leurs affaires. "J'ai parlé ce matin de vous à l'Elysée au petit lever du président... " " Bolloré, Dassault et Pinault me mangent dans la main" ... "Je travaille pour vous dans l'ombre et cela portera ses fruits, cela me coûte beaucoup de peine". Quelque fois ces coutisans arrivistes se mêlent les pinceaux. L'un d'eux, récemment, se targuait de connaître intimement Socrate. Puis, le jour d'après, sans pudeur, il me demanda comme un insigne service : présentez-moi Socrate!
Les gens qui gravitent dans les coulisses du pouvoir, font miroiter les services qu'ils ont donné dans l'ombre et en profitent pour se faire inviter dans les meilleurs restaurants de la Capitale. Allez n'importe quand, à une heure par exemple chez Taillevant, ou chez Goumard par exemple. Faites mine de commander en demandant à étudier le menu et décampez avant que le serveur vienne prendre la commande. Vous verrez surtout une clientèle masculine, sérieuse et cravatée, absorbée dans une négociation serrée sur ... le choix du grand crû. Le plus austère, le plus sérieux, tiré à quatre épingles, celui-là est sans doute le parasite, l'autre le plus relâché, la dupe.
Vous avez honte pour moi? Vous avez raison. Mes conseils ne sont guère moraux et donnent dans le minable! Mais la faim justifie les moyens. ... et mes trucs sont bien utiles pour se faire une idée de la société et de toutes ses strates.
FERMETURE DES FRONTIÈRES CULTURELLES
Lorsque j'étais plus jeune, le me constituai une belle bibliothèque sur les peintures chinoises et les paravents japonais. Tous ces ouvrages faisaient la part belle aux oeuvres appartenant au musée de Formose. (Aujourd'hui Taiwan). C'est pourquoi je secommandai à mon fils de rendre visite à ce musée et de se procurer les catalogues.En lisant attentivement ces derniers, je compris que le musée voulait conserver jalousement la diffusion des illustrations des oeuvres asiatiques. Je pris le livre-monument- en vente à un prix raisonnable à la librairie du Musée Guimet, - sur l'Asie orientale. Mon intuition se révéla juste. Aucune des oeuvres produites ne proveanit de Formose. Le résultat était navrant : aucune oeuvre importante et signée, datant avant le XVIII eme siècle n'était reproduite. Cela montre la suprématie confinant le monopole du Musée du Palais en ce qui concerne la grande peinture chinoise. Il n'est pas, comme l'annonce modestement le catalogue, l'un des plus grands musées sur l'art chinois, il est le seul dans le monde à posséder de telles richesses.
Sunday, 5 April 2009
CHRONIQUE
Comment accéder à la haute culture?
Cette interrogation ne cesse de se répéter incessament autour de moi,par des jeunes insatisfaits par une vie matérielle pauvre et qui ne donne même plus l'avantage de subvenir pleinement à leurs besoins vitaux. Quel but et pourquoi lutter? Ces jeunes pressentent que l'acquisition d'un solide fond culturel peut leur apporter des satisfactions qui équilibrent la mécanisation quotidienne. Ils ont raison. Mais comment à partir de zéro, accéder au royaume magique du génie des grands peintres, des grands musiciens, des grands écrivains. Est-ce possible? Ma réponse est encore oui, et ce billet est consacré à cette question primordiale.
NOTE :Je vous engage vivement de revoir le billet du 4 avril 2009 :les leçons d'un échec que j'ai refait de fond en comble avec beaucoup d'images à l'appui.
Ceux qui habitent la capitale où à la rigueur dans une métropole culturelle commeLille, sont avantagés par rapport aux autres. Ils seraient d'autant plus impardonnables de ne pas saisir les occasions quand elles se présentent. Paris, évidemment domine tout, centralisation oblige.Elle possède le plus beau Musée du monde, Le Louvre, mais comment ne pas s'y perdre. Beaubourg est également une mine d'enseignements et sa librairie est remarquable. On y trouve des DVD culturels et des livres pour enfants. Mais bien plus commode est le MAM, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Avenue du Président Wilson, dont la librairie est très éclectique.Le palais de Tokyo, en face est à fuir pour sa vulgarité et sa nullité. La collection d'Art Moderne et contemporaine est bien présentée et largement suffisante en dépit de son exiguïté pour offrir un panorama très complet de l'Art moderne et contemporain. Au moins le parcours est pédagogique et bien mis en valeur pour le profane. Actuellement il ne faut pas manquer l'exposition De Chirico, un des fondateurs de l'Art moderne. Il faut également fréquenter les petits musées comme le Musée Marmottan au Ranelagh et le musée Guimet Place d'Iena.
