Friday, 21 December 2007
Aux approches de Noël
Tout autour de moi, les gens s'affairent à leurs emplettes et fignolent leur arbre de Noël. Je connais ces bonheurs, j'avais autrefois une famille. Je ne puis dire pourtant que ces jours (jusqu'au 28 où je serai seul) n'aient été remplis d'événements passionnants. Je crois même que j'ai vécu plus intensément que pendant toute ma vie.
Je suis content que mon blog se soit agrémenté de violentes polémiques assorties de quelques insultes. Il faut toujours du poivre pour réhausser le brouet. Que le docteur Méduso et Tamino soient remerciés par le Rabbi Luzzatto, mon ancêtre.
Toutes ce nuits; je les ai passées sans dormir, à me demander d'où vient cette pudeur stupide à refuser de l'argent (ou plutôt à ne pas en demander, alors que j'en ai besoin comme tout le monde). Je sais pourtant que je tiens cette pathologie de mon grand-père, un commandeur militaire italien très adulé mais indifférent aux contingences matérielles. Ma pauvre grand-mère, toute honte bue, se présentait aux clients désinvoltes et fortunés, qui pensaient tout naturel qu'on ne les fasse pas payer. Payer, c'est bon pour les pauvres!
Je regrette tellement de tenir de mon grand père ! J'ai fini par me creuser la tête pour me trouver au moins un alibi à ce comportement stupide et qui met en rage mes collègues qui subodorent la concurrence déloyale. Je casse le système, pire que Auchan avec ses prix bas, puisque chez moi il n'y a pas de prix du tout. Au bout de ces deux nuits, jai fini par trouver quelques semblants de justification un peu agressives pour mes collègues, et je vous les livre sous le titre de Covenant. En même temps j'évoque un temps révolu, où mon comportement n'avait rien de bizarre. C'est l'avidité qui mène le monde qui le rendent tel.
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Wednesday, 19 December 2007
Le moineau et le dinosaure
Master Class pour Alexandre
A propos de la notion de "covenant".
Le mot "covenant" est d'origine écossaise, forgé par en 1588 pour consolider l'union de l'église presbyterienne.
Dans les pays anglo-saxons, c'est un terme représentant un pacte ou une convention.
Dans certaines grandes compagnies, (IBM,le CMC, La Shell, le Présidium) c'est une clan qui regroupe des fidèles de la Compagnie et échappant au mercantilisme.
Les membres d'un covenant sont régis par un contrat moral avec la "Compagnie". La Compagnie prend en charge les intérêts, la sécurité, la stabilité des membres, et en retour en obtient une fidélité inconditionnelle. Il eût été inconvenant d'imaginer le membre d'un covenant "trahir" en se vendant au plus offrant.
Un exemple de firme à covenant, est l'Oréal du temps de Guy Landon et de Frnçois Dalle, ou encore le BHV sous la direction de Georges Lillaz.
Le rôle de l'organisateur "maison"
Lorsque j'entrai dans la carrière d"efficiency expert, ce métier était très synthétique et empreint de bon sens. Il exigeait une connaissance étendue et polyvalente qui mettait à contribution les experts en matière plus spécialisée de contrôle bugétaire, d'informatique ou de marketing. C'était le médecin de famille et l'institution non écrite du covenant, favorisa cette optique pragmatique et long terme. L'organisateur devait donc connaître, apprendre et conseiller les membres de l'entreprise et arbitrer les choix de faire appel à tel ou tel cabinet d'expertise. Un organisateur était l'architecte de la structure, il en connaissait les points faibles, les minuscules défauts de cohérence qui provoqueront les failles graves de l'après demain. Pour cela huit bonnes années d'études théoriques en matière de systémique, et de productivité, sont nécessaires.
Avec le temps la valeur et l'efficacité augmentaient et atteignaient leur apogée vers la fin du covenant. La sédimentation unique des expériences permettaient une vision, un discernement, un recul irremplaçable. A une condition : c'est que l'on protège l'organisateur du surmenage et qu'une grande partie de son temps se passe à accroïtre sa compétence.
