Le dossier de l'entretien
Tuesday, 8 April 2008
CHRONIQUE
Rattrapage
Je ne sais trop comment m'en tirer, mais on le saura demain. J'y pense à présent, mais John E devait passer la soirée avec moi et on était convenus de voir à 20 heures des extraits en vidéo. Il était d'accord, mais il n'est pas venu, ce qui a ajouté à la méprise. J'ai de ce fait pris le 8 pour le 9, confusion aggravée par l'espace limité de mon agenda. Aujourd'hui, diner de travail de 9h15 à 15 heures avec John.
Saturday, 29 March 2008
CHRONIQUE
Moshé Haïm Luzzatto, Bruno LussatO
et le rabbin mystérieux.
Un nouvel épisode est venu s'ajouter à la genèse de l'Entretien, mon manuscrit à peintures de 200 000 pages enluminées et calligraphiées, destiné au département des manuscrits anciens de La Bibliothèque Nationale de France.
Je rappelerai le point de départ de ce qui semble être le déclencheur de mon manuscrit, la visite d'un rabbin qui vint me trouver à l'improviste, voici plus d'un quart de siècle, m'offrant un calame et ''kippa.
Maître, commença-t-il, je viens vous voir tout exprès de Jérusalem au nom d'une confrérie religieuse de sages, consacrée à la cabale. Nous avons découvert, que vous avez hérité de l'esprit du plus grand de nos inspirateurs, le grand Luzzatto, l'homme le plus célébre d'Israël. Nous voulons que vous continuiez son œuvre et que vous nous montriez Sa voie.
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Sunday, 6 January 2008
Le projet de Faust inversé.
La subversion du bien
**** La séquence 220
Volume XV du codex éléphant, p.1639. 353 jours avant l'an 2000 D'une certaine manière, le projet original contient sa propre inversion. C'est en enfreignant le covenant qui le condamne, qu'il gagne le Paradis au grand dépit de Mephisto. Certes il accomplit le mal, certes il a cédé au pêché d'orgueil, mais
son but a fini par s'affiner et son bonheur il l'a trouvé dans le bonheur du genre humain, auquel il a tout sacrifié. Comme dans La Tempête, le notion de conversion, de pardon, de dépassement des rancoeurs, et des jugements à l'emporte-pièce est centrale.
J'ai eu l'idée d'inverser le schéma. Que se passerait-il si au lieu de laisser le diable manipuler un sage pour le pire, Dieu lui rendait la pareille et manipulant l'homme le plus cruel pour éveiller en lui le sens du bien et du mal? Cette dernière année je poursuivis cette obsession; montrer qu'en tout homme supérieur, même cruel et violent, il se tapit caché quelque part une étincelle divine, qu'il ignore et que les poids des biens matériels ont étouffé : l'argent, l'argent, le pouvoir, le pouvoir, le sexe, l'égo et la vanité. Voici donc cette version de Faust à l'envers.
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Wednesday, 2 January 2008
Chronique
Cercles d'affection (réduit au lavage!)
Oui, aujourd'hui je me sens heureux.
Depuis des années me voici entouré d'ondes de bienveillance, de respect et de chaude affection. Que de cadeaux envoyés par le Seigneur ! Il y avait déjà la tribu des Ali-Baba, dont je me sens solidaire depuis quelques décénnies Cela crée des liens, ne croyez-vous pas? Cette tribu compte les collaborateurs les plus compatissants, toujours prêts à tendre la main. Cela vient sans doute d'Ali Sandagarao Mossa Sâadi Bey, le fondateur, qui en dépit de son extrême avarice, mâtinée de sentiments philantropiques, a su développer cet esprit.
Et mon état physique? Mais quel intérêt? Vous voyez bien que j'ai repris mon blog !
Note : mon fils prudent et modéré, désapprouve vivement, comme bien souvent, le ton trop personnel (lire, très agressif) pris par mon blog et qui n'est pas du niveau habituel. Il donne raison à Darius qui a dû prendre pour lui le cas Philippe. G. Ce n'est pas un imbécile dit-il et aura pris pour lui certains de ces reproches. je lui donne raison. Par exemple pendant que je décrivais un stréréotype russe d'oligarque aux yeux globuleux; la machoire forte, les cheveux coupés ras, (que j'ai d'ailleurs en partie inventé), il a pris pour lui la description. Je voudrais pour lui de ne pas m'être trompé, cela signifierait qu'il serait milliardaire ! Mais mon fils a raison : je lance mon blog sur l'internet et je dois me garder de toute allusion personnelle un peu agressive. J'ai donc commencé à épurer les billets, qui sont en train de devenir aussi maîgres que moi!
Sunday, 23 December 2007
Emplettes de Noël
Mes chers internautes,
en dépit de vos festives occupations, choix d'un arbre équilibré, des boules multicolores, des petits cadeaux enveloppés dans du papier mordoré ou éclatant, (y compris la saucisse pour le chien !), sans compter les victuailles : foie gras, champagne, bûche, marrons glacés, en dépit donc de ces moments affairés et heureux ( et des petits conflits qu'ils accompagnent : huitres ou caviar?), plus de six cent d'entre vous ont trouvé un petit moment pour faire un coucou dans ce blog. Il faut dire que vous n'avez guère été gâté tous ces temps-ci, où, je l'avoue je n'étais pas au meilleur de ma forme ! Mais je vais dorénavant essayer toute allusion trop directe à mon insignifiante personne qu'elle soit Dinosaure, Moineau,Monsignor Lussato ou le Rabbi Mardochée Luzzatto (qu'est-ce qui m'empèche de choisir ce délicieux prénom : Mardochée? Je gagnerais peut être le respect de Monsieur Méduso, qui préfèrerait peut-être en ce qui me concerne Mcchabée?
