Soumission et domination
Wednesday, 25 July 2007
Infirmières torturées, Cécilia accusée
Voici un beau titre médusa. Le plus piquant c'est qu'il correspond à la réalité. Aucun journal n'a osé critiquer Kadhafi, ni accuser son comportement indigne, mais toutes les indignations ont été à la Prmeière Dame de France, qui a osé contribuer au sauvetage des malheureuses, en dépit des procédures. Il est plus grave de sauver un malade contre la médecine que de le laisser mourir selon la médecine affirmait déjà Molière. On pourrait appliquer son raisonnement à l'affaires des infirmières bulgares. Ah, si Molière était parmi nous ! Mais il est possible qu'il n'aurait pas fait "branler" Caouet.
Ci-contre
l'icone de
l'affaire.
Les connotations de cette image de Libération : tout est bien qui finit bien. Femme en forme et radieuse, un happy end pour tous, un win-win, gagnant-gagnant comme dirait Ségolène Royal : triomphe pour Kadhafi, la moralité sort gagnante. Une seule accusée : ,non par Kadhafi mais Cécilia qui a outrepassé ses droits qui sont d'ailleurs inexistants. Elle aurait dû rester à sa place et laisser agir les bureaucrates de l'Union Européenne dont on a pu admirer l'efficacité. Quelques unes auraient pu y laisser leur peau, mais au moins les procédures auraient été sauves.
Un modèle d'euphémisme :
La première chaîne titre : ... elles étaient détenues dans des conditions très difficiles
Enfonçons le clou et voyons les réactions des quotidiens français les plus importants.
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Versione italiana a cura di Renzo Ardiccioni
SOTTOMISSIONE E DOMINAZIONE
(Prof. Bruno Lussato)
Introduzione
Il fascino della schiavitù Se non vado errato, era proprio de Tocqueville a sostenere che non ci sarebbero così tanti tiranni se gli schiavi non ci trovassero il proprio tornaconto. La mia esperienza nel mondo delle imprese mi ha dimostrato che i dirigenti stessi, nonostante le loro rivendicazioni per una maggiore autonomia e decentralizzazione, respingessero infine una libertà che implica sempre responsabilità e rischi di sanzioni. La centralizzazione ha questo di buono: a patto che il subordinato obbedisca servilmente agli ordini del suo superiore, sarà relativamente tranquillo. Ciò è ancora più vero nelle megaimprese pubbliche e nelle ammistrazioni burocratiche, laddove il cervello destro è esente da ogni giudizio di valore e il cervello sinistro assolve con regolarità i propri impegni formali. (cf. la teoria bicamerale di Jaynes, in Virus).
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La victoire d'Erdogan
♦Lutteurs turcs
Comment s'en étonner?
Des deux partis, l'un était laïc et appuyé par les militaires. Kemaliste il était hostile à la diffusion de l'islamisme par capillarité. L'autre, bien que se disant relativement indépendant, était évidemment favorable à la tendance islamiste et à la préférence musulmane par rapport aux autres confessions "hérétiques" dont l'alevite.
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Tuesday, 24 July 2007
Au delà du dégoût
Me revoici en France, et déjà l'élégance et la modération d'une certaine presse française se rappelle à moi. J'avais oublié tout ce que la presse Médusa peut recéler de haine, de fanatisme, de hargne, de frustration, de vocifération, de mauvaise foi. Elle est de ce point de vue la digne héritière de Diamant Vertueux, le communisme, force dominante dans les médias intellectuels, et spécialiste dela vitupération contre l'impérialisme, la grande bourgeoisie, et le peuple qui n'est pas de gauche. De même que les nazis ont inventé l'excommunication de race, les communistes ont inventé l'excommunication de classe qui n'en est qu'une forme à peine atténuée. Les fils de bourgeois sont toujours des bourgeois, suspects quoi qu'ils fassent comme les marannes pour les catholiques espagnols du moyen âge. Un anticommuniste est un chien hurlait Sartre. Qu'est-ce donc un peuple qui n'est pas de gauche? Ce peuple qui n'a pas voté Sarkozy? Une troupe de chien aussi, encore qu'un des députés de gauche avait déclaré qu'il s'en voulait d'avoir traité Sarkozy de chien, il présenta ses excuses à la race canine. Toujours dans ce bel élan, on se souvient de ce chansonnier qui fit fortune dans notre pays avec sa formule : si j'étais un chien je ferais pipi sous madame Tatcher....