C'est ce qui explique que les pus fameux experts de l'Europe furent de professeurs (comme Ernst Dale), Stafford Beer, Howard Morgan, et le célèbre et inusable Peter Drucker, qui comme Karl Bohm, eut un carnet de commande chargé jusquà la fin de sa vie. Je connus bien ces ancêtres illustres, qui me transmirent leur héritage et leur éthique.
La naissance des grands cabinets d'expertise.
La tendance à la spécialisation et au professionnalisme, conjuguée avec l'acroissement de la complexité de la legislation, se refléta par les Mc.Kinsey, et autre Cegos. Les organisateurs disparurent et furent remplacés par des spécialistes sachant tout sur rien, et dont l'obsession fut de facturer les heures et les pages de rapport en les gonflant.
Je me souviens qu'un de mes clients me demanda son avis sur l'opportunité d'accroître la flotte de véhicules en Turquie. Il me fallut à peu près une demi heure pour répondre à la question, demi-heure non facturée, puisque j'étais au forfait. Mais ce client venait d'être racheté par une multinationale américaine et vint me trouver embarrassé. Les dirigeants ne se satisfaisaient pas de mon expertise, en payant 500 000 euros à la Mère Athur, il savaient qu'on ne leur réprocherait jamais leur décision. J'admire encore la virtuosité avec laquelle mes collègues firent pouffer un rapport d'une demi-heure en un gros cahier enrichi en Power-Point et présentés par trois sbires solennels aussi pompeux l'un que l'autre et la quantité de viande (les débutants bombardés assistants experts), mise en jeu.
Un autre exemple est un catalogue de films acheté par François Dalle, pour une somme importante avec l'avis positif de Mc Kinsey, rapport impressionnant bourré de modèles, de références et de statistiques. Le problème est que seuls des financiers et des écnomistes donnèrent leur avis. De simple amateurs de cinéma auraient détecté la supercherie. L'affaire finit mal. Très mal, mais Mc Kinsey ne fut jamais sanctionnée.
Certes, lorsque des problèmes très pointus de haute technologie se présentent, on doit bien faire appel à des compétences de haut niveau, mais elles ne dépendent ni du prestige, ni des effectifs du cabinet. Et même dans ce cas le médecin de famille : l'organisateur maison demeure indispensable. Celui qui aime et connaît depuis de lustres la "maison" et qui est ainsi doté de l'oeil clinique bien plus précieux que tous les logiciels de recherche et les études de cas.
Le dinosaure
On l'aura peut-être deviné, je suis un de ces organisateurs "maison", appointés au forfait et défendant ses intérêts; je compris mon erreur quand tout mon entourage se mit à me considérer comme un fou. En effet, dans certains cas, je ne fais pas un travail opérationnel ou d'envergure pour des nouveaux venus, mais je leur transmets des connaissances générales, ma vision, j'essaye de les ouvrir vers autre chose que que le succès professionnel C'est un travail de professeur, et un professeur de médecine de haut niveau, ne se fait pratiquement pas payer. Je ne me suis donc pas fait payer, lorsque mon élève était doué et doté d'un très haut potentiel.
Mes collègues me tinrent le discours suivant :
1. Toute peine mérite salaire, vous faites tant d'heures de travail, vous avez donc droit à être rémunéré à votre juste prix.
2. Si vous ne faites pas payer on vous méprisera, car seul qui est rare est cher et seul ce qui est cher est respectable.
3. Si par dessus le marché vous traitez avec un Russe, exigez des sommes énormes en dollars liquide et contrôlez les sommes avant de commencer à travailler.
4. Vous avez la chance d'avoir la confiance et le respect de milliardaires; profitez'en, plumez le dindon.
5. La meilleure des démonstrations : qu'avez-vous gagné à votre stratégie? De la confiance, du respect? Ce n'est pas ce qui fait bouillir la marmite.
