Billets marqués comme dyan
Saturday, 22 August 2009
CHRONIQUE
PREMIERS PAS
Dans un de mes précédents billets je vous ai raconté qu'Emmanuel Dyan avait rompu tout contact parce qu'il estimait qu'il ne trouvait plus d'intérêt à nos échanges. Il estimait que je réservais mes qualités de pédagogues aux riches et que je négligeais les besogneux. Plutôt qu'argumenter je préférai lui demander ce qu'il voulait que je lui enseigne. - L'organisation pour accroître l'efficacité de mon business en Inde, répondit-il. - Je suis professeur d'organisation c'est vrai, mais seulement pour de grands groupes particulièrement complexes. La PME n'a rien à tirer de moi. Ce n'est pas ma spécialité. Et d'ailleurs je n'ai jamais parlé de leur organisation aux puissants qui m'offrent leur amitié. Ils prendraient cela comme une intrusion. - Alors je voudrais que vous m'expliquiez comment progresser dans ma compréhension de l'Art. Avant vous me jouiez du piano en m'expliquant ce que vous faisiez et c'était passionnant. - Vous vous interessiez à Léonard de Vinci et je vous ai procuré quelques livres passionnants. Quant à la musique, vous en Inde, moi à Paris, comment voulez-vous que je puisse échangr avec vous? - Comment faites-vous avec vos riches? - Je ne fais pas. Ils ne s'intéressent pas à autre chose qu'à leurs affaires ou leur développement personnel. Je ne leur enseigne rien. - Alors pourquoi ils vous voient? - Parce qu'ils ne sont pas comme vous. Il n'y a aucune relation interessée entre nous. Seulement beaucoup d'amour et de fidélité? Cela compte.
Mais, poursuivis-je, eu égard au fait que vous avez créé mon blog avec beaucoup de talent, et que vous m'êtes utile, je vais essayer de vous guider dans le dédale infiniment subtil de la musique classique.
Ce billet a pour but de décrire les premiers pas qui vont amorcer un parcours ambitieux et qui peut demander une vie d'efforts constants. Je procède - nous procèderons - par tatonnements successifs dans l'espoir de découvrir le chemin fécond.
LA SONATE PATHÉTIQUE
Le premier principe à mettre en pratique est ,me semble-t-il, de partir du connu pour s'aventurer vers l'inconnu. Il est bien plus difficile à mettre en oeuvre qu'il ne paraît car ce connu qui sert de fodation et d'amorce au processus de connaissance, est différent d'un débutant à l'autre. Pour l'un c'est Clair de Lune de Debussy, pour l'autre la Sonate au Clair de Lune de Beethoven. Et que faire lorsqu'il n'y a pas de point d'ancrage, comme chez Emmanuel Dyan? Cela montre l'inanité des méthodes collectives normalisées. Dans ce cas, je prends la Huitième Sonate de Beethoven, Op.13, la première des plus populaires affublées d'un titre (Au Clair de Lune, la Tempête, la Pastorale, L'Aurore, Les adieux, l'absence et le retour, La Hammerklavier, La Sonate-Testament)
Mon ami Pierre M***, un bon vivant, peintre figuratif et fort amateur de musique affirma péremptoirement que si le premier mouvement de la sonate était assez intéressant, voire impressionnant, le reste était sans intérêt. Son ami, musicien professionnel de profession, homosexuel de condition, Genevois de nationalité, opina. Le dernier mouvement notamment était mauvais car le refrain était insuffisamment varié, ce qui dénotait un manque d'imagination.
C'est pour avoir proféré cette sorte de jugement que je rompis jadis avec Julius Katchen, pourtant d'une autre stature que mon musicastre genevois. Comment un petit musicien obscur peut-il se permettre de donner des leçons au grand Beethoven. Pense-t-il sérieusement qu'il n'était pas capable de contrôler le plan de son troisième mouvement, dont la beauté est éclatante et les parties secondaires d'une polyphonie accomplie? N'a-t-il pas d'oreilles pour apprécier la beauté qui ravit tout amateur débutant? Mais l'indignation m'égare. Relatons notre premier dialogue.
- Avez-vous les disques de la pathétique?
- Oui.
- Joué par qui?
- par Backhaus puisque, comme vous le conseillez, j'ai acheté tout le coffret de sonates.
- Avez-vous écouté la Pahétique?
- Oui. Une fois.
- Quelle impression ça vous a fait.
- Je ne comprends rien au premier mouvement.