Je me permettrai cependant d'évoquer quelques souvenirs de Noël, fête que j'aime passionnément sans avoir toujours pu en profiter.
Lors de mon enfance, les restrictions de guerre avaient limité les cadeaux. Pas d'arbre de Noël mais il y avait "la Beffana", le huit (l'épiphanie) et on trouvait toujours le matin dans les bas de maman d'inattendus petits cadeaux, tellement minuscules qu'ils ne laissèrent aucune trace dans ma mémoire ni celle de ma soeur. Sans doute, une bobine de laine et des aiguilles à tricoter, ou un petit journal illustré "d'avant-guerre" (le pays de cocagne, le temps heureux). Et il y avait la crèche. J'étais fou des crèches. J'en fabriquais, j'allais les admirer à la Cathédrale, et quelle belle musique dorée !
Mon fils bénéficia d'un tout autre traitement. En Allemagne, c'était l'abondance, et Pierre, était l'idole de ses grands parents. Les paquêts envahissaient tout le salon (dont la saucisse pour Bautzi, le teckel hargneux et l'os à ronger). On mettait le Messie de Haendel et le lendemain à la Cathédrale de Lebach, on donnait des messes superbes, avec les meilleurs violonistes dun coin, des chanteurs et des chanteuses qui s'étaient préparés pendant des mois... Ah, Noël en Allemagne !
Avant de me marier, j'allais à Saint Germain l'Auxerrois, cette merveille qui répond à la colonnade du Louvre. Ou encore, à l'Aglise américaine, Av.Georges V. Je vous la recommande si vous voulez retrouver la convivialité des cérémonies allemandes, sans la raideur ni la lourdeur. Le Noël prochain allez à minuit à cette église oecuménique. Cela ne vous empêchera pas d'assister le lendemain à un rite catholique classique.
Mais la plupart du temps, je me promenais dans la solitude de la Forêt de Recloses. Les pins et les bouleaux vibrent de l'hymne du vent dans les arbres, tout autre chose que la sinistre fréquentation de la grève désolée de l'océan désert. Des rouleaux éteints, animés par la bise, émanaient ces spectres apocalyptiques qui donnaèrent naissance à l'Entretien. Du calme majestueux des bois déserts de Nemours, des rochers des gorges de Franchard et du Loup, surgissait une présence apaisante, pleine de messages du lointain, émanant de voix familières, autant de bouteilles à la mer. Le soir, après une journée gélée, je me retrouvais dans la vieille salle de l'Auberge de la Glandée à Recloses au tour d'une bonne soupe. Et je jetais des notes de solitudes et de nostalgie, certes, mais heureuses, imprégnées par Celui qui ce soir nous apportera la bonne nouvelle.
Aujourd'hui, le temps de Recloses et de la Forêt mystérieuse parsemée de rochers est fini. Et je me retrouve errer dans un autre espace, tout aussi habité, celui que est le votre aujourd'hui. J'espère que même les agnostiques, les sceptiques, les adversaires de nos rites judéo-chrétiens, ceux qui viennent des déserts et des terres saintes, j'espère que même eux, en me lisant, trouveront au fond d'eux mêmes comme un timide écho, une résonance de ces paroles éparses. Elles ne viennent -vous le savez- ni d'un bigot, ni d'un dogmatique. Quant aux autres, les croyants, ceux qui bénéficient de la foi du charbonnier, qu'ont-ils besoin de mes exhortations? Ils sont dèjà riches de leur convictions, dans l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine.
!
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Wednesday, 14 November 2007
Rückblick. Pour des raisons de discrétion, le poème dont il est question dans ce texte : Invocation à L'Océan; est cachè derrière un lien : ►♦♦♦ La raison n'en est pas le caractère hérétique, mais son extrême concision qui le rend illisible à l'enfant à qui il était destiné au départ.
Vents traversants
LE JEUNE HOMME ET L'OCEAN
LE JEUNE HOMME ET L'OCÉAN
Il sortait d'une maladie exotique, qui le privait de tout son sang et, hémophile temporaire, le condamnait à une existence solitaire, ouatée, toute agression, même légère, pouvant se révéler mortelle. Une trahison amoureuse sufit pour provoquer un choc qui devait déterminer son parcours terrestre. La jeune famme infidèle, est aujourd'hui décédée, elle s'est révélée insignifiante et volage, et il aurait du mal à s'en souvenir. Mais voici, le choc perdure. Et après une splenectomie, le voici en train d'errer, en plein mois de mars, sur la grève déserte balayée par les vents hurlant de l'Atlantique. En ce moment, les vents sont tombés et l'eau a reflué, laissant un miroir nacré cyclamen et bleu tendre. Au loin veille la barrière des rouleaux calmés.
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