Covenant élargi
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Tuesday, 18 December 2007
Femmes de présidents
A propos de la nouvelle égérie du Président Sarkozy
On me rabat à longueur de temps des commentaires sur la pulpeuse créature qui remplace celle, plus sévère et plus conflictuelle qui occasionna tant de troubles pour le plus grand bonheur des people. Et cela continue. On ne manquera pas de bons esprits pour critiquer le choix de Nicolas Sarkozy. Mais voulez-vous faire un petit tour retrospectif et évoquer les autres compagnes présidentielles? Il se trouve que j'en ai fréquenté quelques unes et j'espère qu'elles me pardonneront quelques irrévérences.
Madame de Gaulle
-Mon Dieu, j'ai fait déborder l'eau de la théière!
-Entre-nous, tu peux m'appeler Général, ma chère !
Madame Pompidou.
La plus cultivée, digne de son mari, protectrice d'Agam, de Mathieu, de Hartung, de Zao WOu-KI, et autres peintres de l' Ecole française tombés aujourd'hui dans la trappe. Pauvre France! Quant à la galipette.... !
Ne parlons pas des débordements de l'Elysee avec l'affaire Markovitch. Il faut lui reconnaître une véritable classe culturelle, comme son mari - et elle fit honneur à sa fonction. Simple, curieuse, amatrice de poésie et d'Art, elle s'entoura d'artistes de renom comme Agam, Mathieu ou Hartung. On ne peut en dire autant des autres.
Madame Mitterrand
Lorsqu'elle vint me voir aux Capucins c'était une noble intelligence, fanatique de Castro qui à ce moment torturait et massacrait le peuple sans complexe, pour le bien de la population. Elle venait d'un voyage amical à Cuba. Harlem Désir - l'influençait en faveur du tiers monde, et ses yeux vides étaient d'une hypnotisée par le gauchisme extrêmme, et sans doute par bien autre chose. Mais elle était aussi très amie d'Olivier Pelat, le fils de Patrice, et dont on ne peut dire qu'il était dans la gêne.
Mes clients outrés menaçèrent de rompre tout contact avec moi si
j'invitais cette pasionaria. Je passai outre et savez vous ce qu'il advint? Ils se battirent comme des chiffonniers pour assister à ma soirée et firent assaut ds courtisanerie dégoulinante et de baise mains!
Lorsque Madame Mitterrand arriva en début d'après midi et sous la pluie aux Capucins, (elle devait assiter à un concert et un diner en son honneur et piquer des sous pour Castro le tiers monde), le comité de réception fut réduit au personnel, à ma soeur, au gérant, et au préfêt de Rambouillet! J'étais mort de honte. On sut ce qui s'était passé. Depuis la sortie de Versailles, jusqu'aux Capucins, toutes les voies avaient été bloquées pendant deux heures; pour des raisons de sécurité. Le comité d'accueil, était immobilisé sur l'autoroute et ne put gagner les Capucins, qu'une fois la noble dame arrivée à bon port. Je me demandais le côut exigé au contribuable, sans compter les nuisances.
Madame Chirac
Une autre avaleuse de couleuvres, mal fagotée, mais tenant dignement sa place dans les oeuvres caritatives et inaugurations officielles. Elle était respectée et totalement inoffensive, sans être insignifiante comme Madame Giscard.
Madame Giscard
Distinguée et totalement inoffensive, grande avaleuse de couleuvres. Tout à fait commifaut.
Ci-dessus, Madame Giscard est accueillie aux Capucins.
Ci -contre baise-mains comme il faut.
- Madame la Présidente, il parait que vous êtes une ménagère accomplie. Pourriez-vous par exemple nous cuire un oeuf dur?
- Bien sùr Monsieur le journaliste. Firmin, où est le chemin de la cuisine?
Sunday, 16 December 2007
Le nouvel humanisme force dela terre
Les riches, les très riches et leur culture.
- Avez-vous été au Mariage de Figaro?
- Non, mais j'ai envoyé un télégramme.
