Sunday, 16 December 2007Le journal du 17 décembre 2007Rétroliens
Rétrolien spécifique pour ce billet
Pas de rétroliens
Commentaires
Afficher les commentaires en
(Vue non groupée | Vue groupée)
Vous me semblez parler des nouveaux riches dont le goût de l'ostentatoire et du kitsch m'amuse quand il se limite à leur personne.
L'horreur serait de leur donner la possibilité de continuer leur délire en architecture urbaine...
L'Asie est remarquable dans ce genre de réalisation avec des batisses greco-romaines, des villas type acciendas et j'en passe!
Un autre point qui me chagrine c'est le goût du vin rare de ces mêmes messieurs et l'envolée des prix et des bouteilles de Petrus, Romanée conti souvent vers la Russie
Vous avez très bien saisi mon propos. Le monde devient une accumulation d'horreurs culturelles que nous donnerons en modèle à nos enfants. Versailles, Rome, Florence, Athènes, Venise apprenaient. Aujourd'hui Pékin, Abu Dhabi, Tokyo, Atlanta, Miami, nous désaprennent.
Le problème est bien réel, tous les développements immobiliers récents au Québec sont d'une horreur qui devient banale... Il n'en reste pas moins que certaines villes modernes offrent plus de beauté que d'autres, même si elle voisine souvent avec la laideur : je pense à New York, par exemple. Et le voyageur qui atterrit à Dulles (Washington) est accueilli par un chef-d'oeuvre de Saarinen. Mais ce sont les exceptions qui confirment la règle...
Je crois avoir retenu de mon éducation religieuse qu'il y a pire qu'être riche ou qu'être pauvre.
C'est croire qu'on est riche alors qu'on est pauvre, aveugle et nu (encore un template biblique).
Ceci ressemble beaucoup à l'ignorance glorieuse si bien illustrée dans votre article.
il y aurait à mon avis comme attitude (contrariée par la pression sociale du moment qui ne vise que le court terme) à cultiver en la matière, une attitude très proche de l'attitude du vrai scientifique.
Quel que soit son mon niveau scientifique,culturel, etc il faudrait essayer de pratiquer la modestie tout en cherchant constemment à "grandir".
J'aime à titre personnel les rencontres encore trop rares avec ceux qui pratiquent la même approche et qui quelque soit le décalage entre nous, pratiquent une forme d'échange bienveillant et plein de respect mutuel.
Cet échange (relation ou lien) qui permet même en cas d'inégalité à chacun de "s'enrichir" mutuellement.
la piste serait de remplacer l'injonction par l'allumage du moteur interne qui est l'appetit de culture.
PS: le riche presente dans cet article s'appelle Georges Cohen je crois plutot que Bernard et c'est l'un des rares vrai autodidactes du moment, ceci expliquant pas mal de choses... (desole j'ai chage de clavier qui ne permet pas les accents...
En me relisant je découvre qu'en plus du problème des accents j'ai laissé passer aussi quelques fautes, c'est le perfectionniste en moi qui s'en excuse :-)
Qulle importance? Je n'ai rien remarqué, j'étais concentré sur votre propos.
Vous avez raison, en fait ce personnage m'est tellement indifférent que je n'ai pas pris de vérifier son prénom : qu'il se nomme Georges, Cyril, Mardochée ou Séraphin, un inculte reste un inculte. L'autodidacte en question, n'a rien appris, et n'a aucune envie d'apprendre. Il pense comme Monsieur Jourdain que l'argent donne l'autorité sur le goût comme sur les investissements. Il a réussi sa vie, il est heureux, épanoui, content de lui, n'est-ce pas une haute réussite. Reste la question : vaut-il mieux être heureux comme une vache suisse regardant passer les trains, ou comme un génie tourmenté, qui se bat pour un billet d'avion à un séminaire? Lorsque je vois Cohen, la réponse ne va pas de soi.
