Billets marqués comme desinformation
Wednesday, 9 May 2007
.....Château-Bateau-Bobos
contre
Métro-boulot-dodo
Où il est encore question du Château-Fouquet's *****, du Yacht Bolloré, et des bobos illustres : BHL en tête.
D'accord, il a fait une gaffe, mais So What? en quoi cela changera-t-il le sort de la France? Les notations du journal du 9 mai 2007 restent valables mais il faut ajouter encore une autre explication à l'attitude incompréhensible du futur président. Je laisse la parole au Docteur Prakash Bronstein.
Le mauvais génie de Sarkozy est Cécilia. Cette femme, a toujours été attirée par la gloire, le people, le fric. Venue d'Espagne elle s'éprend de Jacques Martin, une célébrité nationale en ce temps là, puis de Nicolas Sarkozy dont elle prévoyait l'ascension au poste suprême.
Mais Cecilia est le type même de la bobo gauchiste, en jean vison, et avide de luxe tapageur et de notoriété... Et puis, un homme de petite taille, au caractère irascible... La vie n'est pas marrante tous les jours avec lui, et les corvées de l'Elysée ça n'a rien de jouissif.
Nicolas a un lourd passif à surmonter. Il a toujours admiré et envié les riches qu'il cotoie et dont il convoite l'amitié. Voici à présent l'occasion enfin de briller devant l'objet de son amour malheureux, d'autant plus précieux qu'il est refusé. De lui montrer que lui, le petit Sarkozy, est plus puissant, plus glamour qu'Attias. Mais Cecilia ne se contente pas du pouvoir, elle veut les signes extérieurs de richesse, un monastère pour se retirer, ou une petite villa en Ardèche, très peu pour elle!
Ajoutant la naïveté du collégien amoureux à l'obsession du retour d'âge, Nicolas est prêt à tout pour épater celle qui se refuse à lui. C'est tout! Espérons que l'éffet déplorable qui l'a amené à rentrer en hâte à Paris produira sur le futur président, un effet salutaire.
Il n'est guère possible d'écarter l'hypothèse de Prakash, mais on doit tenir compte également de son attitude au cours de la campagne électorale. Il n'a jamais caché son goût pour la richesse, le show biz et le luxe. Il estime que lorsqu'on a gagné son argent, on a le droit de le dépenser comme on veut (sauf à en faire cadeau à un ami, dit la loi). Il revendique ce droit pour lui, comme pour tous ceux qui bosseront ferme et qui mériteront cette opulence, promise aux gagnants du loto; Or contrairement aux augures, la majorité des français n'ont pas tenu rigueur à cet aveu politiquement incorrect, bien au contraire il a compris que tous pourraient, comme Sarkozy, reconstruire à partir de zéro, une vie qui jusqu'ici n'était réservées qu'aux stars.
Sarkozy pourra utiliser l'épisode maltais comme un test. Si en définitive il obtiendra une majorité à l'assemblée, cela sera sur un parler vrai, politiquement incorrect, défiant l'hypocrisie misérabiliste des bobos et des nantis parisiens. Quelque chose aura décidément changé dans notre pays, une tendance qui le rapprochera des autres pays occidentaux. La désinformation, la diabolisation auront marqué leurs limites. Si au contraire l'effet maltais se répercutera sur les sondages puis sur les élections, cela voudra dire que Medusa aura durablement défformé les esprits.
La presse et la télévision
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Tuesday, 17 April 2007
Une interessante revue de la désinformation en période électorale.
Tiré de Chronic'art. Cyril de Graeve. chronicart.com
C'est avec le plus vif intérêt que j'ai lu les points de vue d'éminents collègues sur la désinformation afin de les comparer avec les idées que j'expose dans Virus. La Serendipity a joué puisque c'est le hasard qui a voulu que je prenne connaissance des interviews des auteurs, dont j'ignorais l'analyse sur la campagne présidentielle. J'ai donc été surpris de voir une étonnante convergence d'appreciations, sans que chacun des textes ne fasse double emploi avec les autres. Voici quelques reformulations des iinterviewes dans le langage de Virus.
Pierre-André Targueff s'en prend à la lacheté des assujettis à la pensée unique. Il souligne vigoureusement l'existence des mots-totems et des mots-tabous qui sont les véhicules de la désinformation. Il dénonce l'usage magique des mots, tel que le décrit Hayakawa, et qui tend à criminaliser les mots en eux-mêmes.
