Virus
Monday, 30 July 2007
Les Nuits d'Août
Un feuilleton. Introduction
Nous entrons dans la zone la plus creuse de l'actualité. Les journaux sommeillent. Même Marianne s'assagit et devient un modèle d'objectivité, caustique mais convenable.
Jadis vitupérant contre le dictateur Sarkozy, en le dépeignant sous les traits d'un dangereux extremiste néofasciste, replié sur son bastion UMP, le magazine de Jean-François Kahn, ne trouve d'autre à critiquer que les postures comiques du "je suis partout, moi,moi,moi". C'est un peu court, mais c'est distrayant.
Mieux encore, Marianne reprend les réactions de H.M.Bronstein et relevant à juste titre l'incohérence du Président, qui serre la main d'un terroriste méprisable et courant lui offrir le nucléaire tout en s'indignant de ce que l'Iran tout aussi peu convenable, puisse avoir accès aux mêmes avantages.
Marianne ouvre des portes ouvertes en feignant de découvrir qu'en politique il y a deux poids et deux mesures. Dans les médias aussi, plus ou moins. Mais chez Marianne c'est généralement plutôt plus que moins.
Continuer à lire "Le journal du 31 juillet 2007"
Sunday, 29 July 2007
Statistiques
A quoi bon consulter des statistiques qui ne peuvent répondre à aucune de vos questions? Le mois dernier à partir du Samedi précédant le deuxième tour des legislatives, le nombre annoncé de visites était aberrant, allant de 800 à plus de 1200. Le 21 de ce mois-ci, la fréquentation descendit à 271 visites. J'y vis un signal : les internautes commençaient à partir en vacances, et il était temps de les imiter. Je vous fis part de mes doutes, et aussitôt come pour me démentir, la fréquentation repartit en flèche pour atteindre hier soir le record mensuel de 585. Le rythme de croisière dépassa les 400 visites. Certes, le mois d'Août sera beaucoup plus calme m'annonce mon blogueur qui me conseille de lever le pied. Mais tellement de choses sont en suspens.
Masterclasses
Elles sont restées en panne. Pourtant que de chapitres à lancer dans le cyberespace. Citons :
la statique des représentations, ou comment les représentations s'agglutinent dans notre conscient, se séparent, s'étoffent ou au contraire s'appauvrissent. Dans ce chapitre on étudie la hiérachisation des objets plus ou moins stables qui constituent le "théâtre mental". On montre avec Popper, la différence irreductible qui sépare le mental de l'hormonal et du neuronal.
La dynamique des représentations étudie les relations des représentations en situation de concurrence. Lorsque le Champ R est sursaturé, pour qu'une représentation soit admise, il faut qu'elle en chasse une autre. La capacité d'une représentation de s'imposer, je l'ai appelée ergie, pour éviter le mot énergie aux connotations incorrectes. R fonctionne sans énergie.
La dynamique des fortes ergies, envisage le cas où des représentations trop fortes exigent une ergie négative de sélection pour les empêcher d'envahir R. Les complexes, et les phénomènes psychoanalytiques rentrent dans ce cas, mais aussi les processus parapsychologiques.
La théorie des noeuds sémantiques s'insère à ce niveau, ainsi que les phénomènes d'incongruence qui causent la répulsion de deux représentations. Elle débouche sur l'hypothèse de personnalités partielles habitant notre cortex et prenant le dessus, selon les circonstances.
Le chant de l'acier
Vous aurez noté la présence de cinq séquences de l'Entretien. On doit bien entendu les lire dans le sens inverse d'un livre, en suivant les numérotations 1,2, 3.4, 5 etc...
Lisez les attentivement. Elle contiennent en germe un vrai polar qui aboutit à Saga.
Friday, 27 July 2007
Grâce à eux, nous voilà tous riches!
Eux, c'est les romanciers, les journalistes, les bureaucrates, les gauchistes, les envieux, les paresseux, les tartuffes et ... François Hollande.
On a beaucoup brocardé sa définition du "riche qu'il n'aime pas" et qui gagne 30000 euros par mois. Mais est-il le seul?
