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Saturday, 30 June 2007
Cronache italiane
Riassunto.
1. I giornali italiani i più noti, quando si esaminano con attenzione mostrano tutti un "bias" in favore del pensiero unico intelletuale europeo, cioè
- Una diffesa dei colpevoli et degli agressori considerati comme le vittime della societa, al danno delle vere vittime, che sono parte del sistema d'oppressione/
- Una preferenza par i musulmani : turchi, albanesi, kosovari, nord-africani...La decisione si attirarli sul nostre suolo, comme un mezzo di accrescere la natalità e la biodiversità
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Thursday, 28 June 2007
Commentaires cachés
Je trouve tous les jours sur mon courriel des commentaires que des internautes ne veulent ou ne peuvent pas afficher pour le plus grand bénéfice des internautes du blog. Je trouve cela d'autant plus regrettable que ce sont souvent les plus inéréssants ou - ce qui revient au même - les plus politiquement incorrects. En voici un qui trâinait depuis un certains temps et que j'ai le plaisir de vous transmettre. Il provient, comme vous le voyez, d'une des fidèles lectrices du blog, que je ne connais que sous le nom d'Anastasia, un bien joli nom. 'est notre première aristocrate russe et cela ne peut qu'ajouter du prestige à notre blog un peu plébéien.
Bonjour Mr Lussato......je vous lis tous les jours , toujours avec plaisir!!!!!!! j'espere que vous allez bien?
Petite reflexion: Je regardais la TV belge avec H.(à Lille, on capte tres bien les chaines belges) et je me suis demandée pourquoi les informations en belgique etaient aussi sympathiques, et pourquoi je les trouvais beaucoup plus completes??? les presentateurs belges, contrairement à Mr PPDA ( vous l'avez compris, je ne l'aime pas...........) sont tres détendus, pas arrogants du tout, se permettant même quelques plaisanteries en cours d'info: Quel plaisir de ne pas avoir qqun de coincé a regarder, qui parle simplement!!
et qui font de vraies enquetes!!!!! j'ai pu voir avec quel objectivité la TV belge nous informait sur les resultats de la reunion du G8: nous avons pu avoir l'interview de Mr Sarkozy; de Mme Merkel; de Mr Poutine; de Mr Tony Blair...........Aux infos de 20h de TF1: nous n'avons eu QUE Mr Sarkozy.....point. et je ne ferai pas de commentaires sur les questions qu'a posé PPDA: lamentable........
Je regrette le manque d'ouverture d'esprit de notre TV française.........les belges sont beaucoup mieux!!!!!!!!!
Portez vous bien, votre site est tres interressant!!!!!!!! Amicalement.Anastasia, Romanoff comtesse de Ségur
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Wednesday, 27 June 2007
Chroniques d'Italie N°4
Mon plaisir préféré est d'écouter des chansons d'autrefois, de Guantanamera à Volare nel cielo tutto dipinto di blù ! J'admets que cela ne vole pas bien haut, contrairement à ce que prétend la chanson de Modugno, mais il y pire. Et puis, Monica et Nello qui vous sourient ci-contre n'ont pas leur pareil pour vous plonger dans ce monde d'autrefois, ou tout était en effet dépeint en bleu espérance. Je me trouve avec mon mentor, fin connaisseur de la vie politique italienne qui m'explique en gros traits - ce sont les meilleurs, - les données du jeu à l'italienne. Ce n'est pas triste.
Les protagonistes du guignol sont pittoresques : à l'extrême droite, voici Bossi (à ne pas confondre avec Hugo Boss, plus connu internationalement) qui est plébiscité par les partisans de la lega, l'Italie du Nord, les familles industrieuses qui ont travaillé dur et ne veulent pas voir dilapider leur patrimoine par les paresseux du sud. A droite Fini fin politicien et l'incontournable Berlusconi, avec Forza Italia, un mélange de Force de la terre et de Matrix. On lui reproche d'avoir confondu ses finances avec celles de l'Italie, mais ses détracteurs - et la population - oublient que celle confusion n'est pas à sens unique. En effet pendant qu'il était au pouvoir, les déplacements en avion privé, toutes les restaurations des bâtiments publics et le train de vie qui n'était pas moins factueux que celui de Prodi, étaient pris à sa charge, sans qu'il n'en ait aucune obligation. Il faut avouer que pour l'homme le plus riche d'Italie, l'argent ne compte plus, c'est le pouvoir qui l'interesse. Quant à la gestion, elle n'était pas pire qu'une autre, et certainement supérieure à celle, catastrophique, de Prodi. On lui a reproché aussi de militer pour l'entrée de la Turquie en Europe, en signe d'obédience devant les Etats-Unis. En fait tous sont contre, y compris Prodi, qui tout haut s'aligne sur la politique européenne mais tout bas compte sur Sarkozy pour assumer le rôle de l'empêcheur de tourner en rond.
Prodi, est un politicien-né. Il ne connaît même que cela et en use avec les qualités requises : l'hypocrisie et la mauvaise fois les plus éhontées. Il est totalement l'otage de la gauche, de Veltrone, qui espère devenir le chef du parti de gauche dit démocratique et d'Alema le communiste, lui même instrumentalisé par une myriades de groupuscules d'extrême gauche.