Pour l'auteur l'esprit totalitaire c'est se taire et faire taire ceux qui oseraient utiliser les mauvais mots. Les mots ne sont pas jugés par leur contenu, mais par leur provenance. Des mots comme "travail, famille, patrie, identité nationale, race" doivent être évités même s'ils correspondent à une réalité, parce que Le Pen ou Villiers les ont utilisés. Les voici donc diabolisés.
Une autre dérive consiste à nier ce qui n'est pas complètement définissable, même si cela existe, comme l'identité nationale.
L'auteur dénonce également la dérive anti-socratique (l'apesanteur hiérarchique). " On se garde d'ailleurs de valoriser, car valoriser c'est juger et donc "hiérarchiser" mot-scandale. Il faut aussi se garder de cnoisir, car il n'est pas de choix sans "exclusion"(nom du MAl absolu)
Bibliographie : Les contre-réactionnaires, le progressisme entre illusion et imposture, Denoël.
Bernard Stiegler.
La télécratie nous lobotomise. Il emploie des formules creuses comme : il nous faut des emplois pour lutter contre le chômage. Mais on tait que le travail apporte quelque chose au delà de l'emploi, ce qu'avait noté Marx lorsqu'il disait que le travail était le propre de l'homme. Pour la télécratie, le travail est purement de l'emploi, du travail animal.
Le langage de la télécratie ne crée que de la dissociation au contraire de la véritable discussion.
De même le mot "démocratie participative" (Segolène Royal) est un pléonasme.
Bibliographie. La télécratie contre la démocratie" Flammarion 2006.
Elisabeth Levy
Les médias, premier pouvoir, sans contre-pouvoir. Ce ne sont pas les médias qui sont à la botte des politiques, mais les politiques qui sont à la botte des médias. Les puissants ne sont pas ceux qu'on croit.
Les médias déterminent nos cadres de références (c'est à dire l'espace sémantique) .
Quand on prétend ne pas avoir d'opinion c'est qu'on a l'opinion dominante (le poisson ne voit pas l'eau dans laquelle il nage).
La cohabitation entre le gauchisme culturel (relativisme des valeurs, métissage, etc) et le discours "ultra-libéral" (partage d'octopus, la pieuvre médiatique en deux territoires réservés : MAtrix pour l'économie, Médusa pour le 'reste").. " Dans un même journal, la rubrique économie encense l'entreprise qui gagne et la rubrique sociale se lamente sur ceux qu'elle laisse sur le carreau".
Les mots qui n'ont pas de sens. Lire la suite de l'article.
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Friday, 6 April 2007
*** Dans l'ouvrage attribué à Kevin Bronstein, je m'attribue le rôle du préfacier. Ce texte résume les idées maîtresses de 'l'ouvrage et complète l'article sur la genèse de virus. On ne peut éviter une redondance avec ces préfaces et avant-propos.
Kevin Bronstein,
eight lessons
Préface de
Bruno Lussato
Cet ouvrage, comme l'indique son sous-titre, n'est ni un essai, ni un livre de vulgarisation. C'est une série de huit leçons professées par Kevin Bronstein lors d'un séminaire tenu en Août 2003 à Genève dans le cadre de L'Institute for Systems and Development. (ISD)
L'ISD est un think tank indépendant de tout lien avec des entreprises ou des états. Partant d'une approche systémique et holistique, il est consacré à l'approfondissement de la théorie de l'information. Il s'est illustré par la publication en 1975, sous l'égide de l'Oréal, du premier travail posant les fondements de la microinformatique. J'inventai ce néologisme passé aujourd'hui dans la langue courante pour poser les bases théoriques d'une informatique conviviale, fondée sur la commercialisation massive de micro-ordinateurs legers, peu encombrants, ne nécessitant ni spécialistes pointus ni salles réfrigérées.
Le rapport ISD fut accueilli en Europe avec une incrédulité condescendante. Les technocrates français, dont Alain Minc rapporteur de L'informatisation de la Société fut la figure de proue, non seulement discréditèrent ses travaux qui prédisaient l'essor de la microinformatique, mais firent leur possible pour faire échouer les premiers fabricants de microordinateurs, les français Alvan et Micral. La France manqua la révolution micro-informatique, dont la théorie et la pratique étaient nées sur son sol. Les constructeurs européens, accueillirent avec le même mépris condescendant, les nouvelles idées, et voulant imiter IBM, ils déclarèrent que l'avenir appartenait aux giga-ordinateurs. On sait ce qu'il en advint.
