Sunday, 30 September 2007
Chronique
Des statistiques et des hommes
C'est le jour des statistiques. La progression n'a jamais été aussi forte, puisque nous sommes passés de 16876 visites au mois d'août, qui était un record, à 26281 visites, sur un total de 95844 visites depuis le mois de février. On a fait en un jour ce que l'on faisait en un mois au début de cette aventure, alors que rien n'a été tenté pour créer des liens extérieurs. Le bouche à oreille à seul joué. Il doit bien y avoir une explication.
Continuer à lire "Le journal du premier octobre 2007"
LE SURMOI
C'est une censure morale, ensemble de contraintes subies du fait de nos parents, nos éducateurs et de notre evironnement socioculturel.
Cette fonction d'autorité et de censure morale oblige la personne à renoncer à certaines satisfactions instinctuelles. C'est une sorte de carapace imposée par notre milieu afin de mettre l'individu en accord avec son entourage.
Le surmoi comprend les valeurs qui nous stucturent, de ce fait il exerce une influence positive pendant l'adolescence, mais à l'âge adulte il devient impératif de mettre ces valeurs en question, pour les aligner avec notre personnalité profonde et avec les besoins renouvelés d'une société en pleine mutation comme la notre.
On a de plus en plus besoin de producteurs et de créateurs, et non d'épigones et de reproducteurs de pratiques héritées d'un passé révolu. Cette remise en cause est vitale dans un monde changeant à une vitesse accélérée.
Il faut cependant se méfier à propos de ce que nous croyons être notre personnalité authentique. Quand une idée, un sentiment ou un jugement nous frappent comme une évidence, il n'est pas sûr qu'ils proviennent de nous mêmes. Ils ont peut-être été injectés sournoisement et naturellement pas notre environnement. C'est d'ailleurs le but des "hidden persuaders", ces images tapies dans l'image, cette information derrière l'information, qui nous manipulent à notre insu et qui font partie de notre conditionnement naturel.
Continuer à lire "Marina Fédier : initiation à la psychologie jungienne, suite."
Un modèle de la personnalité
Une interprétation de la topologie jungienne.
Nous connaissons tous notre patrimoine : immobilier, financier et même génétique, traduit par les cotations, les inventaires et les check-ups de toutes sortes; mais nous ne préoccupons guère de notre patrimoine psychologique, celui qui provient de notre être essentiel, source de tout ce qui commence, qui germe et qui s'épanouit. Là gît pourtant notre richesse la plus précieuse : le pouvoir de créer.
C'était le grand Marcel Dassault qui affirmait que les deux seuls éléments qui séparent le succès de l'échec, ne figurent pas dans le bilan. Il faisait allusion à la motivation et à l'imagination créatrice. Mais ces éléments du patrimoine, ont leur source dans le tréfonds de notre psyché. Les cerner pour mieux les exploiter, exige une lucidité que l'on peut acquérir.
La connaissance de notre part d'introversion et d'extraversion, de l'équilibre de nos fonctions, nous aidera à devenir plus conscients de nous mêmes, donc des autres. Pour cela il existe plusieurs modèles, complémentaires ou interférants, quelquefois antagonistes. Celui que je propose dans ces juniorclasses est d'inspiration jungienne complétée par l'appoint d'autres conceptions de la psyché, dont celle de Dürkheim. Il ne faut pas prendre à la lettre cette topologie. L'essentiel est qu'elle vous permette de progresser dans la connaissance de vous-même et de vos potentialités.
Continuer à lire "Marina Fédier. Une initiation à la psychologie jungienne"
Saturday, 29 September 2007
La quête du Graal
Le parcours du combattant
Je décide donc de changer le plus vite possible mon vieux Sony poussif et asthmatique, tremblant à l'idée qu'il puisse rendre l'âme d'un moment à l'autre, anéantissant ainsi le travail de plusieurs années. (voir un billet précédent) J'ai décidé de rester dans la marque, dont la qualité d'image et le confort d'utilisation, m'ont donné toute satisfaction. Certes il y a ce son inquiétant comme un râle prémonitoire, mais après tout mon ordinateur a été soumis à un usage quotidien particulièrement intensif et par ailleurs mon achat obéit au principe de précaution. J'ai également pris ma décision, douloureuse pour mon portefeuille, de viser le plus haut de gamme. Mon blog dévore des masses énormes de megabytes, et mes disques sont sans cesse saturés. Et puis, le transfert d'images est particulièrement lent.