-Que puis-je offrir à votre fils pour sa communion? Un livre peut-être?
- Non. Il en a déjà un !
Ce n'est qu'un "joke" cité par la Méthode Assimil dont rient les allemands, et parodiés par la série des "Jokes" du célèbre peintre Richard Prince auquel Bonnet vient de consacrer une chronique. Mais hélas, aujourd'hui la réalité surpasse la plaisanterie.
Je ne parle pas ici des riches et des très riches qui font partie de Medusa, de Matrix et qui sont dans le vent et cultivés de famille et par tradition (François Pinault, Bernard Arnault etc); mais des authentiques force de la terre, cette classe moyenne ou pauvre qui à force de travail et d'astuce, sont parvenus avec une immense fierté à de faire un pécule de quelques millions de dollars. Les rapports de ces braves gens n'ont rien à voir avec la culture, ou plutôt ils sont de deux ordres :
1. Ils pensent qu'étant très riches, leur jugement esthétique est infaillible (il n'ont jamais eu le temps de lire des livres sur l'art ou de trop fréquenter les musées. Ils vont donc s'improviser décorateurs, mécènes, architectes, à partir de pauvres connaissances de bric et de broc. Ils trouveront une foule d'adulateurs qui vont réaliser comme Mansard pour Fouquet leur idéal de la beauté. Ce qui en sortira sera à peu près du même niveau que les meubles Romeo de SAS, et de ces lits décorés par Versace pourvu des tous les perfectionnements.
2 Ils ont compris qu'il ne pourront jamais rattraper le retard et que chacun ayant son métier, ils vont se fier à un aéropages d'experts et d'architectes de renom qui vont leur imposer des objets très mode, très sophistiqués, politiquement corrects, et généralement parfaitement sinistres.
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Le dialogue entre Marina et Bill
Suite de "la France honore Bill Viola"
Verbatim de l'entretien au déjeuner à l'Elysée.
On vient de commander à Bill Viola un projet important pour la Cathédrale Saint Paul à Londres dont il vient d'esquisser le dessin. Il consiste en deux couloirs latéraux et une allée centrale. De chaque côté deux parois sont occupées par des vidéos. Celle de gauche représente la Vierge Marie, celle de droite n'est pas encore définie, sans doute un martyr... La Vierge Marie, c'est l'Eternel Féminin; la Terre; la Sainte Mère. Elle revêt l'apparence changeante de toutes les races, tous les âges, toute la vie.
Bill Viola me parle de Michel-Ange qui trois jours avant sa mort, travaillait encore animé par toute une vie de passion créatrice. Je lui raconte comment Matisse, alité, ne pouvant plus peindre, c'est fait apporter des liasses de feuilles pré-coloriées et des ciseaux, et a créé une oeuvre jaillissante et exaltante. La passion, l'esprit de création, l'ont emporté sur les pires handicap physiques. Cette histoire que ne connaissant pas Bill Viola, l'a beaucoup ému. Claude Guéant la lui a confirmée car il avait également été frappé par ce courage héroïque.
J'ai demandé à plusieurs amis ce qu'ils pensaient de la dernière création à Venise de Viola, qu'il tenait lui-même pour un achèvement. Leurs avis ont été admiratifs. En particulier une excellente architecte, Claire, a trouvé que c'était la plus magistrale et la plus bouleversante de ses chefs d'oeuvre. Mais la critique a été partagée parmi les critiques d'Art qui ont fait la moue, dont notre ami Frédéric Bonet. Viola que j'interroge me répond, "je ne veux pas donner mon interprétation, que chacun choisisse la sienne".
J'ai parlé de la dernière exposition d'Annette Messager , notamment de ces matelas qui semblent être animés d'un souffle vital, se gonflant et se vidant comme s'ils respiraient, et combien je rève visiter son atelier à Paris. Bill Viola partage mon admiration et avoue être très proche de l'artiste, de même qu'il apprécie beaucoup Boltansky.
Saturday, 15 December 2007
La France honore Bill Viola.
