Décodage des médias
Monday, 7 May 2007
Comparaison de textes
Nombreux sont ceux qui ont trouvé le discours de Sarkozy, place de la Concorde, un modèle d'équilibre et de pondération. La fonction crée l'organe, et il faut bien convenir que rapidement le "Président" a muté. Sous l'urgence et les conseils de ses fidèles, il a dû changer de registre. Il est passé du langage vernaculaire du candidat (les mots racaille, bavasser, nettoyer, font partie du vocabulaire de l'enfance) au langage mythique, chargé de symboles et d'oxymorons. On trouvait dans ses proposition à peu près tout ce que les autres candidats nous promettaient. Avec de pareils contre-feux, il était difficile de l'attaquer.
Le dernier message adressé au Figaro Magazine, comme on lance une bouteille à la mer, était plus concis et plus spécifique. On a dèjà signalé l'adéquation de ses fondamentaux à la terminologie de Virus. Il me faut aujourd'hui expliciter cette relation entre la théorie des noeuds sémantiques de Kevin Bronstein et la formulation très nette du candidat gagnant, et ceci d'autant plus que c'est cette formulation qui a joué un rôle majeur dans sa réelection. Enfin, il a déclaré ce qu'il voulait et ce dont il ne voulait plus. Son analyse brutale, "clearcut" décapante était le contraire même de la démagogie et du flou auquel ces prédécesseurs nous avaient habitués.
Je rappelerai la genèse de "Virus". L'origine est un rapport confidentiel de l'ISD de Genève , réservé à ses sponsors et édité en Juin 2004. Il en fut tiré un manuscrit destiné à la publication mais qui était tellement politiquement incorrect, que les membres de l'ISD se dissimulèrent sous le nom collectif de Kevin Bronstein. Ce document fut tiré à quelques centaines d'exemplaires et distribué à des collègues et notamment à des membres de l'UMP qui étaient très interessés par l'analyse des pôles sémantiques.
Mon éditeur, Fayard, fut à juste titre effrayé d'éditer un ouvrage de plus de mille pages, sur la désinformation. Trop compliqué pour le grand public, trop incorrect pour les spécialistes. Un public introuvable! Ce fut Serge de Pahlen, homme d'une immense culture et d'un grand courage (il avait publié Conquest et Volkoff) qui se chargea de le réviser et de le réduire de plus de moitié, mais à la condition que je le rédigerais et le signerais de mon propre nom.
Dans ce blog, dédié à la désinformation et prolongeant Virus, huit leçons sur la désinformation,( Editions des Syrtes 2007) j'ai décidé de mettre en parallèle des analyses spectrales des noeuds sémantiques Force de la Terre et Medusa et le dernier message du candidat Sarkozy. Vous le retrouverez dans l'article : analyse spectrale...
Annonce Un nouveau membre va se joindre à votre serviteur pour animer ce blog. Vous le trouverez à la rubrique : politologie, et il est signé Alexandre Bronstein. Alexandre B. est un des meilleurs connaisseurs des relations entre L'Europe et l'Afrique, et je lui ai demandé de cibler son discours : ce qui nous importe ne sont pas les évènements en eux mêmes mais les désinformations auxquels ils donnent lieu. Si des collègues compétents désirent se joindre à nous ils sont les bienvenus, mais ils doivent prendre l'engagement de signaler tous les cas marquants de désinformation qu'ils rencontrent dans la pratique de leur activité, que ce soit la politique, la litterature ou la prolifération des méduses géantes du Japon.
Art contemporain Un membre de New Wave va tenir la rubrique de l'Art Contemporain. Il s'agit de Frédéric Bonnet , critique d'art et commissaire d'exposition indépendant. Il est totalement dissocié de tout mouvement et artistiquement neutre. Il s'est, au cours des échanges que les autres membres de New Wave et de moi-même à la fois très compétent, connaissant tout ce qui se fait d'important dans le monde de l'Art, et libre dans ses jugements, de tout stéréotype et de toute inféodation aux écoles et aux modes. Son métier le conduit à parcourir le monde, la semaine dernière il était à Seattle au Seattle Art Museum qui vient de s'agrandir , cette semaine au Schaulager de Bâle où se tient une exposition de Robert Gober, un des vingt cinq artistes majeurs retenus pas New Wave.
