Billets marqués comme Sarkozy
Sunday, 17 June 2007
Vague blanche
Dans mon journal du 6 juin 2007, je prévoyais une vague jaune d'inspiration médusa qui anéantirait la vague bleue imprudemment proclamée par les médias de droite, et astucieusement exploitée par ceux de gauche. En fait l'expérience est blanche. Nicolas Sarkozy bénéficie d'une majorité suffisante pour pouvoir gouverner pendant cinq ans, sans triomphalisme ni grosse tête. J'ai demandé à mes collègues de l'ISD leur interprétation de l'écart entre le chiffre proclamé et le résultat des legislatives. H.L. Bronstein a été le premier à répondre sur Skipe.
Note au sujet de la vague jaune annoncée le 6 juin. Une panne de l'internet a écrasé la suite de l'article. On m'a signalé ce manque, il est réparé. Voir au 6 juin, "lire les commentaires".
Le résultat correspond à la réalité du corps électoral et à mes prévisions bien avant le 6 juin 2007. En fait l'état de grâce avait déjà été clos alors que Borloo et les autres responsables du gouvernement, se baignaient dans une douce euphorie. L'annonce de la TVA sociale a été une erreur dont Fabius, le grand gagnant de la manipulation, a astucieusement bénéficié, et cette erreur a été due à une mauvaise évaluation des conséquences des conséquences. IL eût fallu rester dans le vague et promettre que quelques soient les mesures prises, le pouvoir d'achat des Français serait scrupuleusement maintenu.
Le véritable tsunami n'a pas été le nombre plus réduit de sièges pour le MRP, mais l'échec de Juppé, vu sa position au sein du gouvernement.
Il est indispensable à présent que le gouvernement, après des promesses, passe aux actes sans ambiguïté et qu'il tienne parole. Notamment le bouclier fiscal à 50% doit être inscrit dans la constitution, les impôts de succession passant au second plan. Les Français veulent être sûrs qu'ils ne seront pas spoliés par le fisc. Quant aux riches, réfugiés à Bruxelles ou ailleurs, il ne reviendront pas avant deux ans, s'ils sont assurés de ne pas être une fois de plus dupés comme l'a fait Chirac. Quant à la culture, tout le monde s'en "fout". Ce qui compte et que Sarkozy a bien compris, c'est le chômage et l'emploi, les délocalisations, le mouvement, la baisse des prélèvement obligatoires.
La position de Laurent Dewal-Argan a été plus conforme à l'analyse de Virus.
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Monday, 11 June 2007
La feuille de route du président Sarkozy
Sans complexe le président distribue à ses ministres leur feuille de route. Fayol un des pères fondateurs de l'organisation avec Taylor et Weber, et mon prédécesseur à la chaire d'organisation du CNAM, écrivait que les travailleurs seraient motivés par deux buts : être rémunérés convenablement et durablement, avoir une feuille de route, c'est à dire savoir exactement ce qu'on attend d'eux, et ce qu'ils doivent faire. Il ne leur appartient pas de tracer la route, les chefs le font pour eux et ainsi ils s'épargnent les cruels dilemmes générateurs d'incertitude, de responsabilité, et d'ulcères à l'estomac.
Le grand problème pour l'organisateur du travail a qui est confiée la tâche ingrate de décentraliser, n'est pas l'opposition sournoise ou ouverte des mandarins du siège, c'est la crainte des directeurs locaux de devoir trancher. L'autonomie leur fait peur. Elle n'est souhaitée que lorsqu'elle est hors de portée. Les locaux se plaignent alors bruyamment de leur manque d'autonomie et nous explique que s'ils avaient le pouvoir de décision, on verrait ce qu'on verrait. Mais prenez-les au mot, ils seront empoisonnés. Certes ceci ne vaut que pour une partie de la population, mais cela tient à plusieurs facteurs. Il est tout d'abord des gens qui détestent prendre les initiatives et préfèrent effectuer un travail animal, selon l'expression de Karl Marx. D'autres, en nette minorité, piaffent et se révoltent. Ils veulent bouger, ils veulent faire des choses, entreprendre, aller vers de nouvelles aventures, relever de nouveaux défis. Lorsqu'ils perdent, ce sont des révoltés, des hors-la-loi, des empêcheurs de tourner en rond. Lorsqu'ils gagnent ils deviennent des chefs, des leaders, des patrons. Entre les deux tempéraments, sinon génétiques, ou géniques, du moins astrologiques, on trouve les comportements dûs à l'environnement. Dans une société centralisée, les futurs-éventuels entrepreneurs sont découragés, usés, contraints à quitter l'organisation. Ceux qui restent sont châtrés et obeissent aux lois de Fayol : ils absorbent leur pitance et comme l'âne muni d'oeillères, s'en vont tout droit vers la retraite.