Bien entendu, on ne saurait demander plus à ces visites qu'une imprégnation, un premier contact physique, une première sensation, un affinement de l'oeil. Mais c'est assez pour vous inciter à aller plus loin. J'ai essayé de trouver pour vous des livres de décodage, du style "comment regarder un tableau" qui sont très bien faits. Tous sont en rupture de stock, ce qui en dit long sur leur succès. Peut-être les trouverez-vous à la Librairie de Beaubourg. Au Grand Palais se tient l'exposition Warhol, et surtout au merveilleux petit Musée Maillol, rue du Bac, l'exposition de la collection Costakis sur l'Avant-Garde Russe, à ne pas manquer absolument, car une bonne partie de l'art et du design du XXIe siècle, puis ses racines dans les oeuvres de Rodchenko, de El Lissitzky, son suiveur, et d'Alexandra Exter, pour ne citer que les principaux. N'oubliez pasnon plus les deux ouvrages qui a mon sens constituent la meilleure introduction à la juste manière de regarder et de comprendre : le livre de Pierre Bergé sur la collection Yves Saint Laurent Pierre Bergé, plus difficile et plus profond, le livre de Pierre Boulez " Klee, le pays fertile ". Si vous avez des difficultés de compréhension n'hésitez pas à me poser des questions, pour le plus grand profit des internautes.
Ceci est pour l'oeil. Quid pour l'oreille? C'est là que les difficultés commencent car si on peut voir cent fois un tableau, on ne peut entendre cent fois une symphonie !
On doit se rabattre sur des recettes de cuisine. Les miennes sont larges mais très exigeantes. Nous sommes à une époque où nous sommes litteralement pollués par le bruit, et de la musique de fond de poubelle. Et il est si facile, la mode aidant, de céder au moche, à l'hideux, au minable ! Or rappelez-vous des paroles de Buddha : les objets impurs s'entourent d'hommes impurs.Il n'y a pas de place pour eux dans ce blog, il en est tant d'autres plus glamour, plus distrayants,plus alléchants ! J'ai concocté pour vous des mesures négatives, après quoi le vid étant fait sur le moche, on peut s'attaquer au beau et devenir apte à comprendre la "grande musique" qui est loin d'être rébarbative, bien au contraire. Et qu'on ne dise pas que j'ai la sciences infuse ! Mes propos sont d'une extrême banalité et il vont tellement de soi pour les connaisseurs et les nombreuxamareurs de musique classique, qu'ils ne daignent pas tendre la main à ce qu'ils nomment des néophytes, des barbares, dou qu'ils ignorent tout simplement.Ces règles négatives, je dirais hygiéniques sont surtout valables pour les enfants dès leur jeune âge car ils sont vulnérables et absorbent tout sans discrimination, comme des éponges.
Baste de considérations générales et de préambules, venons-en au fait !
MESURES NÉGATIVES
Une baignoire pleine d'eau sale et contaminée n'est pas plus nocive qu'une baignoire remplie d'eau non potable au tiers! L'eau est propre ou est contaminée, il n'y a pas d'intermédiaire!
De même il faut éviter la musique polluée, commerciale, alléchante mais facile pour les paresseux. Il faut se garder chez soi de faire entrer ce genre d'horreur sous le faux prétexte qu'il faut se distraire. On prend vite des habitudes de paresse.
Le plus grand regret de ma vie, est les années que j'ai perdu dans le cocon familial : je lisais tous les SAS (vous savez, le Prince Malko Linge et ses aventures sexuelles, et comme tout va de pair dans ma barbarie, il se meublait chez Romeo rue Saint Antoine, le magasin des nababs du pétrole). Ou alors des policiers de la même eau. Boileau et Narcéjac étaient presque trop intellectuels pour moi. Mon idéal ? Passer des journées à me bronzer au soleil, en attendant un succulent repas de saucisses et de choucroute. Ma femme était allemande). J'avais grossi, j'affichais un bonheur bestial ... et je finis par perdre plusieurs de mes clients ! Ne croyez pas que je suis vraiment cultivé. A cause de ces années perdues, ce manque de curiosité pour la musique contemporaine, pour la poésie, pour la littérature de mon temps, je vécus sur mon fonds acquis pendant mon adolescence, pendant la guerre où j'étais protégé de ces attaques. Ma culture est donc pleine de trous, que j'essaie depuis quelques années de ravauder péniblement. Mieux vaut tard que jamais. Mais à présent que je fais des efforts et que je finis par découvrir de nouveaux territoires, quel émerveillement! Quelle joie pure. Quelle énergie infusée par les génies que je cotoie maintenant!