cher professeur, ce lien est un hors sujet sur la Russie, mais il pourrait apporter de l'eau au moulin:
http://www.lefigaro.fr/debats/2007/12/14/01005-20071214ARTFIG00509-la-russie-na-pourtant-jamais-ete-aussi-democratique.php
Cher professeur, il me semble le problème tient en partie à la difficulté de l'art contemporain : la tâche était plus facile pour les mécènes de la Renaissance. - Pour répondre à votre question, je vois deux solutions : la franchise brutale, qui ne fonctionnera que si des milieux que votre étudiant considère supérieurs au sien n'acceptent pas ses choix esthétiques ; la ruse, qui consisterait à lui faire aimer, mine de rien, les peintres du passé qui annoncent le plus l'art du XXe siècle et qui, en demeurant plus accessibles à son goût, permettraient cependant de le faire évoluer, d'opérer un sevrage en quelque sorte : les «primitifs italiens», Bosch, le Tintoret, le Gréco, Zurbarán, Goya, Georges de La Tour, etc. De là, passer à Matisse, Chagall, Braque, Picasso, Miró, Klee, etc. avant d'aborder l'art contemporain... Je ne crois pas qu'on puisse faire entièrement l'économie de l'histoire de l'art, bien que des raccourcis soient possibles - et même souhaitables. En matière d'architecture, je crois que l'on pourrait passer de l'art roman à Kahn, Barragán et Ando... Mais tout ceci demanderait à être développé.
Vous savez que mon projet "new wawe" consiste à différencier les grands génies mêmes inaccessibles, des fausses gloires à la mode. Il faut beaucoup de travail est discernement autrement on tombe dans la fumisterie. Aux dernières nouvelles les incontestables sont : Dutilleux, René Girard, Soulages, Bill Viola, Bruce Neuman (je n'y comprends rien), Serra (l'artiste le plus désagréable), Matthieu Barney, et le plus difficile à joindre de tous, Gerhardt Richter. On peut ajouter Annette Messager. Il faut maintenant que j'essaie de les attirer à l'Elysée, et Messager n'est pas une vamp !
Quant à former à l'histoire de l'Art mes élèves c'est presque désespéré, ils n'ont pas le temps ! Entre les mondanités leur yacht, et l'agenda professionnel, que reste t-il. Sinon un jour par mois avec le miteux Bruno Lussato?
Tartarin de Tarascon racontait à Remigis, le 9 décembre dernier, sa détestation pour le public des concerts qui voyage dans le monde entier pour écouter ses idoles. Karajan hier, Gergiev aujourd'hui.
Notre Tartarin, qui n'en est pas à une contradiction près, se déteste-t-il lui même?
Lui qui naguère fréquentait Bayreuth et Salzbourg, certainement pour quelques randonnées sur le Monschberg ou des promenades dans la forêt de Fleckel.
Notre Tartarin se targue d'être un vrai connaisseur et c'est par conséquent en vrai connaisseur qu'il regarde la retransmission de Tristan sur un petit écran de télévision dont le son nous ferait confondre l'orchestre philharmonique de Vierzon avec celui de la Scala.
Une de ses connaissances, Eusèbe Tartefine, a préféré écouter le samedi soir 7 décembre une violoniste au Théâtre des Champs-Elysées.
Quelle offense à l'art!
Cette jeune violoniste s'appelle Julia Fisher, c'est une musicienne remarquable. Notre Tartarin qui sait tout sur tout, la qualifie de jeune violoniste à la mode jouant un florilège exquis. Il omet de préciser qu'il ne l'a jamais entendue.
Comme tout bon bourgeois qui se veut cultivé, Tartarin préfère la conserve au spectacle vivant. On ne peut l'en blâmer. C'est dans l'air du temps.
Voir et tenter d'entendre Tristan sur un téléviseur semble aussi pertinent que regarder des reproductions de tableaux de Vermeer ou du Caravage sur des timbres poste.
Dans son film, la cérémonie, Jean-Claude Chabrol met en scène ces bons bourgeois, satisfaits et suffisants, se réunir autour du téléviseur pour regarder Don Juan dirigé par Karajan. Pour l'occasion, ils ont revêtus smoking et robe longue et sabré le champagne.
Tartarin semble oublier que Patrice Chéreau est avant tout un homme de théâtre et que c'est dans un théâtre que l'on peut apprécier son travail.
Eusèbe Tartafine a vu toutes ses mises en scène depuis plus de 25 ans dans des théâtres en France et à l'étranger et il ne lui viendrait même pas à l'idée de donner le moindre point de vue sur une retransmission sur tube cathodique.
Tartarin déteste le public qui voyage pour la musique, il doit tout autant détester celui qui voyage pour le théâtre. Mais il n'enparle pas parceque le théâtre ne l'intéresse pas.