Ce qui est vrai pour une société, l'est aussi pour la société. La France comme la Russie, découragent les initiatives privées. Il s'ensuit une passivité de la population dont le rêve est d'être fonctionnaire, bureaucrate, professeur d'université, juge ou écrivain. L'action qui leur manque, ils la projettent dans le rêve, la fiction, l'abstraction. L'idéologie les dispense de réfléchir, ce qui signifie déjà agir mentalement, prendre partie, accepter paradoxes et dilemmes. Incontestablement le clivage entrepreneurs-fonctionnaires, est tributaire des croyances religieuses. Dans notre occident, les pays catholiques favorisent la relation maître-esclave et cela donne le paradigme impérial (monarchie absolue, catholicisme intégriste, national - socialisme, communisme, islamisme intégral etc). Les protestants se sont évadés du joug idéologique mais le payent par un opportunisme qui frise le cynisme.
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Tuesday, 5 June 2007
Vague jaune
Dans la typologie des virus sémantique, Medusa se voit attribuer la couleur jaune, jaune comme le cheval livide de l'apocalypse, jaune comme la mort.
D'après les travaux de l'ISD il est peu vraisemblable que l'action, et la volonté d'un seul homme, fût-il Nicolas Sarkozy, puisse fondamentalement changer la triste exception française, qui fait d'un des plus beaux pays du monde, le dernier bastion du trotzkisme et de l'égalitarisme haineux. Le seul pays évolué où le mot libéral et libéralisme soit perçu, ou mieux instrumentalisé, comme une menace ou une insulte.
Je l'ai écrit à plusieurs reprises, la rupture, ou si l'on préfère, la bipolarisation, n'oppose pas des partis mais des noeuds sémantiques plus ou moins conscients. Leur cartographie ne se confond pas avec celle des partis. On l'a vu avec Jacques Chirac, qui porté par des électeurs de droite a fait une politique de gauche. Avec Juppé qui s'est bien gardé de toucher à l'impôt scandaleux sur ce qu'il est convenu d'appeler les fortunes, et qui vont de l'appartement du XVIe arondissement qu'une vieille dame sans moyens a hérité d'un parent, à celle des Bettencourt, dont les droits de succession et les donations ont été réglées avec l'Etat socialiste. Nous demeurons le seul pays à maintenir cet impôt dont nul ne nie la valeur de symbole. Symbole d'une mentalité qui n'existe qu'en France.
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Sunday, 3 June 2007
Nicolas Sarkozy aux prises avec Lyssenko
La polémique autour de l'inné et l'acquis
Le docteur Mario Bensasson, esprit curieux et cultivé me rapporte, indigné, le débat Nicolas Sarkozy - Michel Onfray dans le N°8 de Philosophie J'ai rendu compte de son écho dans Le Nouvel Obs, qui n'a présenté que l'opinion du "philosophe", qui n'est qu'une longue litanie d'injures de style soviétique. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, car ce qu'on reproche à Nicolas Sarkozy est aligné sur la position du PC pendant la guerre froide, condamnant la génétique de Mendel, comme étant incompatible avec la doctrine communiste, et menant au nazisme. La grossiereté de l'attaque, qui n'honore pas le magazine qui l'a présentée dans des pages pleines de complaisance, m'a dissuadé de me reporter à l'article de la publication citée.
Le docteur Bensasson s'étonne que l'on puisse ainsi ériger en condamnation idéologique ce qui relève de la connaissance scientifique la plus répandue. En effet il est largement prouvé que le développement de l'homme résulte de la combinaison de caractères innés, génétiques ou géniques et de leur exploitation par l'environnement et l'acculturation. Si les nazis se sont exclusivement centrés sur l'inné, (cf.L'innéisme), les communistes ont misé exclusivement sur l'acquis. Ainsi Mendel a-t-il été considéré un adepte de la science bourgeoise, alors que Mitchourine, a été loué, pour ses déclarations en faveur d'une science exclusivement fondée sur les doctrines de Marx, Engels, Lénine et Staline. Les plus grands généticiens russes et tous ceux qui osaient les citer étaient envoyés au Goulag pour y mourir dans des conditions atroces. Tout cela, parce qu'on estimait que seul un environnement culturel correct, pouvait transformer n'importe quel homme en un parfait communiste. Le fait que l'on pouvait hériter d'une psychose, contredisait le principe de la toute-puissance de l'endoctrinement égalitaire communiste.
