Femmes de présidents
A propos de la nouvelle égérie du Président Sarkozy
On me rabat à longueur de temps des commentaires sur la pulpeuse créature qui remplace celle, plus sévère et plus conflictuelle qui occasionna tant de troubles pour le plus grand bonheur des people. Et cela continue. On ne manquera pas de bons esprits pour critiquer le choix de Nicolas Sarkozy. Mais voulez-vous faire un petit tour retrospectif et évoquer les autres compagnes présidentielles? Il se trouve que j'en ai fréquenté quelques unes et j'espère qu'elles me pardonneront quelques irrévérences.
Madame de Gaulle
-Mon Dieu, j'ai fait déborder l'eau de la théière!
-Entre-nous, tu peux m'appeler Général, ma chère !
Madame Pompidou.
La plus cultivée, digne de son mari, protectrice d'Agam, de Mathieu, de Hartung, de Zao WOu-KI, et autres peintres de l' Ecole française tombés aujourd'hui dans la trappe. Pauvre France! Quant à la galipette.... !
Ne parlons pas des débordements de l'Elysee avec l'affaire Markovitch. Il faut lui reconnaître une véritable classe culturelle, comme son mari - et elle fit honneur à sa fonction. Simple, curieuse, amatrice de poésie et d'Art, elle s'entoura d'artistes de renom comme Agam, Mathieu ou Hartung. On ne peut en dire autant des autres.
Madame Mitterrand
Lorsqu'elle vint me voir aux Capucins c'était une noble intelligence, fanatique de Castro qui à ce moment torturait et massacrait le peuple sans complexe, pour le bien de la population. Elle venait d'un voyage amical à Cuba. Harlem Désir - l'influençait en faveur du tiers monde, et ses yeux vides étaient d'une hypnotisée par le gauchisme extrêmme, et sans doute par bien autre chose. Mais elle était aussi très amie d'Olivier Pelat, le fils de Patrice, et dont on ne peut dire qu'il était dans la gêne.
Mes clients outrés menaçèrent de rompre tout contact avec moi si
j'invitais cette pasionaria. Je passai outre et savez vous ce qu'il advint? Ils se battirent comme des chiffonniers pour assister à ma soirée et firent assaut ds courtisanerie dégoulinante et de baise mains!
Lorsque Madame Mitterrand arriva en début d'après midi et sous la pluie aux Capucins, (elle devait assiter à un concert et un diner en son honneur et piquer des sous pour Castro le tiers monde), le comité de réception fut réduit au personnel, à ma soeur, au gérant, et au préfêt de Rambouillet! J'étais mort de honte. On sut ce qui s'était passé. Depuis la sortie de Versailles, jusqu'aux Capucins, toutes les voies avaient été bloquées pendant deux heures; pour des raisons de sécurité. Le comité d'accueil, était immobilisé sur l'autoroute et ne put gagner les Capucins, qu'une fois la noble dame arrivée à bon port. Je me demandais le côut exigé au contribuable, sans compter les nuisances.
Madame Chirac
Une autre avaleuse de couleuvres, mal fagotée, mais tenant dignement sa place dans les oeuvres caritatives et inaugurations officielles. Elle était respectée et totalement inoffensive, sans être insignifiante comme Madame Giscard.
Madame Giscard
Distinguée et totalement inoffensive, grande avaleuse de couleuvres. Tout à fait commifaut.
Ci-dessus, Madame Giscard est accueillie aux Capucins.
Ci -contre baise-mains comme il faut.
- Madame la Présidente, il parait que vous êtes une ménagère accomplie. Pourriez-vous par exemple nous cuire un oeuf dur?
- Bien sùr Monsieur le journaliste. Firmin, où est le chemin de la cuisine?