Si j'ai rappelé cette péripétie, c'est qu'elle illustre à la fois la démarche de l'ISD, théorique et synthétique, et les forces centralisatrices et bureaucratiques qui travaillent l'Europe et tout particulièrement la France. Le travail de sape des technocrates tout puissants qui firent avorter l'Alvan, et le Micral, fut relayé par l'establishment tehnologique et popularisé par une vaste campagne de désinformation.
Le sujet de ce livre, est précisément cette altération subtile et pathologique des communications, désigné par le terme de désinformation par Vladimir Volkoff vulgarisa. Le nom collectif de Kevin Bronstein fut utilisé par mes collègues, à l'instar de celui du Général Bourbaki, signant le fameux traité sur les mathématiques modernes. Les huit leçons sur la désinformation, s'attachent à démonter les rouages du mécanisme pervers qui envahit les mass media, plutôt que de descrire in-extenso les phénomènes auxquels il donne lieu, fort bien illustrés par l'ouvrage de Jean-François Revel, La Connaissance inutile. J'ai essayé d'adapter ces leçons à l'intention d'un public français en ayant recours à des cas qui lui sont familiers, et quelque peu réactualisés.
Une des raisons pour lesquels le mécanisme sous-jacent à la désinformation a été rarement approfondi, tient à la nature protéiforme de la notion elle-même d'information, à laquelle il convient d'ajouter le malaise attaché à un phénomène, dont chacun sent la pénétration insidieuse et pressent la nocivité. Toute exploration sérieuse de la désinformation doit en effet recourir à des disciplines très variées dont la connaissance même sommaire, échappe à la majorité des chercheurs. Elle exige également du chercheur qui, comme tout être humain, est victime et agent de désinformation, un détachement problématique. D'où la formule choc du livre : La désinformation c'est nous, mais pour nous, la désinformation ce sont les autres. Les huit leçons de Bronstein, ne sont évidemment par exemptes des distorsions et des déséquilibres qui révèlent la présence du phénomène. Un exemple en est l'importance accordée au film Le Cercle des poètes disparus, cheval de Troie de la subversion trotzkiste dans les milieux bourgeois et pseudo-intellectuels, alors que l'auteur aurait pu choisir Midnight Cowboy, dirigé contre la Turquie et qui est encore plus révélateur du mécanisme. Bronstein, n'aime pas le terrorisme intellectuel ni la "gauche caviar", et, contrairement à elle, préfère avoir raison avec Aron que tort avec Sartre. Cette aversion pour le "politiquement correct" colore l'ensemble de l'ouvrage et introduit un déséquilibre dans le choix des exemples.
Néanmoins, l'important, dans ces huit leçons, n'est pas l'exposé des cas, forcément partial et lacunaire, mais le modèle explicatif qui, lui, demeure plus que jamais valable. L'originalité du modèle, réside dans la synthèse des concepts émanant de savants célèbres comme Julien Jaynes, Leon Festinger, Jean Piaget, Kurt Lewin, ou obscurs et controversés, comme François Bonsack et Rupert Sheldrake. Ce travail transversal permet d'établir des passerelles entre les concepts des différentes théories rappelées et des études de cas allant de l'assassinat de Kennedy à la mise au ban de la parapsychologie par les milieux universitaires.
L' apport théorique des Huit leçons, outre la nature holistique du travail, réside dans l'articulation de trois concepts essentiels, mettant en évidence certains aspects importants du mécanisme de désinformation. La nouveauté et l'originalité de ces "constructs", pour adopter le terme lewinien, a obligé l'auteur à recourir, non sans apprehension, à des néologismes contestables et sans doute provisoires.
Le premier désigne sous le vocable de noeud sémantique ces agrégats denses de croyances et de dogmes, animés par de puissants instincts et des intérêts matériels, mais par la quête d'une vérité absolue qui nous rassure en donnant sens à l'insensé. Face de Janus, tourné vers l'intérieur du psychisme et s'incarnant dans le collectif, le noeud sémantique est composé de particules psychologiques, nommées par les anglo-saxons psytrons ou psychons que j'ai traduit par psychèmes. L'auteur adhère par là à la vision de Sir Karl Popper, qui postule l'irreductibilité du monde physique et biologique, et du monde psychique, (premier et deuxième monde) et que leur interaction dont le caractère paradoxal a été mis en évidence par Jean Piaget et exploré par Sir John Eccles. Les huits leçons sont de ce fait, radicalement opposées au réductionnisme ambiant des neurosciences, (Le cerveau secrète la penséee comme le foie secrète la bile) considéré comme un dogme datant du XIXe siècle, et incongru à l'ère de la physique quantique et de la théorie des cordes.