Continuer à lire "Le journal du 30 septembre 2007"
Chronique
Les vrais égalitaires : les vendeurs de cartes wi-fi, les horlogers de la place Vendôme.
Je me suis ruiné, je l'ai écrit dans un de mes blogs passés, en cartes météore et autres moyens d'accès au WiFi à Londres. On m'explique que l'Internet ne coûte rien dans des hôtel minables du style Formule 1 où la communication est , paraît-il, la télévision.
Il en est de même pour les frais de changement de pile dans les bracelets montres. Une modeste révision et remplacement de piles chez Cartier coûte plus cher que l'achat d'une Swatch très solide. Noblesse oblige. Quand on achète une montre de 20.000 euros, on ne peut demander 20 euros pour les piles! En revanche un juge de province, qui n'achète que l'annexe suivante , se contente d'une swatch, et ne peut raisonnablement juger.
Wagner clochardisé
Mon fils vient de me téléphoner de Londres, où il a assisté à Siegfried de Richard Wagner. Il était horrifié. Siegfried et Brünnhilde sont censés représenter la beauté des adolescents, cette splendeur des corps, cette ardeur du regard, qui ne dure d'un temps trop court pour qu'on puisse s'attarder à les contempler. Colette dans Chéri, écrivait que cette touchante beauté du jeune homme était triste parce que forcément fugace. Siegfried Idyll que Wagner dédia à son fils et à son jeune héros, est teinté de mélancolie. Dans L'amour cannibale, Jean-Pierre Tapie, comme Albert Cohen, célébrant un couple si beau, si parfait, que seul le suicide pouvait les protéger de la déchéance, (Belle du Seigneur), laissent un arrière goût de nostalgie douce-amère.
Continuer à lire "Le journal du 29 septembre 2007"
Thursday, 27 September 2007
Dommages collatéraux
J'ai été retardé une fois de plus dans la transcription de mon billet, tapé sur le Psion Netbook, aujourd'hui introuvable, sur mon SONY Vaio. Ce dernier date du temps de Mathusalem, c'est à dire de quatre ans, et son ventilateur émet un son asthmatique.
Mauvais, cela, dit un de mes amis informaticiens. Il est prêt de rendre l'âme. Emmanuel surenchérit : si vous ne changez pas aussitôt d'ordinateur, vous risquez de perdre toutes vos données. Etant donné votre consommation d'images, vous avez intérêt à vous doter du plus haut de gamme, bien qu'il pèse quatre kilos et qu'il coûte 3500 euros. Mais attention, le transfert exige le concours d'un informaticien expérimenté. L'informatique est chose sérieuse. La négliger est un cas pendable. Mon fils m'assure que le coût des ordinateurs a chuté de façon spectaculaire. Fariboles, laisse tomber Emmanuel, cela ne vaut que pour le bas de gamme, de misérables petits bidules pour faire mumuse avec le net et du traitement de texte. Pour un produit aussi élaboré que votre blog, et afin de gagner du temps, il faut des outils puissants, professionnels, et ceux-là ont maintenu leurs prix. Malheureusement, le transfert Psion-Windows par Psi Win n'est plus possible.
Vous me demanderez peut-être, pourquoi j'enregistre mon texte sur un minable agenda perfectionné en service depuis sept ans au lieu de travailler directement sur le Sony. La réponse est simple : le Psion est ergonomique, il pèse 800g et je le manipule confortablement calé sur mes oreillers, dans un lit moelleux. Pour illustrer l'ergonomie du Sony, et des autres, voici un texte warning adapté du mode d'emploi de Toshiba.
Continuer à lire "Le journal du 28 septembre 2007"
|
Commentaires