Le résultat, on l'a vu, est loin d'être reluisant. On en vient en Italie à prendre comme exemple Sarkozy, en oubliant que lui aussi a fort à faire, et serait-il un homme de fer, comme l'a dépeint un livre écrit par un italien, Nava, il n'est pas sûr qu'il pourrait l'emporter sur le fanatisme idéologique qui s'est emparé d'une fraction de l'électorat français et qui est prêt à descendre dans la rue.
La glorification du contenant
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Chroniques italiennes N°3
En parcourant les journaux en diagonale, un certain nombre de préoccupations spécifiques à la péninsule se font jour.
La chaleur africaine : 47 degrés en Sicile, où l’usine Fiat a fermé ses portes, 37° à Rome. On ne parle guère de réchauffement climatique, mais on insiste sur les modifications catastrophiques de notre planète, à vrai dire prévues de longue date : sécheresse, inondations, pollution de l’air…
La situation est aggravée par la révolte des infirmières : les hôpitaux ne peuvent plus se charger des malades.
Comme si cela ne suffisait pas, des hommes en colère ont bloqué 157 trains à Rome, les autobus surchargés n’avaient pas de climatisation, les travailleurs étaient dans l’incapacité de se rendre à l’usine ou au bureau, une gabegie impensable. Le but de colère de ces hommes, pour la plupart des immigrés : on voulait leur faire payer leur place. Comme ils refusaient, les forces de l’ordre les ont expulsés du train. Pour se venger, ils ont campé sur les voies ferroviaires, paralysant tout le flux humain en Italie.
Au cas où cette situation vous surprendrait, vous devez savoir que dans Milan comme dans Rome, 50% des passagers ne payent pas leur place. Pourquoi ? Parce qu’ils estiment qu’elles doivent être gratuites. Or il est impossible de les verbaliser, car ils vienne pour la plupart d’Afrique et donnent des noms et des adresses fantaisistes. Si le malheureux agent a recours à la force, il est perdant car ces "passagers" et en particulier les maliens, sont particulièrement craints et violents ; Là encore, nous connaissons la très forte proportion d’immigrés impliqués dans ces incidents, car contrairement en France, on ose les comptabiliser.
La notion d’ordre devient une obsession pour beaucoup d’italiens qui nous envient Sarkozy. De même ils déplorent la disparition de la notion de nation, et admirent le cas que nous faisons lors des cérémonies, et des actes officiels de notre drapeau bleu blanc rouge.
Le testament biologique, permet à un homme en bonne santé, de prévoir par testament le débranchement les outils de l’acharnement thérapeutique en cas de souffrance insupportable et sans espoir. Mais en Italie, nul ne peut autoriser autrui à programmer à toucher à une vie humaine.
La langue. Un article très intéressant est paru au sujet de l’évolution de la compétence linguistique dans la haute littérature. Voici encore un demi-siècle, une frontière linguistique étanche séparait les ouvrages à prétention littéraire et ceux de kiosque de gare, et bien entendu de la langue bois du jargon technique et des discours officiels.
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Tuesday, 26 June 2007
Chronique italienne N°2
Il serait trop fastidieux de dépouiller et d’analyser les différentes rubriques, depuis les événements internationaux jusqu'aux disputes entre adolescents et forces de l’ordre. Je me bornerai ici à jeter quelques observations prises au hasard et tout à fait subjectives.
1. 60% des italiens sont contre Prodi. Motif : il n’a tenu que les promesses négatives : accroissement des charges et des impôts, poids accru d’une bureaucratie tatillonne, corruption, et incapacité totale à gérer les affaires du pays, comme autrefois des tâches qu’on lui a confiées. On déteste Berlusconi qui avait tendance à confondre ses affaires personnelles avec celles du pays, mais on trouve à présent que les choses sont bien pires avec Prodi. On regrette de l’avoir élu par réaction contre Berlusconi, mais c’est trop tard pour le plaindre, il y est, il s’accrochera, et on en a pour cinq ans.
2. D’une manière générale les italiens pensent que leurs dirigeants sont pires que les nôtres et que l’Italie souffre d’un morcellement de petits partis dont des factions révolutionnaires dont l’influence sur Prodi est considérable et occulte. On pense que la bipolarisation de la France est une chance pour le pays, surtout si la gauche abandonne des positions idéologiques d’un autre temps en semant la discorde et la haine. On préfère la position pragmatique de Ségolène Royal tout en s’étonnant qu’elle ait sciemment trompé ses électeurs sur les 35 heures et le Smig à 1500 euros, pour des raisons d’obédience idéologique.
3. Nicolas Sarkozy bénéficie d’une sympathie générale aussi bien à gauche qu’à droite. On pense que son pari est presque impossible à tenir et on espère pour lui qu’il aura le courage de tenir ses positions sans se laisser infléchir ni intimider, auquel cas, ses discours ne seront que… des discours, des gesticulations,. On aura alors perdu en France une grande opportunité qui ne se représentera pas de sitôt.
4. Les journaux accordent une importance croissante aux arts plastiques.
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