Le second apport théorique des Huit leçons réside dans la formalisation des échelles de valeur qui orientent nos comportements, nos opinions et en définitive notre jugement. L'auteur dégage six, et seulement six, échelles élémentaires, (Jugdment Value Générator Scales) dont la combinaison donne naissance à une grande variété de critères de jugement, et dont la résultante est une échelle volitionnelle, déterminant nos conduites positives ou négatives vis à vis d'un évènement, un homme, un objet : adhésion ou hostilité, attraction ou répulsion. d'évitement ou d'attraction. Les noeuds sémantiques diffèrent par la manière dont chaque évènement est noté dans l'espace axiologique à six dimensions. Ils orientent de ce fait notre comportement et biaisent le cheminement de l'information. Il en résulte que partout où existe un foyer dense et puissant de croyances et d'intérêts, se manifestent des phénomènes de désinformation. Ceux-ci ne doivent pas être ramenés à des mensonges (bruits), des censures (pertes) ni même à des distorsions, pour adopter la terminologie shannonienne, mais considérés comme une déformation des données factuelles lors de leur organisation en information signifiante, ayant pour but de réduire les dissonances entre notre perception du monde et le modèle idéologique implanté dans notre psychisme. En suivant la thèse de Jaynes, on pourrait concevoir le noeud sémantique comme une sorte de tumeur logée dans l'hémisphère droit du cerveau et nous désinformant malgré qu'on en aie.
Continuer à lire "Lussato, préface à Virus de Kevin Bronstein"
Les circonstances de la publication de Virus
Par Bruno Lussato
Ce texte a été écrit avant que l'ouvrage n'ait atteint sa forme définitive. Notamment le pauvre Kevin Bronstein a été totalement exclu du titre. On le retrouvera dans l'article : Kevin Bronstein, introduction à Virus.
Ce travail est tout sauf spontané. Il commença par une commande, d'une grande firme transnationale, dont les dirigeants qui s'apprêtant à changer radicalement de structure, s'attendaient à toutes les manoeuvres les plus machiavéliques de la part de tous ceux dont le changement dérangeait les habitudes et compromettait le statut.
Une des menaces qui guettait ces dirigeants, était la dénaturation de leurs déclarations, la réinterprétation de leurs messages et de leurs instructions et la manipulation subtile des collaborateurs de l'entreprise afin qu'ils s'opposent, par inertie ou excès de zèle, à la nouvelle organisation. Je me rendis compte que de toutes les manipulations, la plus nocive était ce que j'ai appelé la désinformation, terme qui ne coïncide pas tout à fait avec l'acception commune et notamment, celle vulgarisée par un orfèvre en la matière, le regretté Vladimir Volkoff. Je désigne ainsi un procédé consistant à présenter des faits, soit authentiques, soit inaccessibles, dans un contexte qui leur attribue, par inférence, une signification apparemment objective. C’est comme si leur réarrangement retenait quelque chose du réel qu'il organisait, en transformant en un hybride où le virtuel était inextricablement absorbé par la froide description scientifique.
J'avais ainsi l'occasion de poursuivre un travail que je n'ai jamais abandonné depuis ma jeunesse, et qui consiste à interroger sans relâche les finalités et leur traduction en objectifs et en actions. Mon métier de théoricien de l'information, qui englobe la connaissance de la sémantique et la psychologie cognitive, fut étayé par une pratique quotidienne du milieu de l'entreprise. Jusque vers les années soixante dix, le domaine du management pouvait être sans dommage être séparé de la sociologie des organisations et de l'étude des mouvements idéologiques. Mais aux approches du nouveau millénaire, cette position n'était plus défendable. Le conseiller en organisation ne pouvait se désintéresser des idéologies qui conduisent le monde, ni des stratégies de pouvoir qu'elles mettent en oeuvre pour s'implanter et se combattre. Et de toutes ces armes, la désinformation est la plus importante, car elle procède masquée, et contamine la planète toute entière, à la faveur de la surinformation qui noie les cerveaux.
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Thursday, 5 April 2007
Où il est question de Kevin Bronstein, des Français et des grenouilles
Virus, huit leçons sur la désinformation, documents annexes.
