Soumission et domination
Thursday, 23 August 2007
Rêves d'acier
Tribune de Genève du 22 août 2007
Beaucoup de bruit pour rien, si on analyse le fait divers. Des ivrognes ont molesté des noirs, et on a découvert à leur domicile la panoplie du parfait débile.
Des images telles que celles-ci, à la une, laisse accréditer la thèse d'un péril nazi, alors que dans l'autre sens, des photos terrifiantes de "tournantes" et supplices barbares, infligés par des africains immigrés à des suisses, sont interdites pour ne pas "choquer la population". De même l'incident où le professeur a traité de "bamboula" un ougandais qui défiait toute discipline, suivant les cours, casque à la tête en train de se trémousser, a indisposé une partie de la population. En effet le professeur a été condamné à un mois de prison et le fauteur de troubles n'a subi aucune sanction. On lui a donné un professeur de math plus tolérant et une confortable indemnité. Des scènes de ce genre, répétées incessament donnent à une partie de la population l'impression, hélas fondée - que l'exception en faveur des immigrés de couleur, noirs ou maghrébins, est préméditée, de même que la propagande en faveur des noirs qui ont réussi. Cette réaction, fortement minoritaire dans les média, risque de s'amplifier et de provoquer un contre-médusa, proche du nazisme, ainsi que le montre ce communiqué, parfaitement toléré.
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Wednesday, 15 August 2007
Le triomphe de la méduse
RAPPEL
J’ai appelé Médusa, dans « Virus, huit leçons sur la désinformation », le nœud sémantique dont l’effet et le but, sont de prendre le contre-pied de ce que l’on appelle les valeurs bourgeoises, ( Force de la terre), et d’œuvrer à détruire toute trace de la morale passéiste de l’occident, ses mœurs, ses langages, ses fondations judéo-chretiennes et gréco-romaines et jusqu’à son identité. Son zèle iconoclaste frise le suicide dans le phénomène de plus en plus fréquent d’autodénigrement et de tolérance envers les pires excès de nos adversaires. Les manifestations les plus connues en sont le syndrome munichois, le syndrome de Stockholm et le syndrome de Stockholm antérograde. Ils nous poussent à adhérer à la maxime « aidons nos ennemis, combattons nos alliés » à l’inverse, comme il se doit, de la « morale bourgeoise ». Comme tout nœud sémantique, Médusa a ses adhérents, recrutés parmi la gauche caviar et les bobos ou des jeunes déboussolés et manipulés par la haine, en proie au chômage et à la drogue. Derrière Médusa, se tiennent de puissants lobbies dont l’action est très présente dans les élites bureaucratiques et les milieux universitaires, intellectuels et médiatiques. La désinformation sévit à l’état endémique, avec de temps en temps des explosions remarquables. Le cas des infirmières bulgares est un exemple édifiant d’inversion médusa.
LA JUSTICE A L’ENVERS
Lorsque Abu Ghraib fut découvert, le monde médiatique fut saisi par un maëlstrom d’indignation. Les tortionnaires américains, furent considérés comme l’émanation de l’armée, puis de Bush, enfin de l’Occident tout entier. Parmi ceux qui se distinguèrent tout particulièrement dans l’amalgame, on citera Baudrillard, et le magazine Marianne. La désinformation dégénéra en pure intoxication lorsque le Guardian publia des fausses photos d’humiliations perpétrées par des soldats anglais, simulacres diffusés notamment par le Nouvel Obs. L’affaire d’Abu Ghraib est en tout point l’inverse de celle des infirmières bulgares, à une exception près : la présence d’actes de torture, souvent simulés dans le premier cas (faux électrochocs, exécutions-simulacres) etc, bien réels dans le second cas.
Abu Ghraib : les tortures furent perpétrées par des soldats du niveaux le plus bas, et dès qu’on vint à en connaître l’existence, furent durement sanctionnées par la hiérarchie militaire, les coupables traduits en justice et désavoués officiellement par Bush. En dépit de cela, pendant de longs mois, le monde médiatique et intellectuel, fut agité par un véritable mælstrom d’indignation et d’invectives contre le déshonneur du monde occidental. Des commissions d’enquête furent exigées par la gauche, et eurent lieu, afin de traduire en justice les tortionnaires. Les photos, vraies ou truquées furent mondialement diffusées, rediffusées, commentées. Les récits les plus crus ressassés à longueur de presse.
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Saturday, 4 August 2007
La guerre du pôle
J'ai été victime une fois de plus des caprices du wifi. Cela fait maintenant la troisième fois que je refais cet article. Les dernieres tentatives d'enregistrement éffaçant tout le contenu du billet! .
D'où le retard apporté à la rédaction de ce texte, qui fait suite à une discussion avec mes collègues de l'ISD, enregistrée en pure perte, une fois 5h du matin, l'autre à 7 heures.
©ISD, Institute for Systems and Development, Genève.
J'avais déjà signalé dans une chronique italienne du mois dernier, mon étonnement devant le faible retentissement donné à un événement géopolitique majeur : la découverte par les Russes d'importants gisements de pétrole, de gaz, de diamants et autres richesses géostratégiques, situés sous la calotte glaciaire, Un seul journal italien avait signalé le potentiel explosif aussi bien du point de vue écologique que politique de cette découverte. Aujourd'hui elle fait la une du Figaro à cause du geste spectaculaire consistant à planter un drapeau à 4 kilomètres de profondeur.
