Musique et drame
Saturday, 6 October 2007
Chronique
Statistiques
Le billet de Marina Fédier, continue son incroyable ascension. On se dirige à présent vers les 15.000 visites. Le nombre total de visites du blog a largement dépassé les 100.000 visites et le rythme de croisière dépasse les 1000 visites par jour. Ceci est réconfortant car c'est la démonstration que la culture peut aussi trouver un public... d'entrepreneurs et de professeurs, mais surtout de jeunes étudiants ou començant leur carrière.
La rencontre Dutilleux- Gergiev. Edition revue et complétée
Ci-contre, Valery Gergiev, Sergei Pugachev, sénateur de Russie , Marina Fédier et Bruno Lussato
Dans le prolongement du triomphal concert où Henri Dutilleux a été ovationné longuement et chaleureusement par la salle et l'orchestre, le compositeur a rencontré le grand chef d'orchestre Valery Gergiev pour préparer le concert du 26 octobre 2007 où Mystère de l'instant sera interprété. Le compositeur ne tarissait pas d'éloges sur Seiigi Osawa dont la direction géniale a donné lors de la première au Japon, mais surtout hier au Théâtre des Champs Elysées, une version de référence. Dutilleux était stupéfait par la mémoire du chef japonais. Qu'il dirige sans partition la Pavane pour une infante défunte de Ravel, soit. Mais Mystère de l'Instant est infiniment plus difficile à retenir." Dutilleux s'étendit longuement sur le génie de Berlioz, sa capacité d'invention, et l'influence qu'il exerça sur les compositeurs. Il aime tout particulièrement la Fantastique, tour de force accompli par un jeune homme qui n'avait pas trente ans.
Ci-dessous, Marina Fédier, Henri Dutilleux, Valery Gergiev
Le problème à la Chapelle Royale de Versailles, où on jouera Mystère de l'Instant est son exiguïté et les incertitudes qui pèsent sur son acoustique. Valery Gergiev déclare qu'il va devoir procéder avec infiniment de délicatesse pour adapter l'oeuvre à l'acoustique de la salle qu'il connaît mal, mais qui peut réserver des surprises heureuses.
Continuer à lire "Le journal du 6 octobre 2007 (suite)"
Thursday, 4 October 2007
Une oeuvre de Dutilleux au théâtre des Champs-Elysées
Je suis allé entendre Mystère de l'instant de Henri Dutilleux, grâce à qui j'ai pu échanger un strapontin inconfortable contre deux sièges dans la loge d'honneur. J'en ai profité pour emmener avec moi un haut dignitaire russe, ami de la France et qui s'est révélé un connaisseur très fin. Il a été comme moi enthousiasmé par les sonorités tantôt feutrées, tantôt incisives, avec des ppp aux cordes qui n'appartiennent qu'au compositeur. La musique est bien de notre temps, mais tempérée, d'une beauté de timbres, une variété de rythmes, et un souffle mystérieux, comme un vent silencieux qui jouerait entre les portées de musiques. Une telle musique peut reconcilier avec l'art contemporain bien des amoureux inconditionnels de la musique romantique et des admirateurs de Debussy et de Ravel. Pavane pour une infante défunte de ce dernier ouvrait d'ailleurs le concert.
Je ne me souviens pas de moment plus émouvant que de voir tout un orchestre, Seigi Osawa en tête, en train d' applaudir le compositeur qui se tenait au parterre au milieux du public. Henri Dutilleux, non seulement figure parmi les compositeurs les plus illustres de notre temps, il est aussi d'une générosité, d'une modestie, d'une bienveillance pour les musiciens, que je n'ai jamais rencontrées portées à ce point. Il a la chance d'avoir le soutien de Geneviève Joy, son épouse, grande pianiste et inspiratrice, et ce couple correspond à l'idéal décrit par Marina Fédier dans son dernier billet.
La Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz clôturait le concert, Succès assuré, salle croulant sous les applaudissements, mais à ma surprise, mon ami russe, préférait Dutilleux. Trop classique disait-il en parlant de la Fantastique. Je finis par comprendre ce qu'il entendait par là. Le chef-d-oeuvre de Berlioz est aussi génial, sinon plus, que les autres symphonies de l'époque romantique. Il l'emporte par la couleur orchestrale portée à son plus haut point de l'expression et ouvrant la voie à Wagner et à tous les musiciens contemporains. L'extraordinaire invention de mélodies et d'effets, est magnifiée par une surprise constante devant les trouvailles rythmiques et orchestrales, surprise qui ne s'émousse pas avec le temps historique ni le temps individuel. Seigi Osawa était parfaitement adapté à cette musique et les contrastes dynamiques et rythmiques correspondaient à ce que Berlioz recherchait par dessus tout : l'effet sur l'auditeur. On comprend tout cela en lisant ses mémoires, où il accumule les superlatifs pour qualifier l'impression recherchée sur le public.
D'où vient donc cette réticence de mon ami? C'est que lorsqu'on entend la valse, la marche au supplice, le sabbat des sorcières, cette musique se veut étourdissante, cruelle, effrayante, démoniaque, sulfureuse, et elle y parvient. Mais décrire la peur n'est pas avoir peur, vouloir paraître effrayant n'est pas inspirer l'effroi, sinon par jeu. Une symphonie de Malher ne joue pas elle. La neuvième symphonie et la dixième posthume, ("écrite" en partie après sa mort!).nous plongent dans un état de terreur suspendue. Une symphonie de Brahms et plus encore les premières ballades Op.10 comme les dernières pièces pour piano, ne décrivent pas le désenchantement, la trouble nostalgie, elles sont désenchantées et nostalgiques. Ces sentiments ne sont pas voulus, ni calculés. Ils impregnent l'oeuvre d'une manière organique, en osmose avec l'état d'âme du compositeur.
Je n'ose plus jouer la fugue de l'Op.106 de Beethoven, non pas parce que, comme le prétend Guy Sacre, elle n'est pas comestible (au contraire c'est une splendeur pianistique pour qui la joue convenablement), ni parce qu'elle soumet le pianiste à un supplice digital et conceptuel (Jouer les études de Chopin est bien plus éprouvant, et du point de vue conceptuel, les variations Goldberg sont insurpassables de complexité). Je joue l'adagio et je pleure l'infinie solitude de l'artiste, je ne joue pas la fugue parce qu'elle me fait peur. Presque physiquement peur. Le sentiment qui "venu du coeur va au coeur", me terrorise. Après des décennies d'approfondissement j'ai l'impression de m'enfoncer dans les entrailles de l'horreur, visions inouïes, intuition qu'il s'agit là de violer une sepulture et libérer des forces effrayantes. Oui. Je sais que tout cela est bien romantique, j'en conviens. Et après? Pour en revenir à mon propos initial, la grande musique expressive allemande va plus profond, prétend à un contact avec le sacré, l'au delà, qui est plus rare dans ma musique française.
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté
Ces vers correspondent parfaitement aux fresques de Puvis de Chavannes qui décorent le théâtre, à l'Art déco, et en définitive à la musique française. Elle offre à nos oreilles éblouies, un cocktail digne des plus fines tables. Les mélanges sonores, dignes des meilleurs parfums, et des plats les plus raffinés, sont un aliment exquis pour nos oreilles, faisant vibrer de volupté nos fibres les plus sensibles. En Allemagne, RIchard Strauss poursuivait un même but, dans le Chevalier à la Rose ou Ariane à Naxos. On a pu dire à son propos "culinarisch", culinaire, dans le sens de haute gastronomie. Dans une certaine mesure la Fantastique de Berlioz, c'est aussi de la haute gastronomie musicale portée par l'étincelle du génie le plus sublime, l'innovation la plus radicale et la plus féconde. Mais qui pourrait croire au pandémonium final?