- Vous allez l'écouter maintenant deux fois de suite, puis vous me téléphonerez.
...
- C'est fait.
- Est-ce que la seconde fois vous avez entendu la même chose?
- Non. La seconde fois c'était mieux. J'entendais quelques mélodies.
- Bien. Vous allez me suivre. Au début, vous souvenez-vous d'une introduction lente et solenelle, comme improvisée.
- Oui.
- Après cette introduction qui prépare le début, vous avez un morceau qui es répété deux fois.
- Oui, j'ai remarqué la répétition.
- Ecoutez cette section répétée deux fois, puis rappelez-moi/
...
- OK.
- Vous remarquerez que deux thèmes surnagent dans la bouillie musicale. Le premier, appelé thème principal est orageux. Le second est au contraire joueur. C'est le thème auxiliaires. Pour finir vient une variante du thème proncipal. C'est la coda, la queue du mouvement. Après quoi tout recommence comme avant ; Th. principal, Th. Secondaire, Coda. Ecoutez de nouveau ce passage puis rappelez-moi.
...
- OK. J'ai bien entendu les deux mélodies.
-Pourquoi sont-elles répétées deux fois. Est-ce parce que Beethoven manquait d'imagination?
- ...
- C'est tout simplement pour que l'auditeur puisse se familiariser avec les thèmes du premier fragment, nommé exposition. Demain, vous me téléphonerez et vous l'entendrez encore deux fois auparavant.
DU BLOG NOTES
TRANSBAHUTAGES
En principe tout est en ordre pour mon voyage en Russie et le jet vient me prendre au Bourget le 26. Mais d'ici là, que d'inconnues.
J'ai dû quitter le Château hier après midi, chassé par un mariage suisse. J'ai émigré au Grand Hôtel, un vrai hôtel avec de vraies chambres, un vrai air conditionné et une vraie Wi Fi qui me permet, pour la première fois de vous adresser mes billets sans complexes. Un seul problème : la cuisine est infecte et on n'ose rien manger de peur de s'empoisonner. Le jus d'orange est un cocktail de tropicana au rabais, les croissants sont luisants de graisse, et même les céréales sont de qualité inférieure à ce que vous trouvez dans un Carrefour. Je profite de mon séjour pour vous adresser ce billet. Au château non seulement les cartes d'accès à l'internet ne marchent pas, mais on vient de me les compter pour plus de quatre vingt euros !
De toute manière, je n'ai pas le choix. Je dois quitter ma chambre au Grand Hôtel, chassé par un mariage belge et je dois regagner le Château.
Bien que situé deux cent mètres plus haut il y fait nettement plus chaud. C'est que le Grand Hôtel est bâti sur des sources thermales qui rafraîchissent tout le parc et que vous voyez effleurer ça et là.
PRISONS
Le Président de la République estime qu'ils sont une honte pour notre pays. Pourtant les statistiques sont édulcorées. C'est ainsi qu'on ne comptabilise que ceux par pendaison en passant sous silence l'absorbtion de drogues, de médicaments et autres poisons. Et on ose s'indigner pour Guantanamo. Chez nous c'est pire, bien pire. En effet ce qui est particulièrement odieux, est la faculté d'un petit juge de faire incarcérer sa victime, sans prendre la peine de l'écouter (les avocats commis d'office font plus de mal que de bien). Il y a autre chose propre à notre pays d'égalité, de liberté et de fraternité. Une infraction au code de la route commise par un récidiviste, lui vaut d'être traîté comme le plus sanglant des criminels, égalité oblige. Tous dans un même sac !
Wednesday, 19 August 2009
CHRONIQUE
MIEUX VAUT UN AMI PAUVRE ET INGRAT QUE RICHE ET DEVOUÉ
Emmanuel Dyan m'a téléphoné hier après être disparu pendant des longs mois. Ce silence est d'autant plus dommageable qu'il a le contrôle de ce blog dont il est le talentueux auteur. Il a eu la franchise de m'avouer la raison de son abandon. " Vous avez perdu tout intérêt pour moi. Au début vous m'apportiez beaucoup en m'expliquant vos clés culturelles, en m'ouvrant à Beethoven, à Vinci, à la théorie des organisations. Mais depuis votre apport a baissé à cause des riches et puissants que vous fréquentez. Vous ne vous intéressez plus aux jeunes et aux petites gens. "
Si je rapporte ses propos c'est qu'ils ne sont pas isolés. Marina m'a rapporté ceux de Mme. de B*** qui se plaignait de passer au second plan, après Socrate et Olaf. Et je crois que nombreux sont ceux de mon entourage - (à l'exception de ceux qui me connaissent bien, comme mes internautes! ), à partager cet avis. Par exemple: "aurais-tu éprouvé une telle douleur à l'humiliation qu'Axel t'a infligé, s'il n'était qu'un jeune fauché de 24ans ?"
