Lézardes à l'UMP
Où l'on analyse les différents décodages de l'ouverture selon Nicolas Sarkozy.
1. Trahison de l'UMP et des électeurs de droite : superchiraquisme et reconnaissance de la légitimité morale et culturelle de la gauche.
2. Siphonage de la gauche selon une tactique bien connue avant -guerre : donner à l'adversaire des prébendes et du statut pour le neutraliser
3. Réelle volonté de gouverner en président des français et non d'un parti.
Les pièges
1. Abandon et démobilisation de la droite qui l'a élu et qui commençait à conquérir une légitimité.
2. Incohérence idéologique, et confusion. Paralysie.
3. Syndrome de Stockholm antérograde.
L'analyse sera effectuée de manière contradictoire par des membres de l'ISD de Genève.
L'analyse ISD Institute for systems development, Geneva
La première intervention provient de ADV. Bronstein, politologue et islamologue.
Je trouve absolument répréhensible l’attitude de Nicolas Sarkozy et je suis profondément déçu. Je regretterais presque d’avoir fait partie de ceux qui l’ont soutenu et de nombreux militants de l’UMP songent sérieusement à rendre leur carte. Le nombre de socialistes à qui il fait la cour, dépasse la limite exigée par le « siphonage ». Le comble a été ses avances à cette crapule gauchiste de Jack Lang, individu méprisable et méprisé, trésorier de Mitterrand et démagogue sous couvert de culture. Nombreux sont également ceux qui disent qu’il faut être socialiste pour faire partie du gouvernement ou avoir une place. C’est bien pire que sous Chirac. Si cela continue ainsi, les défections vont de multiplier et il va perdre une bonne partie de cette droite qu’il a prétendu décomplexer.
Un des proches du Président m’a confirmé la justesse de ces propos, non pas en ce qui concerne le jugement, mais les réactions au sein de l’UMP. Il rappelle qu’il s’agit d’une stratégie de dévitalisation du parti adverse, qui a fait ses preuves entre les deux guerres, et qui consiste à officialiser et à doter ses adversaires afin de les neutraliser.
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