Eusèbe Tartefine lui enverra prochainement une carte postale de Milan et lui parlera de Tristan, c'est à dire du théâtre tel que Wagner l'a pensé: celui qui se vit sur place à l'opéra, pas devant un écran.
Tamino
Quelle que soit la valeur de ces critiques, qui en fait posent un des problèmes fondamentaux de la conception de l'art, on peut estimer qu'elles sont totalement invalidées et à priori par des falsifications et des préjugés. On connaît le procédé qui consiste à inventer des faits pour après les utiliser comme témoins à charge. Voici quelques exemples flagrants et qui n'ajoutent rien à la valeur(?) de la démonstration.
1/ Tatarin ne fréquentait Bayreuth que lorsque Chéreau ou Solti y officiaient. Quant à Salzbourg, il n'y alla que pour le Festival de Paques avec Karajan et il le regretta tant cela sentait le kitsch et le cosmétique Mozart Kugel. Il est ravi d'apprendre qu'il a fréquenté ces lieux qu'il ne connait pas et dont il n'a jamais entendu parler. Est-ce que ce ne serait pas une affabulation de Tamino, qui je le parie doit fort bien les connaître.
2/ Il est évident qu'un bonne interprétation sur le vif est incomparable par rapport à une bonne interprétation en conserve. Il faut être givré pour discuter cela, et c'est sans doute ainsi que Tamino doit considérer son adversaire. Le problème est tout simplement de savoir s'il vaut mieux écouter sur le vif une falsification alléchante pour l'oreille, ou en conserve une interprétation originale et géniale. Il se trouve que j'ai pu comparer, et que j'ai abouti à ce que pensent la majorité des critiques et des connaisseurs; il faut entendre Flagstad ou Melchior pour avoir une idée de ce que peut être un grand Ring. J'ai eu également la chance d'écouter des compositeurs en train d'écouter leurs oeuvres. Ils n'ont jamais été rébuté par des enregistrements bien interprétés; alors qu'il étaient révulsés par de médiocres interprétations sur le vif.
Ce que l'honorable Eusèbe a été incapable de comprendre, est que le problème n'est pas d'entendre une violoniste de talent. On n'a pas besoin de l'entendre pour imaginer que son régistre émotionnel et stylistique sont aux antipodes de celui de Tristan. Le problème est de passer sans transition à des bouts de morceaux de musique pure, à une des oeuvres les plus intégrées et supportant le moins la salade russe. Apparemment cela n'a pas gêné notre Eusèbe, qui aurait peutêtre compris en lisant Mein Leben de Wagner.
3/ Ou a-t-il pris que tout bon bourgeois préfère la conserve à l'art vivant? Nous ne devons pas fréquenter les mêmes bourgeois qui lui ressemblent comme deux gouttes d'or et se délectent d'aller d'Orange à Glyndebourne. Les disques et les DVD c'est pour la populace ou pour les connaisseurs... qui eux, savent lire une partition, petit détail non insignifiant, car un enregistrement en CD prend une autre ampleur quand on les suit sur une partition... lorsqu'il s'agit d'oeuvres concept, bien entendu et non de la Bohème! Se pourrait-il que notre ami Eusèbe soit un illéttré musical? J'en connais beaucoup de ce type. Il n'y a aucun mal à cela, mais qu'ils aient la pudeur de ne pas tancer ceux qui s'y connaissent autrement qu'en faisant les globe-trotteurs musicaux. Et qu'est ce que cette citation absurde de Chabrol, stéréotype totalement démodé aujourd'hui? De quel siècle parlons nous?
En ce qui concerne Chéreau, j'ai vu aussi beaucoup de ses mises en scène et notamment toutes celle du Ring. comme j'ai vu toutes les répétitions de Wilson. Je peux vous assurer qu'un Brian Large montre des aspects très éclairants de l'oeuvre et qu'il est absurde de rejeter son travail.
Pour terminer, Bruno Lussato remercie monsieur Eusèbe pour lui apprendre qu'il n'aime pas le théatre. Il ne savait pas. En revanche il le dispense de la carte postale de Milan et de ses commentaires, pour la bonne raison, qu'il va lui même y assister. Mais je crois que M. Ausèbe n'a pas compris pourquoi !
Cher professeur, quand vous mentionnez René Girard, il s'agit bien du théoricien de la mimétique ? - Par ailleurs, pourquoi n'inclure aucun architecte ?