Détail piquant : Axel , qui fait partie de la jet set, invoqua la cause de sa rupture pour les mêmes griefs. " Je ne crois pas totalement à votre amour. Jamais vous ne mettriez votre vie en danger pour moi, comme vous l'avez fait pour Olaf ". C'est que tout est relatif et le statut d'Axel est à celui d'Olaf, celui de Dyan par rapport à Olaf !
LES DONNÉES FACTUELLES
Elles sont simples. Ma vocation est d'enseigner, d'initier et d'ouvrir à des connaissances pour lesquelles j'éprouve une passion et d'un haut niveau culturel. Ma plus grande joie a été de former mes étudiants, ou d'obtenir un intérêt proche de la révélation chez des personnes choisies pour leur volonté d'apprendre. Mieux encore infuser le choc décisif qui donne à des êtres abrutis par les mass média, envie d'apprendre, de s'extraire des sables mouvants de la facilité. Je citerai deux cas emblématiques, celui de Darek, celui de Michel. Darek est l'homme qui m'a volé mon incomparable collection de stylos, suite à un coup de folie consécutif à un coup de foudre avec une jeune fille affiliée à un gang yougoslave. J'ai cru à son repentir et lui ai pardonné. Mais au cours de notre échange téléphonique, je découvris une intelligence exceptionnelle pour la musique et l'opéra. Je le formai à fond pendant de longues heures. Il donna à son fils encore à naître mon nom. Je me battis, aidé par S*** à aider le bébé à s'épanouir, et contribuai à se construire une situation. Récompense : le silence. Il ne sait même pas si je suis mort ou vivant.
Second exemple, Michel, mon chauffeur. Il m'accompagnait au cours de mes periples chez les libraires, les numismates, les marchands de Mingei et d'art calédonien. Il se passionna pour les objets que je lui expliquai et m'aida à rédiger les plans de la seconde fondation. Sans le savoir, il était devenu un homme cultivé et amateur de belles choses.
La plupart de mes échanges culturels et affectifs ont lieu avec Sandrine, des membres de Auchan, depuis des directeurs de magasin jusqu'à la famille Mulliez, réputée pour sa modestie et son dédain du Standing parisien. Mes contacts avec Socrate, Axel et Olaf, sont donc l'exception et non la règle.
En faisant le tour de mes disciples j'en viens à la constatation que ceux qui me font vivre : Arnaud Gobet, Arnaud Mulliez et la famille, et Igor Poliakoff le père d'Axel, Olaf et Socrate, ont pour moi une sincère sollicitude, et me rendent au centuple mes petits services. En revanche, je n'ai eu qu'ingratitude, avidité, égoïsme, jalousie de la part de bien des "petits".
UN SYNDROME FRANÇAIS
Il ne viendrait à l'esprit de n'importe quel américain, danois, hollandais ou italien de considérer avec une sorte de réprobation tacite quelque quidam qui tirerait gloire de ses relations avec les grands. Un tel comportement ne serait ici réservé qu'à ce qu'on nomme un agent d'influence comme Alain Minc,mais on leui pardonnerait car il n'est pas question de tempérament ni de comportement, mais d'activité purement professionnelle.
Voir le blog notes dans le coeur du billet .
Continuer à lire "Le journal du 18 août 2009"
Wednesday, 6 May 2009
CHRONIQUE
A DEAUVILLE
Je profite de ces quelques jours de répit pour me reposer à Deauville. S'il m'est possible néanmoins de communiquer avec vous, mes chers internautes, c'est parce-que j'ai emmené avec moi un Apple que j'ai acheté pour cela.
Ma chère Sandrine m'avait prédit les plus grandes difficultés pour m'adapter à Apple, et on me dit que seul Emmanuel Dyan qui a enfanté du bloc, était capable de me tirer d'affaire. En fait, ainsi que vous pouvez le constater, au bout d'une journée, je parviens néanmoins à me débrouiller.
Un problème cependant. Il m'est impossible de trouver ma barre d'outils, ce qui fait que je ne puis ni changer la dimension des caractères, ni la couleur. "
C'est ainsi que chronique doit apparaître en large et rouge, et "A Deauville "en large, incliné et bleu, ne donnent rien.