Ce numéro de Marianne est un cri de fureur contre ceux qui ont retourné leur veste, comme si on ne savait pas que tous ce que les politiciens briguent, c'est la mangeoire. Le verbe, c'est autre chose. Il faut avouer que Ségolène Royal ne faisait pas mieux lorsqu'elle reconnaissait que les 35 heures et le SMIG à 1500 euros étaient une aberration, suggérant qu'elle ne les avait soutenus que par discipline de groupe. Mais quel groupe? Les leaders qui dégoûtent Marianne ou le peuple de gauche qu'ils ont trahi?
Plongée dans le peuple de gauche clame MArianne. Mais quels sont les plongeurs et comment s'est faite la séléction? A-t-on au préalable demandé aux interviewés : êtes vous une citoyen de gauche? Voici un florilège des sondés représentatifs de ce peuple vertueux.
Isabelle, institutrice sans fard et en talons plats, 50 ans : Jack Lang? Un carrièriste, Kouchner un people. Elle n'a pas tort, et après?
Simon, 20 ans est guichetier à Vincennes et du haut de sa compétence, constate que Nicolas Sarkozy révèle l'ampleur et la gravité du bordel. Pour Arsène, 28 ans, défaîte de Royak, démission-trahison de Lang et Fabius, et DST à la tête du FMI. Si le Ps ne se relève pas, il renie la France. Le peuple de gauche serait seul représentant de la France pour lui. Claire, désigner, est plus tolérante à condition que les girouettes ne renient pas leur camp. Ségolène est la grande accusée : elle avoue ne pas avoir cru en son programme... s'énerve Marguerite, une retraitée. Fanny petit bout de femme au nez percé, Ségolène Rayal écrasait tout sur son passage et excommunie DSK et Kouchner. Saïda recherche une famille : elle vote pour une idée qui n'est plus représentée par personne. Bruno, 25 ans, informaticien : le PS c'est dela m... Si je continue à voter à gauche c'est que je suis issu d'une famille communiste. (sic !).
Dans tout le numéro, pas un mot sur les infirmières bulgares. Ailleurs, on loue avec Nicolas Sarkozy, le geste d'humanité de Kadhafi et on se félicite de cette heureuse issue. Dans Le Parisien, on évoque le calvaire des infirmières de cette manière : " sous la torture,, deux infirmières avouent". C'est tout pour tou le journal.
Mais isolons quelques faits relatés dans Le Figaro et que l'on peut trouver dans des blogs spécialisés.
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Sunday, 22 July 2007
La dernière chronique italienne
Dernière minute
Dans mon journal du 21 juillet, je me plaignais de ce qu'il n'y avait plus rien à signaler et je me suis résigné cette nuit, faute de mieux, à me laisser aller au style blog, étalage d'impressions personnelles, qui ne peuvent interesser grand-monde et qui ont peu de rapports avec le but fixé : décoder l'information, donner des clés de lecture.
Et voici que Djihad, m'a fait la courtoisie de me donner la matière d'une vraie chronique de clôture : la découverte à Perouse, Italie d'un nid d'extrémistes d'Al Qaida, prêts à mettre à feu et à sang, le Maroc et l'Italie, comme point de départ, puis l'Espagne.
Les interprétations divergent sur la responsabilité de Prodi, encore que même le Messaggero dénonce le bonisme, l'angélisme de la gauche qui entretient une mosquée connue depuis des années par les Services de police, comme une école très active de terrorisme, où l'on enseigne même aux enfants musulmans à égorger et massacrer des italiens de souche.