Donc premier conseil, ne suivez pas mon triste exemple, vous qui êtes encore jeunes et perméables. Les voies du paradis sont malaisées. L'autoroute mène à l'enfer !
Consacrez chaque moment de disponible pour vous familiariser avec les chefs d'oeuvre de notre temps ou du pasé, de toute culture et de toute civilisation. Ils vous rendront la monnaire au centuple et plus vite que vous ne le pensez.
Si vous allez au duomo de Pise, vous devrez payer, pour vous trouver devant une armée de touriste devant des machines à sous. N'est-ce pas un sacrilège? Que reste-t-il de la noblesse et de la saintetné du lieu?
Il en est de même de ceux qui écoutent, l'i-phone vissé à l'oreille ou comme musique de fond, de l'admirable musique nécessitant respect et attention. Si vous avez besoin d'un bruit de fond,les grands compositeurs comme Chopin, Mozart, ou Debussy, Johann Strauss, en ont composé pour remplir cette fonction. Profitez-en.
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Saturday, 4 April 2009
CHRONIQUE
Les leçons d'un échec
Errare humanum est, perseverare diabolicum. Un jeune homme plein d'entregent, les dents longues et ambitieux est venu me voir en faisant du "name dropping". Il se targuait de connaître bien, voire d'avoir la confiance, de gens qu'il connaissait à peine. Il essaya d'obtenir quelque avantage de moi, en vantant ses hautes connections. Je le mis en flagrant délit, et lui reprochait durement ces défauts véniels peut-être,mais qui détruisent une carrière. A ma grande suprise il fit amende honorable et changea instantanément de comportement, ce que des amis notèrent aussitôt. Il redevenait recommandable.Mieux encore, il rendit l'ascenseur le lendemain en me présentant un homme important, qu'il connaissait vraiment. Une leçon à tirer de cet incident, est qu'il faut toujours donner à une personne que nous avons mal jugé une chance de se rattraper, à condition que toute honte bue, il reconnaisse ses lacunes et se promette de les pallier.
RECTIFICATION AU 8 AVRIL 2009
Il ne faut pas chanter victoire trop tôt. Le premier mouvement de bonne volonté passé, il est tentant de retomber dans ces ornières. Donc restez toujours aux aguets; le sang du loup peut à l'improviste reprendre le dessus dans votre dogue familier. Il faut laisser le temps au temps pour que le mauvais pli au pantalon disparaisse.
Lire la suite dans le corps du billet.
LA PERTE DE LA DEUXIÈME FONDATION
J'ai accusé fortement la perte de cette deuxième fondation à laquelle je tenais beaucoup et je pense que l'immense fatigque que j'éprouve en ce moment a une part pychosomatique. Je m'en veux, mais qu'y faire?
A quelque chose, malheur est bon cependant. L'effort de constitution de cette fondation m'a obligé à apprendre toutes sortes de matières pour lesquelles j'avais certes de l'attirance mais afin de passer à un stade à peu près professionnel. Citons : la numismatique, les manuscrits à peinture, l'écriture et le papier, la bibliophilie de haut niveau... Ce n'est pas rien et c'est une richesse que nul ne pourra me confisquer. J'aimerais dans ce billet vous exposer brievement en quoi consiste cette deuxième fondation et de vous faire comprendre pourquoi sa disparition privera les gens désireux de s'élever, d'une petite lumière d'humanisme et de culture.
Ci-dessus, vous avez un exemple d'une pièce de la deuxième fondation. Ce livre d'heures datant de 1380, est unique au monde par son texte inscrit en lettres d'or en relief, travail gigantesque et qui impressionne tous ceux qui ont eu le privilège de le contempler. La reproduction ci-dessus ne donne qu'une pâle idée du tour de force que représente ce manuscrit,par ailleurs orné de merveilleuses miniatures. Ce trésor une fois vendu (à un musée, ou une fondation américaine, on s'en doute), on ne pourra plus jamais le revoir à moins de montrer patte blanche aux conservateurs et avoir de hautes relations parmi les érudits. Dans la seconde fondation, il aurait été mis à la disposition, dans une enceinte intime et conviviale, des amateurs quelle que soit leur origine et leur statut : garçon livreur ou médiévaliste. Lorsqu'on pense que la deuxième fondation devait comprendre plusieurs centaines de ces trésors on comprendra mieux l'abnégation et le soutien des grands marchands comme Stéphane Clavreuil ou Heribert Tenscher, qui ont retenu ces pièces exceptionnelles en attendant le moment - proche j'espère - ou je pourrai persuader un sponsor cultivé et ouvert de m'aider dans cette entreprise unique.