Que faire?
Saturday, 21 March 2009
CHRONIQUE
À bâtons rompus
C'est le propre de toute chronique que de relater les évènements dans un ordre - ou dans un désordre - variés.
En premier, et c'est important, le temps m'a fait défaut pour compléter les billets sur Klee et sur l'Héritage L.H.
Il manque au premier billet des illustrations tirés du Mingei, qui montrent que l'interprétation qu'en donne celui qui se donne pour l'autorité en la matière, le maïtre Yanagi, va à contrepied non seulement de l'esprit du Mingei, mais aussi de Pierre Boulez qui montre que Klee ne commet jamais un procédé mécanique et répétitif, d'ailleurs dans une autre civilisation, chaque tirage d'une estampe japonaise illustre a sa propre individualité, comme une page de William Blake. Les caractéristiques de Klee comme du Mingei, c'est que la rigueur du métier est intimementassociée à l'acceptation du hasard et aux impulsions de la main de l'artiste-artisan. Chaque détail des pièces de l'artiste, porte sa marque aussi indélébile qu'une empreinte digitale, et variée à l'infini. C'est du travail fait main,le contraire même du désign. Il n'est que de voir la différence d'un prototype d'un objet industriel réussi, et de son édition mécanique à des milliers d'exemplaires, pour en mesurer la différence! Différence mesurée par les prix demandés.
En ce qui concerne le dernier billet, je n'ai pas encore mis en ordre la sélection des ouvrages que j'ai fabriqués (à la main bien entendu) et qui forment l'essentiel de l'héritage de L.H. III. J'espère m'y atteler dès demain, sauf imprévues - et elles abondent ces temps-ci ! La vie est un long fleuve tranquille titre un film à succès.
J'ai acheté tous les ouvrages sur Klee disponibles au MAM soit 6 gros albums très lourds. J'en ai déjà lu trois et il y bien des leçons à en tirer. Lorsque je les aurai digérés, je ne ferai pas faute de vous en parler.
Pour l'instant je vous conseille de lire ou de relire les billets précédents sur Klee, et le Mingei, non seulement j'y ajouté des images nouvelles, mais je l'ai complété, explicité et nettoyé de toutes les fautes de frappe. Je viens à peine de terminer ce labeur, en essayant de surmonter avec Dyan les embûches informatiques et il est 5h15. Je vous souhaite donc une excellente nuit, et j'espère, à demain.
Bien à vous
Bruno Lussato.
Wednesday, 11 March 2009
CHRONIQUE
Mélanges
Mon serveur consentant à obéir, je vais regrouper ci dessous les photos qu'il avait rejétées.
Voir notamment le billet du 5 mars sur le Mingei.
Il est 17h 37. Depuis 13 heures mon serveur n'accepte plus de transferer quelque image que ce soit sur mon blog!
Emmanuel Dyan brille par son absence ! Ce mouvement d'humeur ne tient pas compte du fait que l'univers ne tourne pas autour de moi, ni de mon blog, et que le pauvre a des obligations professionnelles qui assurent après tout son gagne-pain, tout comme moi d'ailleurs. Mais alors que j'ai la chance de disposer de mon temps comme je l'entends, l'immense majorité des gens compétents sont surchargés. Ils sont si rares! Cette impatience est d'ailleurs teintée d'un soupçon d'ingratitude,défaut que je déteste,que car si ce blog existe et qui a le succès qu'on sait, c'est entièrement grâce à lui. Donc, un grand merci à Emmanuel, et je sais ue je parle au nom detous les internautes!
Autour de L'Entretien
Dans l'attente hypothétique d'une remise en marche prochaine de mon serveur, je voudrais vous entretenir d'une de mes préoccupations de ce 11 mars. Il s'agit de la version définitive, au propre, des volumes 35 x 35 sur papier éléphant destinés au département des munscrits anciens de la BNF. Deux considérations motivent cette décision : les peintures et la calligraphie, souvent innovantes qui ont inspiré la décision de la BNF de m'accueillir dans son sanctuaire le plus précieux, mais d'une facture très inégale ; des parties du texte ininteressantes ou d'une crudité insoutenable, atroce, pis encore que les passages les plus affreux de STEPS de Jerzy Kosinski. D'après Coetzee qui parle par la bouche d'une de ses créatures : Elisabeth Costello, en livrant impunément au public de pareilles ignominies, on ressuscite l'esprit du mal. Pour Coetzee, le mal a une existence en soi. Il est lové au plus profond de nous mêmes. Si en théorie nous devrions subir une répulsion indicible à son contact, émotionnellement il risque d'exciter les zones les plus troubles de notre inconscient. l'esprit dumalserait un archétype, ou si l'on préfère, un esprit qu'il faut bien se garder de réveiller.