Frédéric Bonnet, nous fera régulièrement part de ses impressions, toujours sous l'angle du décodage et de l'explication et de la désinformation qui pollue le marché l'Art. Il sera le premier à avoir accès à l'administration de ce blog. Il répondra à vos commentaires et je le remercie vivement de mettre sa compétence à notre disposition en dépit d'un agenda surchargé. Bienvenue à Fréderic Bonnet!
Sunday, 6 May 2007
Lendemain de fête
Suite de l'article du 6 mai sur les sondages
L'information
De toutes les élections auxquelles j'ai assisté, aucune n'a donné naissance à des débats et des commentaires aussi peu agressifs. Le signal de cette mansuétude a été donné par la posture ligne basse de Sarkozy face à la Sainte... pardon, à la saine colère de Royal. Bien qu'il soit impossible d'en être sûr, les menaces de guerre civile de cette dernière, tranchant avec le calme et l'humilité de son adversaire, n'ont pas été payantes et ont donné l'image d'une gauche idéologique et floue.
Les éléphants de la gauche, visiblement embarrassés par la forte participation qui renforce la légitimité du vote, ont mis en garde leurs militants contre les dérapages. Au lieu d'accuser la droite de magouilles et de désinformation, ils ont fait leur mea culpa, et ont conclu - sauf Lang - à la nécessité de réformer la gauche. Et le recentrage se ferait par l'élimination des extrêmes désavoués par les urnes, en faveur d'un centre invertébré.
Autre nouveauté : la joie était là. On sentait que si on votait Royal par haine de Sarkozy, on votait pour Sarkozy, pour Sarkozy. L'enthousiasme et la jeunesse des supporter d'une droite décomplexée contrastait avec tout ce que les médias nous suggéraient à propos du vote jeune, synonyme de vote socialiste.
La fête : sans complexe, après avoir diné au Fouquet's de son ami François Pinault, (ce qui constitue une bonne publicité pour l'établissement), avec des millairdaires et des stars du show business, le futur président s'est rendu place de la Concorde, lieu symbolique- pour un gigantesque show : salué par Johnny Halliday, chantant la marseillaise avec Mireille Mathieu, au milieu de danseurs bigarrés dont une dame à moitié nue. Il délivra un discours émouvant das lequel il s'appropriait de tous les thèmes de son adversaire : la lutte contre l'exclusion, l'écologie et le réchauffement de la planète, l'aide à la veuve (violée) et l'orphelin (exploité) quel que soit sa nationalité. Le coeur était au rendez-vous dans une atmosphère de liesse populaire inouïe. Une nouvelle page d'histoire s'ouvrait pour la France, annonçant la fin de la sinistre exception française.
L'information derrière l'information
Les mots sont les mots, les postures sont des enveloppes qui dissimulent les présupposés idéologiques. En fait rien n'a changé, la France est toujours divisée en deux blocs idéologiques, donc incompatibles. Le mythe de la coopération entre blogs, chère à Bayrou a été reprise par son rival. Mais ce dernier n'y croit pas et on le comprend. C'est pourquoi il se dit près à accueillir -avec prudence - des hommes de gauche, à conditions que leurs idées soient solubles dans le projet de la droite de Sarkozy.En d'autres termes on veut bien des gauchistes mais à condition qu'il s pensent à droite.
Cette modération, cette humilité feinte, répondant à la Sainte Colère - pardon, à la saine colère de la madone socialiste, a été payante. Elle s'est transmise aux leaders de la gauche, près d'exploser de frustration, en particulier DSK, Fabius et Hollande. Mais il suffit d'un courant d'air pour que le feu reprenne, et plus vite que l'on pense.