Thursday, 6 September 2007
Bill Viola, Tristan et Heisenberg.
Réduction des ondes de forme, physique quantique et la mort d'amour dans Tristan et Isolde.
Ci-contre, à partir de la gauche, Catherine Barré présidente de l'association du Mariiensky, Marina Fédier, Bill Viola, Mme Viola, Bruno Lussato.
Compte rendu sommaire du dialogue entre Bill Viola et Marina Fédier.
Bill Viola évoque devant MF des détails de sa carrière. Il est très attaché à ses maîtres. Il commença par étudier de la publicité, lorsqu'il tomba sur un professeur quelque peu excentrique qui l'encouragea à faire des études expérimentale. Elles eurent lieu dans la cave de l'université et ce fut une première étape qui lui ouvrit la porte. L'influence de Jack Nelson fut déterminante. Il commença alors à écrire son propre journal et à la fin de ses études universitaires il étudia la musique et fréquenta David Tudor et Merce Cunningham. Notamment la musique électronique le fascinait et il créa un atelier composé de cinq à six jeunes qui s'interessrent aux objets vibrants. C'était pendant les anné es 1970, 1980. C'est en 1980 qu'il fit partie de cinq artistes qui obtinrent une bourse pour étudier au Japon dans le cadre d'échanges interculturel, ou cinq artistes japonais travaillèrent aux etats Uni. Il rencontra à ce moment sa femme, au cours d'un séjour en Australie. Il s'interessa en 177 à la vidéo et s'initia gâce à Sony au maniement des studios électroniques de montage.
La noyade
Lorsque j'étais petit, raconte Viola, je tombai dans l'eau d'un étang et sombrai jusqu'à une importante profondeur. Je fus sauvé par un oncle. Mais ce qui fut extraordinaire dans cette expérience, est que je n'éprouvai aucune frayeur, au contraire je me trouvai dans le paradis. Cette eau était l'eau de la vie.
- De l'eau vive ? dit Marina. - Oui c'est cela, de l'au vive. Sorti de là, je me mis à pleurer d'avoir laissé toutes les visions qui m'apparurent lorsque je me suis noyé. Car, je le répète, je suis tombé très profondément au fond de l'étang;
L'océan sans limites
Cette expérience a hanté ma vie jusqu'à aujourd'hui et elle inspire ma dernière installation dans l'église désaffectée de SanGallo à Venise, une toute petite église qu'on ouvrit pour moi. Elle comprend un écran vidéo situé tout au fond et les gens peuvent accéder un à un vers cet écran vidéo où ils ont une expérience bouleversante. Plus ils approchent de l'obscurité, plus ils traversent de l'eau vive, et parviennent alors à la lumière. Les ombres du début deviennent alors réalistes et en couleur.
23 Personnes de tous les ages, de toutes les conditions, de toutes les provenance, ont éprouvé cette expérience très profonde, cette sensation d'immersion que l'on voit au début du troisième acte de Tristan où au dessus de l'océan sans limites apparaît un nuage rose. Des gens tristes, ternes, découragés, viennent de tous les coins de la planète et passent à travers l'eau purificatrice et ils reviennent à la vie. Avant ils étaient morts à eux mêmes, après la purification, ils renaissent à la vie.
- Marina lui parle de l'eau vive, et Viola lui répond que c'est exactement cela qu'il a essayé de représenter. Il est très interessé par ce que Marina lui raconte de Matisse et de l'influence de sa femme qui l'a poussé à se retrouver lui-même dans son être essentiel.
Dans ma dernière installation, continue l'artiste, j'ai retrouvé les visions que j'ai éprouvé quand je me noyai. Le titre : Ocean without a shore, océan sans plage, évoque un grand tout illimité, non borné par une plage. A propos de Matisse, je suis frappé par votre image : Matisse assis devant l'arbre, sans bouger, le fixant si intensément qu'il finit par faire un avec lui. Faire corps avec la chose, c'est attiendre la réalité de la chose. Le savant, lui, avec ses intruments de mesure voit autre chose, une autre réalité. Moi, quelque soit ce que je vois, je tente comme Matisse, de voir derrière les apparences.