Ceux qui ont diabolisé Nicolas Sarkozy pour avoir osé rappelé que l'acquis n'est pas seul responsable, et qu'une part déterminante d'inné pouvait rendre compte de certaines pathologies psychologiques, n'ont pas eu, heureusement, la possibilité d'envoyer le candidat au bagne ou à l'institution psychiatrique.. M.Onffray, n'aurait sans doute pas hésité, à en juger par son appréciation du candidat de "la bourgeoisie". Voici un extrait des répliques incriminées :
N. S. :...l'être humain peut être dangereux. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation. Il n'y a pas d'un côté des individus dangereux et de l'autre des innocents. Non, chaque homme est en lui-même porteur de beaucoup d'innocence et de dangers.
M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l'homme est naturellement bon. À mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais.
On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme.
N. S. : Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ?
M. O. : Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.
N. S. : Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.
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Tuesday, 29 May 2007
La désinformation derrière la désinformation
Il arrive qu'une désinformation en cache une autre. J'ai pensé tout au début, que l'oreillette de Mme Royal, et les sous-titres de Canal plus résultaient d'une manipulation, puis je me suis rangé à l'avis de ceux qui prétendaient que la désinformation consistait à faire croire à la manipulation. Mais voici que je mets en cause la dénonciation de la désinformation, comme résultant à son tour d'une désinformation de degré supérieur. La régression serait-elle infinie? Où 's'arrêter? Cette problématique est au coeur des passages de L'Entretien tournant autour du couple Lasse-Clara. (Vente aux enchères, duo d'amour, deuxième partie du duo d'amour, etc.)
L'oreillette de Madame Royal
J'avais relaté le cas de l'oreillette que Ségolène Royal aurait porté à son oreille droite. Le film laissait en effet apparaître sans ambiguïté un fil blanc, qui aurait pu être un câble brillant ou un cordon très mince et transparent éclairé par des projecteurs puissants. J'ai bien examiné les clichés et le film, et il faut exclure un certain nombre d'explications :
1. Ce ne peut en aucun cas être le mur blanc derrière la candidate, aperçu à travers une séparation de la chevelure. Cette explication est même absurde et on se demande comment on a pu la formuler.
2. Ce ne peut être un cheveu plus droit, plus brillant et plus épais que les autres.
3. Ce ne peut être un trucage. En effet à un moment donné, Ségolène Royal change de position et ramène ses cheveux pour cacher le fil.
4. L'argument que les oreillettes modernes n'ont pas de fil ne tient pas. En effet après enquête, ces oreillettes fonctionnent bien dans certaines conditions : pièce close, silencieuse, mais n'offrent aucune garantie de sécurité dans un environnement comme le lieu du débat.
5. L'argument selon lequel tous auraient pu détecter la supercherie ne tient pas. En effet ;dans des circonstances normales le fil aurait été invisible, ce n'est que sous les projecteurs braqués qu'il a pu apparaître. Par ailleurs Mme Royal avait changé de coiffure et la nouvelle coupe cachait parfaitement un oreillette éventuelle.
6. L'attitude empruntée de Madame Royal aurait milité pour une oreillette. L'erreur dix sept au lieu de soixante dix sept, laisse supposer que le chiffre a été mal entendu, autrement pourquoi le lancer? Par ailleurs Mme Royal a toujours paru réciter son rôle.
7. Quoi qu'il en soit, l'hypothèse de l'oreillette ne tient que par l'existence d'un fil, et ce dernier est une inférence.
8. Un de mes amis, proche du président Sarkozy a catégoriquement démenti l'existence d'une prothèse quelconque. D'après lui, elle aurait immédiatement été détectée. Mais il ne donne aucune explication plausible sur le film, à moins de souscrire à la rocambolesque thèse d'une manipulation.
9. Tout ceci nous montre la difficulté de cerner la vérité, lorsque le signal se confond avec le bruit ambiant. Le doute subsiste cependant.
Juif ou fasciste?
Monsieur Karsenti répond avec pertinence à ma critique de l'hypothèse d'une désinformation de la part de Canal plus. Je pensais en effet que les mots du sous-titrage étaient "Sarko facho", ce qui diffère phonétiquement de Sarko fasciste qui au contraire peut se confondre avec sale juif . Le a-o ne coïncide pas avec le a-i de fAscIste et d sAle juif. Plus convaincant est l'argument que le mot fasciste n'appartient pas au vocabulaire des immigrés du maghreb, qui disent : facho.
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Wednesday, 23 May 2007
Repères
"Tout ce qui est politique est culturel, tout ce qui est culturel est politique", me répétait souvent Alain Gourdon, ancien administrateur de la Bibliothèque Nationale, parodiant Jack Lang. Mais en dépit de la banalité de la formule, je ne suis pas loin de la trouver exacte. A condition, bien entendu de ne pas borner la culture à celles des pommes de terre ou de l'internet, auquel cas elle deviendrait tautologique.