Cette découverte infléchit un peu le modèle quadripolaire proposé par mes collègues de l'ISD, (Institute for Systems and Development, en session comme tous les mois d'Août à Divonne.
Rappelons le modèle.
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Thursday, 2 August 2007
Ombres chinoises
La torpeur relative de l'été endort les craintes et avive les utopies. Lupasco nous enseigne que l'orsqu'une tendance croît dans notre univers mental conscient une autre, en sens inverse, croît correlativement.
Les succès de Nicolas Sarkozy, masquent des dangers potentiels, d'autant plus pervers et plus violents, que le couvercle s'est refermé sur les voies officielles de la contestation. Lorqu'on voit Kouchner défendre le rôle De Cécilia en évoquant, celui autrement plus inorthodoxe de Danielle Mitterrand, sans que nul n'ait trouvé à y redire, il rétablit les dissymétries du politiquement correct et radicalise la nouvelle génération de la gauche, menacée dans son identité. Pendant ce temps, d'une manière insidieuse, les contraintes rampent et étouffent la vie civile. Les employeurs suite à de nouvelles lois coercitives sont dissuadé d'embaucher et les propriétaires de louer. En voici un exemple.
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Wednesday, 1 August 2007
Le dernier cercle
L''enfer où Dante Alighieri se plut à fourrer ses ennemis, était fortement hiérarchisé. Le septième cercle, le plus proche de Minos, le roi des enfers, rassemblait la quintessence du mal, le mal absolu, l'infinité d'ordre supérieur de la perversion.
A propos de L'empire du Mal, inspiré par Elisabeth Costello, eight lessons, contrairement à l'auteur imaginaire de Coetzee pour qui il existait le mal absolu, contaminant rien que par son évocation, j'ai soutenu qu'il y a des hiérarchies dans le mal même infini des degrés dans les infinis, ce qu'admettent les franges les plus poussées de la théorie des nombres. Je m'oppose ainsi à ceux qui pratiquent l'égalitarisme jusque dans le jugement sur le crime. Par exemple on a entendu tel gauchiste de salon affirmer qu'un seul enfant mort, incrimine autant un agresseur, qu'une multitude d'enfants massacrés. A ce qui prétendent le contraire, ils reprochent de tenir une comptabilité de l'horreur. Ces âmes charitables font allusion aux victimes palestiniennes de l'état-bourreau d'Israël. Mais si on suit leur raisonnement, quelle nation en guerre peut se targuer de n'avoir jamais fait de mort innocent dans les rangs de l'adversaire, voire des malchanceux qui se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment?.
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Thursday, 26 July 2007
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Les colères de H.M. Bronstein
Mon confrère en la tribu des Bronstein, n'a pas lu mes derniers journaux et exprime des interrogations - ou plutôt des exclamations - similaires, preuve que les grands esprits se rencontrent. Il a exprimé son point de vue au téléphone ce qui fait que mon verbatim ne peut être que tronqué et déformé. Mais enfin, l'essentiel y est, sinon, je prie H.M.Bronstein de me corriger.
Je sais que vous avez un faible pour Nicolas Sarkozy. Je vous concède qu'il a fait preuve d'habileté en circonvenant la gauche, mais là je ne marche plus ! Trop c'est trop ! Cela n'est pas acceptable.
Voici un chef d'état complice des pires terroristes, qui a commis des actes de piratages, qui a torturé des innocentes pour en faire de boucs émissaires, puis des otages, enfin des outils de troc, un homme qui n'a cessé de clamer sa haine contre l'occident, qui nous a humilés, injuriés. Pendant huit ans il kidnappe et supplicie des femmes coupables de sauver des vies humaines, en truquant les résultats et en ayant recours à une torture médiévale. Puis il attend le moment propice, et utilise l'ego du président Français comme détonateur.
Et Sarkozy qui jusqu'ici, il faut le reconnaître a fait preuve de courage et a pris ses distances avec la démagogie de l'UE, et le politiquement correct, le voici à présent qui surpasse tout le monde en matière de lâcheté, de servilité, de soumission. Munich est réédité. Au lieu de se refuser à ce troc de l'horreur, ouvrant la voie à d'autres copieurs, il s'incline, mieux il offre de livrer du nucléaire au monstrueux dictateur, il se réjouit de la paix retrouvée. Mais il ne voit pas qu'aussi douloureux que cela eût pu être, il valait mieux que les infrimières meurent, que d'ouvrir un précédent qui à terme causera des dégâts irreversibles et entraînera la mort et le supplice d'autres victimes. Et on appelle cela un coup de maître !
Il me semble que vous veniez de découvrir l'essence du politique, fait de compromissions entre intérêts privés divergents et de petites et grandes lâchetés.
Ce n'est pas une essence pure, mais une mixture nauséabonde de rémugles pourris couverts d'une enveloppe d'odeurs de roses et de sureau, qui servent de couverture au noyau cadavérique... Lisez Parfum et vous comprendrez.
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