La bataille des legislatives est cruciale car elle décidera de la composition du bloc adverse. Les sondages donnent 58% au bloc de droite, mais on a vu à quel point les Ipsos et autres officines se sont trompées en acrodant plus de 54% à Sarkozy. Cette bataille sera tout sauf courtoise, car la volonté d'apaisement de Sarkozy, commencée par calcul et terminée par l'autosuggestion due à l'ivresse de la victoire, risque de n'être qu'un mince glacis. Demain... ce sera un autre jour.
Commentaires sur les chiffres de l'élection
La fiabilité des sources et quelques commentaires
L'objet de ce blog est la détection de la désinformation. Les travaux de l'ISD et du groupe Kevin Bronstein ont montré que la désinformation est maximale en situation d'incertitude et lorsque l'enjeu est émotionnellement et financièrement important. C'était le cas aujourd'hui à 16 heures. Je testai plusieurs sources et les distorsions avec la réalité. L'information testée était le score de Nicolas Sarkozy. Les déviations constaées ont été les suivantes :
Proches de Nicolas Sarkozy et notamment CG : entre 52 et 53 pourcent au maximum, 53,5.
H.L.Bronstein, un membre de mon Think Tank qui a déjà nourri les réflexions de ce blog : 53%
Un important censé connaître les Sces Généraux : entre 54 et 54,5%
Les informations en provenant de la Suisse et de la Belgique : entre 53,5 et 56%
Les informations en provenance de l'UMP et recueillies par ADV.Bronstein : 54,5 à 56%
Les chiffres de la SOFRES à 20 heures : 53%
Les chiffres de la SOFRES à 21 heures : 52,7%
Les prévisions de HL.Bronstein : entre 52,5 et 54%, la différence n'est pas significative, c'est une victoire sans arrogance. Les rumeurs de vote dans la rue, et les mouvements de CRS et de pompiers : non crédibles. Les violences seront le fait de marginaux.
La tonalité des réactions par rapport à celles des précédentes élections: faible taux d'agressivité; volonté de renouveau, tensions au sein du parti socialiste entre DSK et Hollande. Extraordinaire sang froid (ou culot) de Royal.
Ce qui change : la volonté de bien définir les idéologies. Le courage de Nicolas Sarkozy, un espoir pour la France.
Ce qui demeure : les ferments de fanatisme à gauche et de trouble au centre. Ils ne disparaîtront pas avec les discours. La fracture est bien là. On le remarquera lors des legislatives.
Le personnage peu connu et influent : Claude Guéant. "Le meilleur" a dit Nicolas Sarkozy.
A suivre.
Friday, 4 May 2007
**** Sondages...
Voir aussi notre article du 5 mai sur les perles du débat présidentiel, catégorie : canulars . Conventions et mode d'emploi remis à jour.
Ils donnent largement vainqueur le président de l'UMP. Et de fait, tout concourt à assurer son succès, sauf ... les sondages. On sait que les classes moyennes et les libéraux, sont hédonistes et soucieux de leur confort. Ils sont également sceptiques et trouvent de bonnes raisons de s'abstenir lorsqu'ils y sont incités par un beau temps assuré ce qui est le cas pour le prochain week-end. Chacun se dira : étant donné un écart d'au moins six points, ce n'est pas ma voix qui y changera grand chose, de toute façon il passera, alors à quoi bon se priver de vacances? Ce raisonnement est encore plus pertinent pour les hésitants qui se disent, après tout on n'aime pas tellement Sarkozy, pourquoi donc se fatiguer? C'est ainsi que se met en route un processus paradoxal de victoire à la Pyrrhus.
Par ailleurs on assiste ici, encore, à la confusion entre la carte (les résultats du sondage) et le territoire (les résultats du scrutin).
On m'objectera qu'il en est de même pour le camp adverse. Mais ce n'est pas exact car il est mû par une des passions les plus fortes, qui se nourrit même de ses échecs : la haine.
La "une" de Libération.