Les personnages reçoivent l'eau qui coule sur eux comme un voile,
Citations et lectures
Bill Viola à la demande de Marina, donne une liste de livres indispensables. Parmi eux :
A.K.Coomaraswamy (1889-1940) The Tranformation of NAture in Art. The Door in the Sky. Princeton University.
Seyged Sossein Nasr : Knowledge and the Sacred? Contemporary Phénomena.
Continuer à lire "Le dialogue entre Marina Fédier et Bill Viola"
Tristan et Isolde à Rotterdam
Marina Fédier et moi-même avons assisté à la répétition générale du drame musical de Richard Wagner, à Rotterdam. Nous sommes descendus à l'hôtel de luxe Westin, un gratteciel réfrigérant aussi accueillant qu'un aéroport et doté de tous les conforts de l'électronique. On trouve dans chaque chambre de luxe de ce palace des accessoires utiles : une machine à faire du café, un nécessaire de racommodage, un fer à repasser à vapeur. Il ne manque qu'un aspirateur et un kit de remplacement des ampoules brûlées. Cela signifie tout simplement que si vous voulez repasser votre veste froissée par un long voyage, pour un cocktail d'affaires, inutile de sonner la femme de chambre. Vour la repassez vous-même. C'est la toute nouvelle conception du luxe.
De la suite que j'occupe à l'executive floor, on domine toute la ville. Ce n'est qu'un chantier : on construit partout des gratte-ciels qui pourraient se trouver aussi bien à Tokyo qu'à Vancouver. Quelques arbres survivants ressemblent à des plantes en pot. Cela évoque à la Défense de Paris, en mieux cependant, à cause de la noblesse des matériaux et l'imagination des architectes. Par endroits, il subsiste quelques pâtés de maison de style hollandais. On dirait des maisons de poupée, ridicules et déplacées.
L'hôtel communique par une passerelle avec la salle de concert où on donne Tristan. Celle-ci est inhumaine et grandiose (2200 places). Elle ressemble à l'Opéra-Bastille en petit, et comme toujours de beaux matériaux : noblesse du marbre, chaleur du bois exotique. Un déconvenue m'attend. La salle est trop exiguë pour loger les chanteurs en costume. Ils viennent chanter, assis et en costume de soirée. Par ailleurs, l'écran, bien trop petit, est trop proche de l'orchestre qui projette de la lumière qui pâlit les zones sombres de l'image.
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Tuesday, 4 September 2007
On ne peut plaire à tout le monde...
Avis divergents : http://www.forumopera.com/concerts/tristan_sellars05.htm "Hélas, l'utilisation de la vidéo est l'exemple même de la fausse bonne idée. La faute en incombe à l'insurpassable pouvoir d'attraction de l'image. N'oublions jamais que même la mire ou la Chaîne Parlementaire ont des spectateurs... A moins d'être dans les premiers rangs de parterre, difficile de ne pas avoir toujours l'oeil irrésistiblement attiré vers l'écran, du moins à la première vision, même s'il ne s'y passe presque rien ; d'autant que les éclairages discrets rendent les interprètes, habillés de noir sur fond noir, pratiquement indiscernables à distance : du balcon, on a d'ailleurs l'impression d'un film muet donné en concert. Les vidéos de Viola naviguent entre la simple illustration (la mer pendant le voyage en bateau ; une forêt pendant la chasse ; un couple marchant dans l'eau pendant le duo) et l'ésotérisme bobo-branchouille (notamment un interminable rite d'initiation "new age" qui évoque une séance d'essayage à la Foire au Slip). Les images les plus belles sont celles filmées au ralenti, notamment la scène finale qui évoque un Tristan Alka-Selzer montant vers le ciel au milieu des bulles : malheureusement, il s'agit pour l'essentiel de placages de vidéos antérieures (3) conçues dans un contexte totalement différent"