Je me souviens d'un certain Harvey K***, qui travaillait à s'enrichir dans le pétrole. A ses débuts assez modestes, il s'extasiait su mes tableaux : un Poliakoff, un Tàpiès, un Hartung... et lil s'exclamait : quelle chance d'avoir ces pièces, quel privilège, ça devrait bénéficier à la collectivité. Ca doit valoir beaucoup d'argent.
Quelques années plus tard, je dus vendre Tàpies et Poliakoff, pour payer mes impôts lors d'un contrôle fiscal spoliateur. Harvey, lui, engraissait et devenait de plus en plus riche. Le professeur de management que j'étais ne comprenant pas comment il pouvait faire surgir du néant, des tombereaux de dollars, allalui demander conseil : comment devenir riche?
Il me répondit : "Bruno, vous me décevez. Vous êtes un homme libre et heureux, vous faites un travail que vous adorez, vous buvez aux sources de la culture, et mangez à la table des dieux, et vous vous plaigniez? Un conseil : continuez votre carrière de professeur et de penseur, vous êtes dans le vrai, bien mieux que vos enfants. " Je devinai qu'il se moquait de moi, et des années plus tard, il finit heureux, adulé, entouré d'enfants superbes et intelligents qui l'adoraient, une femme ex-gauchiste extrême devenu parangon du snobisme new-yorkais.
Un polar à la Hadley-Chase
Les trois malfrats préparaient leur coup dans la suite miteuse d'un motel. Tu vois, il y a plus de trois mille dollars et une bague d'aigue marine qui vaut bien cent sacs. Emballés ils faisaient déjà des plans sur la manière de dépenser leur butin. Le premier annonça qu'il acheterait tout de suite une Ferrari et un Léopard 37 mètres pour aller d'une de ses proprétés aux autres. Le second ajouta les marins, le cuisinier chinois et une bastide à St. Jean Cap Ferrat. Le troisième, ne pouvant se contenter d'un falcon, exigeait un boeing...
Le procédé est courant dans bien de ces polars où pour les gens de condition modestes, des sommes point exorbitantes semblent très importantes. Ayant gangén au loto, ils s'empressent souvent de ruiner leurs gains estimés des pactoles sans limites, alors que ce sont leurs désirs qui sont sans fond. Le but de cette désinformation, est de ne point énoncer des chiffres insensés pour le public des lecteurs.
La géométrie non euclidienne des bobos
Le prestidigitateur Houdin avait l'habitude d'offrer à son public, une bouteille qui délivrait à volonté du champagne, du vin fin, sans limites. Tout se passait comme si la bouteille était reliée par un siphon mystérieux et invisible à un récipient de capacité illimitée.
Dans le journal le Point, sur un numéro sur les riches, destiné évidemment à alimenté la saga mi-envieuse, mi-fascinée, on trouve les mêmes trucs, destiné à exploiter la crédulité populaire. Un exemple nous suffira.
On y apprend non sans satisfaction qu'un Français sur 163 possède plus d'un million de dollars . Le provincial naïf et les adeptes de Mr. Hollande,trouveront qu'il y a beaucoup de dindons à plumer. Un million ça évoque un millionaire et une millionnaire, Onc. Picsou. Pour nous fixer les idées, un retraité de nos amis, jouissant d'une fidèle pension trouve qu'un milloin est un pactole.
Continuer à lire "Le journal du 28 juillet 2007"
Thursday, 26 July 2007
: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : ...
...
Les colères de H.M. Bronstein
Mon confrère en la tribu des Bronstein, n'a pas lu mes derniers journaux et exprime des interrogations - ou plutôt des exclamations - similaires, preuve que les grands esprits se rencontrent. Il a exprimé son point de vue au téléphone ce qui fait que mon verbatim ne peut être que tronqué et déformé. Mais enfin, l'essentiel y est, sinon, je prie H.M.Bronstein de me corriger.
Je sais que vous avez un faible pour Nicolas Sarkozy. Je vous concède qu'il a fait preuve d'habileté en circonvenant la gauche, mais là je ne marche plus ! Trop c'est trop ! Cela n'est pas acceptable.
Voici un chef d'état complice des pires terroristes, qui a commis des actes de piratages, qui a torturé des innocentes pour en faire de boucs émissaires, puis des otages, enfin des outils de troc, un homme qui n'a cessé de clamer sa haine contre l'occident, qui nous a humilés, injuriés. Pendant huit ans il kidnappe et supplicie des femmes coupables de sauver des vies humaines, en truquant les résultats et en ayant recours à une torture médiévale. Puis il attend le moment propice, et utilise l'ego du président Français comme détonateur.