Cette haine qui ne dit pas officiellement son nom transparait de manière de plus en plus évidente au fur et à mesure que l'on s'approche du scrutin. Finie l'image sainte de la madone en blanc au sourire radieux et aux mains largement écartées comme pour bénir ou apaiser. Depuis la colère sainte... pardon, saine, jouée devant l'écran pour provoquer son adversaire, comme voici dix ans, provocation ratée le 2 mai, c'est plutôt une araignée en noir, lilith ou furie implacable que l'on a contemplé devant une foule de "jeunes" fanatisés. 18-24 ans, c'est la tranche d'âge qui vote pour la star, c'est aussi celle où les hormones parlent de la voix la plus puissante, que la prudence et la maturité n'ont pas encore produit leur effet.
Continuer à lire "Le journal du 5 mai 2007"
Thursday, 3 May 2007
La force de l'image
Le débat Royal-Sarkozy
Commentaire de Harry M.Bronstein.
Elle a été bonne. Comédienne accomplie. Sarkozy a perdu une bonne occasion de se taire en avançant le cas des handicapés. Elle en a profité pour piquer une "saine colère" et de se poser ainsi en révoltée par l'injustice, une femme de coeur, sans compromission. C'était d'une grande tragédienne. Vraiment bien fait.
Lui n'a pas été mauvais. Il faut actuellement que ses lieutenants dissèquent les propos de Royal et montrent qu'elle ne connaît pas les dossiers.
Décodage de deux couvertures
Ici Sarkozy regarde de côté, il est mal rasé, l'oeil un peu torve. L'air dubitatif. Les mains sont crispées dans un geste peu élégant. Le mot-clé : perdre.
En revanche, Segolène Royal apparaît triomphante; le sourire confiant et conquérant, le visage dressé, les yeux tournés vers le ciel en une vision d'avenir. Le mot-clé est battre.
Une remarque inquiétante : l'image positive pour Ségolène, vient d'un magazine de gauche, ce qui est parfaitement normal, l'image négative pour Sarkozy vient d'un magazine réputé de droite, ce qui l'est moins. Ces deux images illustrent assez bien le débat : elle, femme de caractère, animée par une vision rayonnante, des convictions fortes qu'elle saura défendre, lui, comme un personnage plus calme, rationnel, et sans flamme.
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Wednesday, 2 May 2007
Projet contre projet ? Ou ... ?
Gardera-t-il son calme face aux provocations ?
L'une : travaillez moins et gagnez plus. Suspension de la liberté du travail : retraite à 60 ans, 35 heures généralisées. Partenaires sociaux = ?
L'autre : les paresseux gagneront moins que les autres. Liberté complète de travailler comme on le souhaite, autant qu'on le souhaite et jusqu'à l'âge que l'on souhaite.
La diabolisation de l'un des candidats (devinez lequel) est bien réelle, ceux qui se gaussent de sa position de victime feraient bien de venir inspecter l'ascenseur de mon immeuble : il est literallement vandalisé par des inscriptions Sarkozy SS, Sarkozy non. Je voudrais bien qu'on me donne le contre exemple. Bruno Lussato.
OUI..., MAIS
Il en a presque trop fait, car il regardait sans cesse le bout de ses chaussures alors que Ségolène pouvait passer pour une femme de conviction.
A chaque fois, Sarkozy dominait par son calme et en contredisant les chiffres énoncés par son adversaire. Le climax fut déclenché par une maladresse de Sarkozy. Il aborda avec décontraction le thème des handicapés, alors que Raffarin avait supprimé 7000 postes d'aides. Certes, il n'était pas alors premier ministre, mais on ne s'arrête pas à cela dans un tel débat. La maladresse du côté Royal a été moins cette "colère sacrée", "cette révolte" qui n'est pas de l'énervement, que la transformation de son visage, révélant un instant à quel point la madone pouvait se transmuer en une redoutable mégère. Le sourire devenu rictus méprisant, les yeux lançant des éclairs, le doigt accusateur pointé contre son adversaire, tout cela pouvait effrayer ceux qui ne la connaissaient pas sous ce jour. Ce qui était certain, est que l'énervement n'était pas dans le camp de Sarkozy, qui suivant les conseils prodigué, répétait " ne vous énervez pas, Madame, quand on veut être présidente on ne perd pas le contrôle de ses nerfs... - Je n'ai pas perdu le contrôle de mes nerfs, je suis en colère... " - "Qu'est ce que ce serait si vous les perdiez" sourit Nicolas, rendant sa politesse à la gauche qui le présentait comme un excité.
