Sunday, 23 September 2007
L'auteur et son blog
A Renzo Ardiccioni
C'est on le sait avec une certaine apprehension que j'ai lancé sur ce blog mon travail personnel le plus représentatif de ma vision et de mes choix essentiels : L’Entretien.
Pour ne pas déroger aux lois de Wikipédia que je me suis imposées, j'ai toujours évité de me mettre en valeur, et d'étaler mon ego. Notamment ne pas mettre à tout bout de champ et à toutes les sauces mon portrait. (Il n'apparait que deux fois : dans ma biographie, avec Bill Viola et Marina Fédier, dans le compte-rendu de mon pèlerinage à Rotterdam), ou citer les personnalités prestigieuses qui fréquentent ce blog,
J'ai fait précéder mes travaux personnels d'un rectangle vert, et les séquences de l'Entretien, d'un carré noir . Néanmoins je ne regrette pas de l'avoir publié, car à mon grand étonnement, les visiteurs qui le fréquentent s'est révélé largement supérieur à la moyenne.
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Autocensure
Des problèmes d'accès au cybercafé, m'ont contraint à différer le lancement sur la toile, ce journal du 22 août qui vous parviendra sans doute en même temps que celui du 23 août. De surcroît, une tendinite de l'épaule gauche attrapée au cours d'un usage immodéré de mon ordinateur, m'oblige à passer par un des rares Netbooks de PSION encore en circulation ce qui retarde encore la publication. Le Netbook est un merveilleux appareil de traitement de textes est une merveille d'ergonomie, de rapidité, de robustesse et sobriété... et il est compatible avec le PC. Mais il est mal adapté à la couleur, et au net, en dépit de son nom. Il est imbattable pour le traitement des données et les fonctions bureautiques, mais il ne peut rivaliser avec le PC pour le traitement d'image comme Photoshop, les jeux, l'écoute d'un film etc... Il ne sait pas non plus éplucher les pommes de terre. Le PC non plus, mais faites confiance à Microsoft, ce dont vous rêvez, Bill Gates le fera.
...
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Saturday, 22 September 2007
Réponses
Pour Cédric
Merci pour l'intérêt que vous portez à mon billet. Je vous félicite de vouloir "accoucher de vous-même" et ce devrait être le but de chacun d'entre nous.
L'art contemporain suit deux tendances opposées. En tant que révélateur de notre société, il illustre de manière souvent insoutenable la destruction des valeurs qui mine le monde, et qui le conduit à une déshérence morale et matérielle. Mais si la majeure partie des artistes les plus célèbres, comme Damien Hirst, McCarthy, Jeff Koons ou Bruce Neumann, nous présentent le miroir effrayant, grotesque ou mortifère d'un monde qui a coupé ses amarres, d'autres en revanche exaltent l'aspiration à un idéal transcendant, et amorcent l'opération alchimique qui mène à l'être essentiel. Bill Viola est de ceux-ci.
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Thursday, 20 September 2007
Journal d'automne
Ce billet fait partie des hors blogs. Sa lecture est tout à fait déconseillée à la majorité des internautes car elle fait allusion aux états d'âme de Bruno Lussato, qui n'interessent personne. Elle n'est réservée qu'à ceux qui recherchent une empathie avec le blogueur, communication personnelle qui peut projeter du sens sur la genèse de L'Entretien. Pour y accéder il faut cliquer sur ►♦♦♦
L'homme le plus puissant de France
D'après la couverture du Point de cette semaine, c'est Claude Guéant. Mais à l'intérieur, en tête de l'article on ajoute "après Sarkozy". Qu'est-ce qui a poussé le rédacteur à faire une pareille bourde? La réponse serait instructive : accrochage marketing, flagornerie, ou malveillance?
A gauche, Guéant est premier ministre bis. (Juin 2007) . A droite, le voici l'homme le plus puissant de France ( 20 septembre 2007). Une promotion !
Une de mes relations citait avec complaisance les critiques d'une amie contre Claude Guéant, décrit comme dur, autoritaire, sectaire, désagrable, exerçant une influence détestable pour ne pas dire pire. Comme je manifestais mon incompréhension, cette relation m'apprit que l'avis de cette amie bien renseignée était irréfutable : elle avait vu deux ou trois fois le Secrétaire Général en comité restreint et surtout, elle était sortie major de l'ENA à l'age de ... je ne m'en souviens plus mais elle était sans doute très jeune. Major de l'ENA... Tout s'expliquait ! No comment.
Il se trouve que j'ai recueilli depuis plus de vingt ans des jugements innombrables de personnalités aussi différentes que possible par les convictions, l'âge, la condition, l'origine, et partout l'ancien directeur de la police nationale fut décrit comme le type même du grand serviteur de l'état, d'une probité et d'une intégrité exemplaire, d'un jugement très sûr et d'une capacité d'écoute peu commune. C'est le seul homme ayant touché à la politique que je considère sans suspicion. Le portrait qu'en fait Le Point est remarquablement fidèle. Certes il ne contient pas la moindre critique, mais ce n'est pas par complaisance, mais parce qu'à ma connaissance je n'en ai jamais entendu une seule depuis des décennies. S'il n'existait pas, Claude Guéant, il eût fallu l'inventer, ne serait-ce que pour donner l'exemple, et en particulier à la petite prétentieuse géniale et suffisante par définition.