Et Sarkozy qui jusqu'ici, il faut le reconnaître a fait preuve de courage et a pris ses distances avec la démagogie de l'UE, et le politiquement correct, le voici à présent qui surpasse tout le monde en matière de lâcheté, de servilité, de soumission. Munich est réédité. Au lieu de se refuser à ce troc de l'horreur, ouvrant la voie à d'autres copieurs, il s'incline, mieux il offre de livrer du nucléaire au monstrueux dictateur, il se réjouit de la paix retrouvée. Mais il ne voit pas qu'aussi douloureux que cela eût pu être, il valait mieux que les infrimières meurent, que d'ouvrir un précédent qui à terme causera des dégâts irreversibles et entraînera la mort et le supplice d'autres victimes. Et on appelle cela un coup de maître !
Il me semble que vous veniez de découvrir l'essence du politique, fait de compromissions entre intérêts privés divergents et de petites et grandes lâchetés.
Ce n'est pas une essence pure, mais une mixture nauséabonde de rémugles pourris couverts d'une enveloppe d'odeurs de roses et de sureau, qui servent de couverture au noyau cadavérique... Lisez Parfum et vous comprendrez.
Continuer à lire "Le journal du 27 juillet 2007"
Wednesday, 25 July 2007
Infirmières torturées, Cécilia accusée
Voici un beau titre médusa. Le plus piquant c'est qu'il correspond à la réalité. Aucun journal n'a osé critiquer Kadhafi, ni accuser son comportement indigne, mais toutes les indignations ont été à la Prmeière Dame de France, qui a osé contribuer au sauvetage des malheureuses, en dépit des procédures. Il est plus grave de sauver un malade contre la médecine que de le laisser mourir selon la médecine affirmait déjà Molière. On pourrait appliquer son raisonnement à l'affaires des infirmières bulgares. Ah, si Molière était parmi nous ! Mais il est possible qu'il n'aurait pas fait "branler" Caouet.
Ci-contre
l'icone de
l'affaire.
Les connotations de cette image de Libération : tout est bien qui finit bien. Femme en forme et radieuse, un happy end pour tous, un win-win, gagnant-gagnant comme dirait Ségolène Royal : triomphe pour Kadhafi, la moralité sort gagnante. Une seule accusée : ,non par Kadhafi mais Cécilia qui a outrepassé ses droits qui sont d'ailleurs inexistants. Elle aurait dû rester à sa place et laisser agir les bureaucrates de l'Union Européenne dont on a pu admirer l'efficacité. Quelques unes auraient pu y laisser leur peau, mais au moins les procédures auraient été sauves.
Un modèle d'euphémisme :
La première chaîne titre : ... elles étaient détenues dans des conditions très difficiles
Enfonçons le clou et voyons les réactions des quotidiens français les plus importants.
Continuer à lire "Le journal du 26 juillet 2007"
Versione italiana a cura di Renzo Ardiccioni
SOTTOMISSIONE E DOMINAZIONE
(Prof. Bruno Lussato)
Introduzione
Il fascino della schiavitù Se non vado errato, era proprio de Tocqueville a sostenere che non ci sarebbero così tanti tiranni se gli schiavi non ci trovassero il proprio tornaconto. La mia esperienza nel mondo delle imprese mi ha dimostrato che i dirigenti stessi, nonostante le loro rivendicazioni per una maggiore autonomia e decentralizzazione, respingessero infine una libertà che implica sempre responsabilità e rischi di sanzioni. La centralizzazione ha questo di buono: a patto che il subordinato obbedisca servilmente agli ordini del suo superiore, sarà relativamente tranquillo. Ciò è ancora più vero nelle megaimprese pubbliche e nelle ammistrazioni burocratiche, laddove il cervello destro è esente da ogni giudizio di valore e il cervello sinistro assolve con regolarità i propri impegni formali. (cf. la teoria bicamerale di Jaynes, in Virus).
Continuer à lire "Sottomissione e dominazione. Version italienne, Renzo Ardiccioni "
|
Commentaires