Amato, le ministre de l'intérieur a appliqué une méthode préconisée chez nous par Xavier Raufer : surveiller de près ce qui s'enseigne dans les mosquées. Ceci en dépit de la ligne officielle de la gauche qui sous couvert de liberté du culte ôte à la police les fonds qu'elle distribue généreusement aux mosquées, dont celle de Ponte Felcino, près de Perouse, où l'immam Korchi El Moustapha, prêchait le djihad et en toute tranquillité montait un réseau terroriste avec trois autres maghrébins, dont un en fuite. Ceux qui on été arrêté, ont refusé de parler, ce à quoi on pouvait s'attendre.
Cette fois il ne s'agit plus d'un acte isolé, mais de la préparation d'un vaste plan stratégique destiné à frapper l'opinion. On s'appuyait sur l'experience espagnole, où les actes barbares des terroristes au lieu de souder la population autour d'Aznar qui était en train de démanteler le réseau Al Qaida, a profité à ceux qui ont instrumentalisé la terreur et préconisé une attitude de soumission.
Andrea Ronchi, opposant à Prodi, exprime parfaitement le point de vue de la population dans son ensemble :
1. Fermer les mosquées suspectes
2. Inventorier les mosquées et leur enseignement
3. Suspendre les financements aux mosquées
4. Lutter sans quartier ni exception, contre la collusion de l'extrême gauche et des responsables islamistes
5. Donner les moyens à la police au lieu de lui intenter des procès, comme des irresponsables qui mirent à Gènes à feu et à sang pendant des jours entiers, cette ville. Les paroles ne suffisent pas, il faut donner les ressources nécessaires à la police pour couper les vivres à qui prêche la haine contre l'occident.
6. On savait depuis longtemps que l'Ombrie était le nid de scorpions d'Al Qaida par sa position et sa tendance politique.
7. Il est urgent d'abandonner une position laxiste et angéliste pour assurer la sérénité et la tranquillité des citoyens à laquelle ils ont droit et de leur permettre de se sentir chez eux sur leur propre territoire et dans leurs maisons.
8. Les soupçons de chaque italien de bon sens sont confirmés. Le terrorite habite dans la porte à côté et il est parfaitement intégré en surface. Si les mosquées sont des leiux de culte, ellle sont aussi comme rue Jenner à Milan ou à Perouse, des écoles de terrorisme et des bases de recrutement. Ce sont des bombes à retardement.
L'immam de Perouse interrogé ne peut que manifester son inquiétude. La population est dressée contre les étrangers qui l'infiltrent pour la terroriser.
9. Dans la mosquée incriminée, l'imam enseignait la culture arabe aux enfants, les incitant à se livrer à des actes d'agression envers leurs camarades italiens, afin de les réduire en soumission en raison de la supériorité des musulmans sur les chrétiens. L'ordre : "frappez-les jusqu'à ce que leurs sang coule".
Départ
Chassé du paradis !
Car comment imaginer autrement un lieu béni, improbable, un hôtel à la fois irreprochable comme les palaces du siècle dernier, avec le serivce chaleureux, et orné d'un magnifique parc exotique, et une piscine dessinée par Gae Aulenti. Le public, très international, fait coexister deux classes désormais étanches, : les très riches qui habitent le dernier étage, la classe moyenne, qui va du commissaire de police, ou le retraité, qui pour faire des économies prend ses repas dans les petites "trattorie" de la vieille ville, à la comtesse de grande lignée mais un peu désargentée, et qui comprend aussi d'honnêtes commerçants danois, écossais, ou irlandais. Point de Français : la côte d'Azur est à côté, incomparablement plus séduisante pour qui cherche les divertissements; peu d'américains, le dollar est trop faible, mais des allemands prospères et rigides, des italiens bon enfant, pas mal d'hollandais ternes et très famille, et puis .... Les riches, les seigneurs, ceux qui nous font comprendre que nous ne sommes que des larbins, en ne faisant aucun effort pour nous comprendre. Vous avez deviné : ce sont les arabes d'Arabie Saoudite, (hier le fils du Roi a envahi le dernier étage), et puis les russes, tellement nombreux que les menus et les informations sont en italien et en cyrillique. Car ces milliardaires, vivent en famille entre eux, et ne parlent pas un mot d'anglais, ni d'italien, ni d'ailleurs d'aucune langue autre que la leur. Les femmes sont très belles, les hommes ressemblent à des ours mal appris, les jeunes sont grands, beaux et distingués, les enfants charmants, rien à voir avec les petits romains et les gosses américains.