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http://chanteur.net/spectacles/20051111-Muenchen-20051116-Paris-Tristan.htm "Grande pauvreté de l'espace de jeu chez Peter Sellars, confiné de bout en bout dans la semi-obscurité en bas de l'écran de Bill Viola. Pauvreté des gestes, des attitudes distantes des personnages qui ne se touchent et ne se regardent presque jamais, on dirait du Bob Wilson en panne de projecteurs. Bill Viola récupère-t-il la mise à Paris? Il écoeure plutôt par son strip-tease new-age du premier acte, où le choix des types physiques, des vêtements, des "servants" et l'éclairage par d'artificieuses boîtes à lumière de studio évoquent une secte californienne ou un vieux roman-photo. Après les innocentes et inutiles bougies du second acte, le troisième est enfin plus réussi : Bill Viola s'y limite à des images de nature. Mer, eau, feu, levers et couchers de soleil, plongeons projetés à l'envers et au ralenti inspirés de ses oeuvres précédentes, il est plus supportable dans l'abstraction même grossièrement métaphorique, sans éléments humains trop datés et orientés."
#2 Poil à gratter (Site) le 29/08/2007 à 03:50 (Supprimer) (Répondre) Marina et moi-même vous remercions pour les deux critiques que vous nous avez transmises et qui méritent une réponse détaillée dans un blog spécifique qui ne saurait tarder. Je suis fier de constater que dans ce blog, nous accueillons des internautes qui ont votre culture et votre discernement, et... aussi votre volonté d'aller vois l'autre côté des choses.
#2.1 bruno lussato le 29/08/2007 à 12:04 (Supprimer) (Répondre)
Il est deux types de mauvaises critiques. Les unes exaltent des navets. Les autres démolissent des chefs-d'oeuvre.
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Tuesday, 28 August 2007
En attendant de rencontrer Bill Viola
Tristan, Bill Viola et la physique quantique
Bill Viola est certainement un des artistes majeurs de notre siècle, au délà même de la spécialité où il est considéré le plus grand (avec peut-être Bruce Neumann). Marina Fédier et moi, nous devons dîner le 5 Septembre 2007 avec lui et Valery Gergiev, à Rotterdam, et peut-être un de mes amis, principal sponsor de New Wave et un des dirigeants les plus occupés de la planète, se joindra-t-il à nous. Le but est notamment de lui presenter le Siegfried Project(cliquez ici ►♦♦)
Etant plus attiré par les arts plastiques que par la musique qu'il apprécie par ailleurs, ayant déjà acquis une installation tirée du Tristan project, il ne connaît cependant pas assez Tristan et Isolde pour pouvoir apprécier pleinement le travail de Viola. C'est d'ailleurs le cas de la plupart des amateurs d'opéra qui ont vu le spectacle à Paris sans y avoir compris grand chose, je le crains. Et même si, à l'instar des wagnériens fanatiques, mon ami, avait vu plusieurs fois le plus célèbre drame musical du XIXe siècle, cela ne lui aurait pas davantage ouvert un accès à la vision d'un extrême raffinement de l'artiste.
Ce billet reflète un dialogue entre moi-même et Marina Fédier qui me semble particulièrement fécond car il a pu ajouter aux multitudes d'interprétations qui encombrent les monographies sur Tristan , une version synthétique pertinente et, ce me semble, conforme à la vision de Bill Viola. Je vais donc raconter d'une manière très concise à l'intention de notre sponsor, et de tous les curieux, la trame du scénario, éclairé par l'éclairage nouveau projeté par deux billets de Marina : l'être essentiel, l'âme soeur. (Cliquez sur ►♦♦ ). C'est le résultat de notre première collaboration et j'espère que vous la trouverez fructueuse.
Continuer à lire "Marina Fédier et Bruno Lussato : une rencontre avec Bill Viola"
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