Il reste que la couverture est désastreuse. Tout d'abord parce qu'elle est volontairement mensongère. Guéant est un fidèle compagnon et complice de Sarkozy, en aucun cas son autorité n'empiète sur le pouvoir réel, celui du président. Ensuite parce qu'elle ne peut que nuire à celui qui a reçu ce cadeau empoisonné. On l'affuble d'une soif de pouvoir, d'une sorte d'auréole à la Fouché, qu'il ne peut que désavouer, en vain, car il n'est pas de fumée sans feu, et on l'accusera d'avoir inspiré cet article. De surcroît la photo, posée, avec un sourire qui n'est pas le sien et un rideau qui évoque les daguerréotypes de portraits les plus conventionnels. La photo de Challenge était plus naturelle, mais aucune ne correspond à ce mélange de gentillesse, de sérieux, d'humour dissimulé, et d'écoute de l'autre, qui frappe lorqu'on le connaît.
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Wednesday, 19 September 2007
Les bons apôtres
Renzo Ardiccioni, un de mes fidèles internautes m'a conseillé de lire Le Monde de ce soir où se trouve un article sur les bobos italiens. Mais il y a eu un malentendu et c'est du numéro suivant que j'ai pris connaissance. Je ne le regrette pas, car je me suis instruit, et je pense être plus généreux, plus ouvert, moins raciste qu'hier, et la révélation m'a saisi. Je voudrais donc vous faire partager quelques notation de ce journal admirable, garant des droits de l'homme et du respect de la planète.
Je dois saluer pour commencer le spirituel caricaturiste Plantu, dont l'objectivité et la subtilité sont de notoriété publique et qui est digne du journal dont il orne la première page. On y voit l'odieux Kouchner, la machoire volontaireLe Monde, comme le facho-nazi Sarkozy commandant des SS pour détruire au kärcher la racaille dépeint dans Le Monde et dont l'évocation nous a valu "Rires et pleurs", un billet qui a attiré plus de 1000 visiteurs. Cliquer sur►♦♦♦ Ledit Kouchner éructe : Messieurs c'est la guerre ! Il rappelle les impérialistes qui voulaient faire la guerre à Hitler sous prétexte qu'il voulait anéantir les juifs et envahir les petits pays limitrophes. Ces impérialistes mus par la juiverie internationale, prétendaient que l'Allemagne était animée de mauvaises intentions, alors que ce pays naturellement pacifique, finit par se révolter contre nous, indigné par nos insultes et nos agressions verbales. Lorsqu'à Munich on mit en oeuvre ce qu'il eût fallu accomplir aussitôt, il était trop tard : Hitler mortellement humilié par les judéo-occidentaux, fut, pour sauver la dignité de son peuple, contraint à radicaliser sa stratégie.
De même Kouchner l'imprudent, Kouchner le maladroit, Kouchner le valet de l'impérialisme américano-israelien, ose-t-il évoquer une guerre contre l'Iran, terme malséan et indigne d'un représentant officiel de notre pays. Menacer ce petit pays d'anéantissement, sous prétexte qu'il veut pour se protéger, se doter de l'arme nucléaire, comme le Pakistan et bien d'autres pays. Certes, comme Hitler le guide de la révolution iranienne prône le négationnisme et la solution finale pour les juifs. Mais ce ne sont que des paroles de mauvaise humeur, et il suffira de lui vendre la bombe pour le rassurer et montrer notre confiance dans sa modération pour, en retour, avoir le même traitement de faveur. Pensons que si les Français et les Anglais au lieu de s'opposer stupidement à Hitler s'éatient ralliés à lui comme Mussolini, il n'y aurait pas eu de seconde guerre mondiale. De même, en adoptant une attitude compréhensive et amicale envers la Président iranien on écartera le spectre d'une confrontation catastrophique et immorale, et on stabilisera le moyen orient. C'est bien le sens que j'ai perçu de ma conversation avec bien des iraniens et en particulier de leur guide.
Fort heureusement Bernard Kouchner, à l'unisson de son maître, ami des juifs et des américains, a-t-il été désavoué par les élites diplomatiques européennes qui ont stigmatisé son attitude irresponsable, et ont déclaré que le président iranien est un homme responsable et patriote, qu'il convient de respecter et de raisonner.
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A propos de la version complète avec commentaires.
Je me suis aperçu en parcourant les billets les plus lus que la version complète de Hellewijn a été tronquée de sa conclusion. (A partir de : Zoubov : voici qui est curieux...). La partie manquante est signalée par une inscription en caractères blancs sur fond rouge et suivie par la rectification. Vous pouvez disposer dès à présent à présent de la version complète en cliquant ici : ►♦♦♦ Cette version complétée a reçu 845 visites, la version réduite (légende sans commentaires) , 384 visites soit1229 visites au total pour cette variation mi-thriller, mi-post romantique d'une histoire d'amour bien décevante.
Ci-contre, la clairière où Hellewijn rencontre le gnome, Waldgeist de la Forêt nordique qui hante la troisième ballade Op.10 de Brahms. (cf. Aimez-vous Brahms?).
C'est une photo travaillée sur photoshop des gorges de Franchard où je me suis promené pendant des années dans ma jeunesse. Le chaos de Franchard se situe non loin du village mythique de Barbizon, au coeur de la forêt de Fontainebleau. Je vous engage vivement de visiter ce site par une belle journée d'hiver. Avec un peu d'imagination vous vous croirez dans un de ces makemono chinois de l'époque Ming, ou encore, ce qui n'est pas contradictoire, dans la forêt mystérieuse ou errait Hellewijn.
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