En fait Ségolène Royal tirait sans cesse le débat vers le bas (le compassionnel, les handicapés, les vieux, et pour finir ses qualités de femme, mère de famille etc... pendant que Nicolas Sarkozy jouait l'apaisement, montrant ostensiblement un respect pour la personne de Royal, alors que cette dernière refusait de se prononcer sur la personne de Sarkozy, interessée uniquement par le débat d'idée. Mais elle demeura dans le flou, aussi bien dans le compassionnel (vous avez arrêté un grand-père devant la porte d'un lycée et sous les yeux de son petit neveu, c'est indécent) l'autre répliquant : où fallait-il l'arrêter? Dans la rue? Chez lui? - Pas de réponse.
Même flou pour le nucléaire, les deux adversaires se contredisant formellement. Ou encore sur la Turquie, Ségolène demandant une pause de réflexion pour respecter la parole donnée, sans se prononcer, Sarkozy lui demandant si quarante ans n'étaient pas suffisant pour donner une réponse, et s'il fallait encore attendre dix ans (chiffre énoncé par Ségolène) pour refuser l'entrée. Alors que Ségolène se rangeait à l'avis de Chirac, militant pour que "l'on respecte ce grand pays", Sarkozy répondait qu'on pouvait respecter la Turquie et déclarer qu'elle se trouvait en Asie mineure, et que seuls les ennemis de l'Europe voulaient son rattachement au continent pour mieux le faire éclater.
Les commentaires de la 3ème chaîne montraient que les UDF basques voteraient nul ou Ségolène. Il estimaient que Sarkozy a déjà fait le plein des voix du centre, tendance droite. Auquel cas il perdrait.
Les memebres consultés de l'ISD pensent que ce débat ne changera pas le pronostic du vote qui se jouera dans un mouchoir de poche.
Si Nicolas Sarkozy etait Yang mâtiné de Yin, Ségolène se révéla plus Yang que Yang, en dépit de son contenu compassionnel Yin. On pense à la Reine de la Nuit dans le premier acte de la Flûte Enchantée de Mozart. La femme tendre, éplorée, la mère victime du méchant mâle, se mue soudain en virago conquérante, au sourire devenu de compatissant à carnassier. Mais le personnage personnifie les forces des ténèbres, en serait-il de même pour la redoutable Ségolène Royal qui en déplorant la fracture en deux blocs, essayait par tous les moyens de diaboliser son adversaire, en l'accusant d'immoralité.
Un moment comique fut donné par la proposition de Royal, de plutôt que réprimer les délinquants, faire raccompagner par les policières qui rentrent chez elles par des policiersn ce qui permettrait ainsi d'augmenter le nombre de fonctionnaires. Royal faisait preuve d'angélisme, en supposant qu'il suffit de former des voyous pour qu'ils renoncent à leur violence, et qu'il n'y a qu'a augmenter le SMIG pour que ceux qui actuellement travaillent 39 heures en traînant la patte, deviennent brusquement motivés et performants en 35 heures... ce qui permet d'augmenter leurs loisirs jugés insuffisants. (Il pourraient faire du sport, s'occuper de leur famille, voir des jeux vidéo), ainsi on gagnerait la bataille de la compétitivité.
Enfin, chaque fois que Ségolène ROyal pressée par Sarkozy de donner des chiffres ou de prendre position, elle répondait invariablement : je discuterai de cela avec les "partenaires sociaux". Pitoyable.
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