Ci-contre, Bill Viola, Kira Perov, Bruno Lussato, Marina Fédier, Sergei Pugachev.
C'est une de mes obsessions. Ma conviction est que c'est le Président de la France, représentant le pays tout entier, qui doit honorer les plus grands génies du temps. La France a toujours été un véhicule de culture et de raffinement, et récompenser officiellement les grands artistes, peut susciter par mimétisme des vocations à tous les niveaux de la population et des jeunes. Malheureusement les honneurs étant réservés aux foot-balleurs ou aux débiles incapables de chanter sans micros, on ne voit que trop les résultats. Le mimétisme joue à contre-culture.
Mais le Président idéal qui voudrait retourner le situation, devrait proposer que l'on récompense et qu'on donne en exemple les grands génies de notre temps, ceux dont les oeuvres seront encore exemples du patrimoine mondial dans les dictionnaires futurs, alors qu'on aura oublié les oeuvres inquafiables qui entraînent l'audimat. Mais quel courage pour le chef de l'Etat que d'accepter de sacrifier sa popularité en promouvant ces grands hommes ignorés par le brouillon de culture populaire! Il sera taxé d'élitiste, s'il le fait, de plouc s'il ne le fait pas.
C'est pourquoi en accord amical avec des proches de Nicolas Sarkozy je me suis mis à la recherche d'artistes incontestés par leurs pairs. Le projet Newwave (Elkann, Bonnet, Marina Fédier) a servi de support par sa solidité théorique qui rejette les phénomènes de mode et de snobisme. On ainsi filtré parmi les artistes majeurs qui font l'Art de demain, Bill Viola, Richard Serra, Matthew Barney, Bruce Neuman et Daniel Richter. Malheureusement il est trs difficile de les atteindre, et ils sont peu enclins à perdre du temps dans un pays d'ignorance et declin.
Je me suis mis en chasse et le plus respecté d'entre eux a finalement accepté de faire un crochet de la côte Ouest et pour atteindre Madagascar. La date définie a été le 15 et j'ai dû me livrer à des trésors de persuasion pour que tous les horaires soient maintenus, menaçant de me faire hara-kiri. Heureusement, j'avais le soutien convaincu de Claude Guéant, serviteur de l'Etat unanimement respecté et humaniste de grande culture, et de Cédric Goubet, chef de cabinet du président. On ne peut apprécier cet acte fort, si l'on oublie que "Force de la Terre" auquel appartient Nicolas Sarkozy, a toutes les qualités qui font la prospérité d'un pays, mais qui par son indifférence à la culture des cimes, s'attire le mépris et les moqueries d'un establisment culturel arrogant et hagneux. Le président essayera je l'espère à contnuer dans cette voe : rapprocher de notre nation autrefois protectrice de arts, des artistes et des compositeurs qui assurèrent notre gloire.
Bill Viola, sa femme et collaboratrice Kira Perov, et leur deux gosses ont été accueilli avec tous les honneurs et ont même reçu en cadeau une vénérable bouteilles d'un cru exceptionnel de l'ELysée. Un même cadeau avait été offert à Poutine pour son anniversaire, par un chef d'Etat Poutine et s'est perdu en cours de route! Le menu était d'un raffinement extrême bien que léger faisait honneur à un des artisanats majeurs de notre pays. Et quels vins! Je vous donne une recette : le beurre Verneuil, utilisé dans le menu, le goût de vrai beurre que je croyais avoir oublié depuis mon enfance.
Aucun formalisme, pas de snobisme dans cette journée qui s'est terminée chez moi en présence d'un des convives qui désirait connaître l'artiste.
En Novembre, on donnera Tristan à l'Opera dans la fantasmagorie de Viola et je crois bien que tout le staff suivra Nicolas Sarkozy à la représentation. Pourquoi pas vous? Pour les internautes qui sont vraiment accrochés j'ai envie de ménager un contact sympathique avec Bill Viola. Attention, anglais indispensable. Mais c'est sans doute un rêve utopique.
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