Pour avoir accès au plan et à la logique de la deuxième fondation, continuez à lire.
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Wednesday, 1 April 2009
CHRONIQUE
Repartir de zéro
Socrate ayant décliné son offre de m'aider à créer la deuxième fondation, pour des raisons valables d'ailleurs, je me refuse de baisser les bras. Sur ces entrefaîtes Kimyasu Tatzuno vient me voir pour me proposer une alternative à la collection Omas.
Vous savez peut-être que j'avais la collection d'instruments d'écriture la plus complète et la plus pédagogique du monde. Aucune ne pouvait rivaliser avec son importance culturelle et sa variété. Commes vous le savez, elle a été volée en 2001 au cours d'un hold-up qui m'a expédié à l'hopital. Aujourd'hui il est totalement impossible de la reconstituer tellement il y a de pièces uniques, jalons du développement qui devait mener de la plume d'oie au stylo à bille. Heureusement cinq ouvrages sont parus sur le Musée du stylo et de l'écriture. Le titre complet du musée montre qu'il est dédié à la mémoire d'Armando Simoni, un créateur extraordinaire qui porta l'instrument d'écriture à sont plus haut standard d'excellence, concurrencé seulement par les stlos de laques Namiki (produits par Pilot). Je ne me suis jamais consolé de la perte de ces douze ans d'efforts accomplis avec le maïtre Kimyasu Tatzuno. et voici une occasion qui relance ce musée sur de nouvelles bases, tout à fait différentes. L'ancien Musée du stylo, ayant son siège 3,Rue Guy de Maupassant, montrait année par année l'évolution lente et graduelle des techniques, toutes marques confondues, ce qui permettait de mettre en lumière les influences réciproques. La plupart des collectionneurs fot partir le premier stylo de l'année 1982, qui a vu la naissance du premier Waterman, pièce historique mythique. Mais le musée a exposé toute une série d'intermédiaires entre le Bion du XVIIIème siècle et le premier Waterman, qui est non pas un point de départ, mais un point d'aboutissement. Il me reste encore deux superbes bions, toutes les étapes intermédiaires ayant été volées et introuvables. Onpense que la collection se trouve en Biélorussie, après avoir transité par un recéleur de Hanovre, avec la complicité probables des autorités de cette ville très particulière qui a interdit les policiers français de s'en emparer quand ils étaient encore exposés en vitrine. Bel exemple de corruption.
Et voici que Raffaella Simoni-Bernardi, la fille du cavaliere Armando Simoni, et toujours en activité, décide de proposer à ma fondation d'UCCLE d'acquérir la totalité du fonds historique de la production d'Omas, marque du Cavaliere. Ceci est à la fois alléchant mais d'une part ne fait partie de notre plan d'acquisition consacré aux Mingei et à l'Art de l'Himalaya, et rique de dépasser nos moyens, concentrés sur ces deux niches, d'autre part ne correspond pas à une logique quelconque, la collection principale ayant disparu.
Kimyasu Tatsuno, consulté , est réticent. Le grand public ne connaît pas OMAS et l'effet d'attraction peut s'en trouver affecté. Tatsuno préfererait pour la même somme constituer un ensembles de plus belles pièces de Waterman et de Parker. En effet d'une part, le musée principal ne s'était guère soucié d'avoir un panorama des pièces prestigieuses en nacre ou en argent ciselé, qui étaient hors de prix, d'autre part avec la crise, les américains où sont détenues ces pièces spectaculaires, s'en défont à des conditions très avantageuses. On peut ainsi se procurer des pièces mythiques, telles que les européens n'en n'ont jamais vues, telles que le serpent de Waterman travaillé à la main.
Ci-dessus une des plus belles pièces d'Omas, véritable tour de force, composée de vingt facettes en or incrusté de nacre. C'est à mon sens le plus beau stylo jamais réalisé. Il m'a été volé, et j'ai dû à grand peine en racheter un autre aux Etats-Unis, en surpayant le vendeur. On notera l'écrine en verre de Murano incrusté de trois abeilles d'or massif.
Nostalgie ! Un des ouvrages cosacrés au musée du stylo (avant le vol!) Les pastilles rouges représentent l'appartenance au musée.
Ci dessus le livre sur Waterman dont Kimiasu Tatsuno m'a annoncé - à tort - que tout était disponible.
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