J'ai déjà consacré deux livres (Bouillon de Culture, Le défi Culturel) au rapport entre la haute culture (celle des chefs-d'oeuvre qui honorent l'humanité) et la basse culture, qui au mieux vise le divertissement et l'émotion immédiate, et au pire satisfait à nos instincts les plus primaires pour en tirer le maximum de profit. Cette distinction toute socratique, est tout naturellement suivie par l'ensemble des grands artistes et je m'en suis expliqué dans ce blog. Malheureusement l'influence de Medusa, qui refuse toute hiérarchie et pratique l'égalitarisme forcené, a diabolisé cette distinction, en dépit - ou à cause - de sa valeur d'évidence pour la totalité des artistes et des écrivains de tous les temps et de toutes les nations - sauf, bien entendu l'ère de la contreculture qui a sévi à partir de Lénine.
Matrix, la société de divertissement de masse (les armes de distraction massive forgées par l'Amérique) rejoint pour des raisons opposées Medusa. Matrix combat la haute culture parce qu'elle ne rapporte pas d'argent, du moins pas à partir du public banalisé mondial qu'exploitent les grandes firmes planétaires. Boulez ou Mahler, rapportent moins d'argent que Madonna ou Céline Dion. Le grand Public, serait bien en peine de nommer cinq grands artistes de notre temps, toutes spécialités confondues, alors qu'il connaît sur le bout de doigts le nom des chanteurs rapp, du show biz ou du cinéma de divertissement. De ce point de vue, Nicolas Sarkozy, en honorant publiquement Johnny Halliday, Mireille Mathieu et Doc Gynéco, était à l'unisson du peuple, ce qui est sa stratégie.
Mais devenu Président, Sarkozy a compris que de même qu'il représente tous les Français, il doit honorer aussi bien les stars populaires, que les grands hommes qui ignorés du peuple, ne sont connus et accessibles que par une élite. Or devenir une grande cantatrice ou un pianiste virtuose, delande infiniment plus de travail à l'artiste comme au public, mais ce labeur non productif dans l'immédiat, se révèle comme un des fondements de toute civilisation qui se respecte. L'exemple vient d'en haut, mais comment le haut pourrait-il le donner s'il n'était pas guidé?
C'est dans les arts plastiques, que les repères sont le plus brouillés. L'homme politique est soumis à d'innombrables influences incessantes. La pire est le clientélisme : on saupoudre les fonds à un grand nombre d'artistes médiocres et affamés au lieu de les concentrer sur les plus "performants", les têtes de file. Mais losqu'on tient compte de la notoriété, on tombe entre les griffes des galeries qui fourguent aux institutions d'Etat, leurs poulains, tantôt novateurs géniaux, tantôt médiocres épigones, les premiers servant d'alibi aux seconds. Ainsi, même François Pinault est tombé dans le piège,victime de conseiller plus ou moins sectaires, interessés, ou ... les deux. La mode, la spéculation, la promotion par de grandes galeries, les parti-pris de l'intelligentsia sont déterminants. Par exemple Georges Mathieu, Hans Hartung, Leon Poliakoff, qui ont créé d'inestimables chefs d'oeuvre, sont tombés dans l'oubli, supplantés dans leur pays, la France par des nouveaux réalistes, même vulgaires ou médiovres.
Le projet New Wave sélectionne les 25 plus grands artistes du XXIeme siècle. (Soulages, Rauschenberg, Stella et autres classiques, sont hors-concours). Frédéric Bonnet qui est notre animateur et notre professeur, m'a adressé une liste que j'ai commenté à l'intention du pouvoir. Je serais heureux que ces immenses talents mondiaux soient accueillis et honorés par nos officiels -puisque l'exemple vient d'en haut) et que leur oeuvre soit exposée en permanence dans nos musées. Tous peuvent voir les nymphéas ou la Joconde à volonté. Il n'en est pas de même pour un magnifique Jeff Walls ou pour telle video de Bill Viola. C'est à quelques amis qui sont suffisamment proche du pouvoir pour inspirer le Président, que je dédie cette liste. Puissent-ils se convaincre et convaincre autour d'eux les décideurs institutionnels, de la nécessité de se doter d'un réseau de relations dense et du plus haut niveau. Jack Lang ne s'en privait pas, et il a laissé le souvenir d'un homme sectaire, mais cultivé.
La culture ne doit plus résider à gauche, elle appartient à tous les Français, et c'est le président qui les représentent. Je n'en dirai pas plus aujourdhui.
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