Malheureusement le graphisme le plus réussi est précisément celui consacré au mal. On sait que la partie la plus populaire et sans doute la plus forte de la Commedia, la Divine Comédie de Dante, est précisément l'enfer. En sacrifiant l'horreur je prive L'Entretien de l'essentiel de son originalité, de sa force et de son accessibilité. Jusqu'ici cela ne me gênait guère car la consultation de l'oeuvre à la BNF est assortie de tant d'entraves, que seuls quelques privilégiés pourront y avoir accès. Mais si je mets au propre le texte, c'est en vue de le diffuser et les choses deviennent différentes. Jusqu'à présent les "moreceaux choisis" que j'ai imprimé moi-même, ont résolu le problème. Il suffisait de modifier les images et d'éliminer les séquences mal pensantes. Mais si je décide de mettre au propre l'ensemble de l'oeuvre, le problème ressurgira à nouveau. Cette mise au net devra donc être assortie de difficiles modifications afin de conserver la forme innovative de la calligraphie et des images, et la dureté du texte.
Hermann B*** un ami de longue date, a connu le mal en tant que spécialiste de la sécurité délégué par Bruxelles en Yougoslavie. Il a assisté à toutes les horreurs de la guerre ethnique entre musulmans et chrétiens, à toute la perversité de l'intoxication dont ont été victimes et complices les bons intellectuels occidentaux. Ajoutons à cela un vif penchant pour l'ésotérisme et on comprendra que non seulement il pouvait admettre lespassages les plus durs,mais il voulait posséder avec avidité, les brouillons et la genèse de ce travail, livres manuscrits à ne pas laisser traîner. Il lui seront donc destinés.
Hermann a apprécié mon projet, et bien qu'il aime le format "jésus", il préfère évidemment que je continue le manuscrit "Pepys". Je rappelle ci-dessous l'apparence du "Jesus" et du "Pepys".
Ci-dessus le format Jesus.
Ci-dessus le format original sur papier "éléphant" 35 X 35 cm
Ci-dessus, manuscrit "Pepys" vol. II
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Continuer à lire "Le journal du 11 mars 2009"
Tuesday, 10 March 2009
CHRONIQUE
L'ordinateur et moi et autres reflexions
J'en ai assez ! J'en ai assez d'orange et je passe à SFR. Il y a moins d'interruptions sur le réseau.
J'en ai assez de Windows, où il faut tout le temps payer et aussi peu convivial que possible.
J'ai toujours été partisan de Mc Intosh en essuyant les critiques des spécialistes qui parlent de son incompatibilité avec Windows, le standard mondial et qui disent que c'est bon pour des amateurs. Que si je suis doué, Windows est aussi convivial que Mac etc...J'en ai assez de leurs litanies.
Aujourd'hui cela devient de notoriété publique : le Mac est supérieur sous tous points de vue : invulnérable aux virus, dépourvu de bugs, bien fabriqué, vraiment convivial et compatible avec des outils tels que l'i-phone.
Dès que j'aurai quatre sous, je m'acheterai un Mac.Intosh ultrafin et un i-phone, que je réserverai exclusivement au blog. Je jetterai aux orties mon Nokia fût-il déguisé en modèle de luxe comme le Vertu.
J'ai raté la mise sur le blog de presque toutes les photos que j'ai scannées, comme comme de celles que j'ai photographiées sur mon coolpix. Certes, je rectifierai dès que le serveur orange y consentira, mais ce sera alors du réchauffé. Joindre Emmanuel Dyan tient de l'exploit et mes autres informaticiens amis ne parviennent pas à affronter les problèmes. Le mode d'emploi que Dyan m'a dicté, passe sous silence une quantité d'étapes qui pour lui sont naturelles, mais pas pour un nul de mon espèce.
Voilà. J'ai dû tout revérifier et corriger, mon réseau s'obstinant à transformer le noir de ce texte en bleu roi! En revanche, j'ai de la chance : actuellement le serveur veut bien m'autoriser à éditer et à sauvegarder mon billet. Pour l'instant...
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