Cen'est pas mon choix mais celui d'un assez large éventail de penseurs de tous horizons. Il n'est pas limitatif, évidemment. Par ailleurs je connais René Girard qui n'est pas qui jouit d'un immense réputation aux Etats Unis pour sa sagesse et sa pprofondeur de vues et loin d'être un grand écrivain il est un maître à penser d'une haute spiritualité. Par ailleurs, c'est un français qui devrait être honoré dans son pays d'origine. Ce qui n'ôte en rien au génie de l'auteur de l'insoutenable légereté de l'être. Je trouve que Nicolas Sarkozy pourrait faire pire que de s'allier avec un Kundera.
Milan Kundera est un authentique génie du roman, un esprit indépendant.
Il est injoignable.
Quelle énumération de propos pontifiants !!!
Au moins , Georges Cohen , il a fait quelque chose !
Le plus ignorant est celui qui se gausse de l'inculture de l'autre ...
Méditez ...
Par exemple , sur le dernier bronze que vous avez coulé et son devenir ...
|
Recherche rapideCatégories
Légende des articles*** Amateurs avertis *** Politiquement incorrect *** Texte non publié *** Apocalypsis cum figuris Mots clésmusique maisons nazisme intuition yin et yang education anselm kiefer swastika Turquie écriture sens prophétie luxe Pol Pot pollution serendipity bulle boursière mediavilla marina fédier énergie génie eglise d'acier terrorisme popper barbarie katchen mise en scène bien et mal joel de rosnay Riches necromonte conscient philaos déchéance amour mode d'emploi octopus économie d'échelle authenticité snobisme tristan et isolde eurabia sémantique oligarques médias famulus réduction du paquet d'ondes de précognition spectre piano Autel droit à la paresse génocides désinformation musicale immigration machiavel sheldrake décentralisation annette messager communisme berlioz syndrome de Stockholm antérograde initiation à l'art zodiaque Boulez minotaure géopolitique justice Marianne apprentissage lars hall vidéo bulle immobilière qualité Niels Bohr bobos centralisation information astrologie mondialisation Chéreau talisman islamisme Nicolas Sarkozy Prodi critères de valeur contre-culture astrologie humaniste culture de masse captation domination jung nostalgie déferlement grève femme la flute de jade poésie chinoise imposture informatique Viola michelangeli mensonge Alexandre autocensure sonate déclin diamant vertueux initiation zoubov islam hayakawa être essentiel yang globalisation argent Clara kadhafi politiquement correct atoll torture écologie djihad bureaucratie moi existentiel management calligraphie pouvoir Lars yin isd noeuds sémantiques cinéma parapsychologie bill viola inculture mahler hilarion piège eau vive catastrophe apocalypse siegfried dissymétrie brahms technologie Gergiev lasse analyse syndrome de stockholm beethoven forme sonate dutilleux ring statistiques deshumanisation kevin bronstein informatique dyan l'entretien admin soumission physique quantique wagner art contemporain virus Force de la Terre russie Matrix culture mozart poutine interprétation entretien Medusa désinformation sarkozy
LiensTextes récents
Commentaires
à propos Sun 05/06/2011 à 13:23
Intéressant tout ça! Je vois l
e morceau d'une toute autre fa
çon maintenant.
Mais j'ai ju
ste une question:
Comm [...]
à propos Thu 12/05/2011 à 22:20
Voici un commentaire sur ce si
te, qui va dans le même sens q
ue cet article :
http://www.m
ilec.com/pres/conseils.h [...]
à propos Wed 09/03/2011 à 15:31
Bonjour,
Vous êtes cordiale
ment invité à visiter mon blog
.
Description : Mon
Blog(fermaton.over-blog. [...]
à propos Wed 02/03/2011 à 21:10
Bonjour,
Vous êtes cordiale
ment invité à visiter mon blog
.
Description : Mon
Blog(fermaton.over-blog. [...]
à propos Sat 18/12/2010 à 11:47
Il est vrai que le style préci
eux et emberlificoté de Guy Sa
cre peu agacer. Ce monsieur a
un côté "je sais tout" a [...]
à propos Sat 13/11/2010 à 07:15
Management et physique quantiq
ue
Consultant en entreprise e
t intervenant sur des probléma
tiques d'innovation, j'a [...]
à propos Wed 22/09/2010 à 15:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'
écrire ou de me téléphoner.
A
bientôt.
ELIO
Administration du blog |