J'adore les enfants, et je me sens une âme de grand père, mais lorsque je vois ces mioches insolents, il me prend envie de les étrangler, ce que font ces derniers temps leurs parents. Il y a quotidiennement des récits de pères et de mères qui tuent leur progéniture et, réciproquement des mineurde treize ans, qui font concurrence aux gangsters les plus chevronnés.
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Monday, 16 July 2007
Chronique italienne N°20
À la recherche du fruit défendu
Une des caractéristiques de Force de la Terre est la proclamation de tabous, qui définissent le licite et l'illicite (un peu à la manière de l'Islam et de la religion chrétienne), dans toutes les dimensions HUMELD, celles qui déterminent notre jugement. Ces tabous, jadis codifiés, ont été introjectés dans la population et ont fait partie de ce que l'on appelle d'un nom disparu aujourd'hui avec la chose : les moeurs, bonnes ou mauvaises.
Les limites balisaient le champ sémantique et suggéraient jusqu'où on pouvait aller trop loin dans la permissivité. Ainsi les notions de bon et de mauvais goût, (E) de débauche ou de plaisir grossier (H), de vérité et de fausseté (V), de cohérence ou de démence (L), de progrès et de culture ou de déconstruction et de barbarie (D), de morale ou d'immoralité (M) faisaient-elles partie d'un consensus propre à la civilisation occidentale et fondant en retour son identité.
Malheureusement, au fil des décennies, ces valeurs se sont desséchées, elles ont régressé en conventions creuses, et tout ce qui n'était pas utile ou agréable fut exclu du socialement admissible. L'eau vive de la création stagna et se figea dans un académisme stérile. Les principes introjectés et ressentis par la population et par les élites, se muèrent en postures artificielles et figées. Les esprits épris de liberté, les créateurs, les génies, se révoltèrent contre ce qu'ils attribuèrent à la bourgeoisie étroite du XIXe siècle et ainsi naquit Médusa.
Médusa, influencée par l'Union Soviétique et par la haine de classe infusée par des intellectuels aigris, prit l'exact contrepied de Force de la terre. Notamment les totems furent inversés, devenant tabous. La bourgeoisie tirait un plaisir pervers de la rupture des tabous, l'attrait du fruit défendu pimentait la vie sans grand danger pour les totems destabilisés en connaissance de cause. Mais Médusa ne connaissait d'autre fruit défendu que les valeurs bourgeoises. Ce qui était obscène, condamnable, immonde au point de ne pouvoir être prononcé, était ce que la bourgoisie portait au pinacle : la décence, la propreté, l'honneur, l'obéissance, la discipline, le respect des forces de l'ordre, la pudeur, la famille, le travail assumé comme une valeur sacrée, le sacré lui-même, l'élégance de la langue et la richesse des vêtements et des palais, les signes extérieurs de richesse et réussite, l'attachement à la patrie etc. En revanche, on montrait la plus grande tolérance, pour les criminels, les voleurs (surtout s'ils s'attaquaient aux riches), on prônait le misérabilisme, la laïcité, voire le blasphème, le mariage homosexuel, l'alliance entre couples libres, les "gros mots" et le perler des banlieues pauvres, l'escamotage plus ou moins réussi des signes extérieurs de richesse, la pornographie, etc...
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