J'ai déjà raconté dans un article précédent, la genèse de mon dernier essai. Je les résume ici, à l'intention de ceux qui seraient intéressés par le cheminement qui a permis la conception et la publication de ce livre.
*** L'ISD Think Tank composé de quatre spécialistes de la Théorie des Systèmes (dont deux américains, un canadien, un suisse et moi-même) s'intéresse à l'étude des zones obscures de la Science et de la Technologie. Il s'interroge sur la désinformation qui frappe les grandes organisations et qui protège les dogmes de l'informatique centralisée, la mondialisation heureuse, l'ouverture asymétrique des frontières, le syndrome de Stockholm, la cécité face au passé de notre culture, et notre indifférence à l'égard de son futur. A la suite de ses études, l'ISD a abouti depuis longtemps à la prédiction d'une bipolarisation des activités humaines et une fuite vers les extrêmes. Le riches devennent plus riches, les humanistes, plus cultivés; mais un fossé se creuse entre eux, dû à l'effondrementdes classes moyennes occidentales. Il a pris nettement position contre l'esprit dit de Davos, (la mondialisation heureuse, la dématérialisation des activités, la division nternationale du travail) et prône un retour à la décentralisation et à la simplification des processus. Il met l'action sur les effets dysdoxiques (counterintuitive) de la massification aboutissant à une perte de contrôle des transnationales deshumanisées sur leur terrain et en général aux resultats opposés au but recherché.
L'ISD se fondant sur les idées d'Umesao Tadao, a opposé la logique des féodalités, devenues à notre époque des démocraties, et celle de l'empire, structure concentrique de postulats orentés autour d'un noyau compact de croyances. Le paradigme impérial constitue le squelette de tous les régimes totalitaires. Le jeu politique entre ces deux entités : empire et féodalités) est presque impossible, ce que n'ont pas compris Giscard d'Estaing ou François Bayrou.
Pour ne pas compromettre leur statut académique, les membres se sont abrités sous un nom collectif : Kevin Bronstein. Le titre de mon dernier livre; s'inspire de celui de Coetzee ; Elisabeth Costello, Eight Lessons , l'honorable Kevin (nom juif new-yorkais d'origine polonaise) voit la France de l'extérieur, et a inspiré Virus. Cependant dans la transformation de Bronstein en Lussato, bien des changements sont intervenus. Nous en donnons à lire deux fragments non publiés où on trouvera un lexique, un résumé, et le point de vue de Bronstein sur l'exception française : une histoire de grenouille. Tout d'abord parce que nous sommes en train de cuire doucement à l'étuvée sans réagir, faute d'un electrochoc, puis parceque pour les Américains, nous sommes de amateurs de cuisses de batraciens, comme les Chinois de serpents et de sauterelles.
. .. Rendez-vous donc aux deux articles de Bronstein : Lexique et Reflexions de Bronstein sur la France. Faites moi part de vos commentaires, c'est le but de ce blog. Merci.
Note : Lexique est achevé
Thursday, 29 March 2007
Thème et variations
sur les violences de la Gare du Nord
Ainsi qu'il fallait s'y attendre, les désinformations et les rumeurs font tache d'huile, comme un tremblement de terre se propage de l'épicentre à la région toute entière. Ici l'épicentre, est la description sèche des évènements, les ondes de choc vont se propager et s'amplifier d'un journal à l'autre, s'enrichir de reformulations inédites, de connotations émotionnelles, de prolongements politiques à l'échelle de la nation. Car s'il est vrai qu'il existe une disproportion choquante entre le micro-incident et les émeutes, disproportion qu'on attribue non sans raison à la maladresse et à l'impréparation des forces de l'ordre; il en est une encore plus choquante entre l'importance réelle d'un fait divers,courant en France et sa médiatisation à la une, pendant la campagne électorale.
Les deux adversaires : Sarkozy et la coalition des autres, se jettent à la tête des accusations symétriques, comme par exemple l'instrumentalisation des micro-émeutes à des fins électorales.
Vous trouverez dans la suite de cet article, les réactions des principaux quotidiens parisiens.
La réponse à l'énigme posée dans le journal d'hier.
L'auteur du poème est Richard Wagner. Hans Sachs, le principal protagoniste des "Maîtres Chanteurs de Nurenberg" . A la fin de l'acte II il a assisté à une rixe violente provoquée par un incident mineur et qui dégénère en furie collective.
Lisez la suite de cet article pour déguster la revue de presse sur les émeutes de la gare du Nord!
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