Tuesday, 11 August 2009Le journal du 10 aout 2009CHRONIQUE MAUVAIS TEMPS
Hier et avant-hier il a fait un temps exécrable et mon Apple a pris froid. Comme je vous l'ai dit, les murs du chateau sont de véritables murailles et je dois sortir dans le parc pour capter le réseau. Ce n'est guère pratique sous une pluie battante. Certes je me suis ruiné avec la carte METEOR de l'hotel, mais elle ne fonctionne que pour l'e-mail et n'admet pas mon blog.
Ma soeur remarque qu'avec mon blog, je suis me suisenfermé dans une bulle. Mais cette bulle est imprimée et le résultat est un journal rédigé et mis en forme. Alors Marina m'a conseillé pour améliorer mon style de lire le journal de Julien Green. Assez étrangement on ne le trouve dans aucune édition courante. On ne peut se le procurer que dans les Pléiades, hors de prix. Je l'ai quand meme achetée et j'en ai fait mon livre de chevet.
Ce jour-ci je me trouvais à Genève . Le centre ville grouille de chalands et de magasins pour riches arabes. Je n'ai jamais vu autant de magasins pour bracelets montre, d'un gout douteux. Cette ville, cossue et paisible pourrait aujourd'hui illustrer le billet sur Le grand écart.
Plusieurs quartiers se disputent la palme du luxe douillet. Tout au long de la rive du lac qui mène à Coppet, on trouve en enfilade de magnifiques propriétés à peine visibles de la route, un enfer encombré de voitures en enfilade la queue le leu. Elle cotoyent des parcs verdoyants et des palais officiels. De l'autre côté de la route des immeubles de bureaux en verre et en acier, cotoyent des immeubles jadis bourgeois mais aujourd'hui maal entretenus.
Sur le bord du lac se succèdent les palaces : le Richmond, le Beau Rivage, le Président, l'Hotel des Bergues, aujourd'hui mal modernisés, sans le luxe vieillot et discret qui faisait leur charme.
Mais voilà : dès vous écartez ne fût-ce que de deux blocs, en direction de la gare, apparaissent des maisons délabrées, qui à Montbrillant où se trouve une hôtel quatre étoiles font place aux pires taudis que l'on puisse imaginer. Grand écart d'avec les trois quartiers luxueux : en plus des villas qe je viens de citer et qui sont habitées par des milliardaires saoudiens on citera les maisons de l'autre rive, vers Vesenas, et réservées aux vieilles familles les maisons qui surplombent Corraterier et l'Opéra, dominant toute la ville. Il y a aussi les hôtels particuliers de la vieille ville qui grimpent jusqu'au Musée d'art et d'Histoire.
Autre grand écart : ce qui passe pour être une terre de liberté et d'anonymat, autrefois paradis fiscal, est en réalité - indépendamment des nouvelles réglemantations dévoilant l'identité des déposants, un pays très réglementé, très à cheval et sévère pour les moindre réglementations. Et pourtant les autorités si pesantes pour les riches helvétiques, sont incapables d'imposer la rénovation des taudis.
Sunday, 9 August 2009Le journal du 8 août 2009CHRONIQUE CONTRADICATIONS CONTRE INDICATIONS, CONTRADICAZIONI-CONTRACTIONS Ce paragraphe est à prendre dans un contexte de pathologie médicale pour désigner les effets néfastes de certains médicaments. Si on vous les a recommandés c'est qu'ils doivent combattre des dysfonctions, et voici que si vous prenez le médicaments vous tombez dans d'autres dysfonctions. Autrement dit, si vous optez pour le médicament vous alterez votre santé et si l'évitez, vous tombez malades. Pour résoudre ce dilemme, le médecin utilise la liste des composants, comme le Vidal, mais la formule en est également accessible dans les fameuses notices glissées dans la boîte du médicament et quelquefois annoncées dans son emballage.
Un grand nombre d'entre nous ont la facheuse habitude lorsqu'ils prennent un médicament qu'ils ne connaissent pas de se précipiter sur la notice à la recherche des contradications. Et ils en trouvent toujours, et d'alarmantes, de quoi devenir hypocondraques.
Une longue habitude me conduit à vous donner trois conseils de bon sens :
1. Ne lisez pas les notices.Cherchez plutôt un médecin en qui vous puissiez avoir confiance, sinon consultez-en deux ou trois et retenez les conseils de bon sens.Méfiez-vous des médecins soit laconiques, soit prolixes. On leur demande simplement d'être clairs et à l'écoute bienveillante.
2. Si ça peut vous rassurer, faites vous expliquer la notice qui vous inquiète par votre médecin. Lui seul sait faire le partage entre les contre indications qui ont un sens pour votre santé, et celles destinées à préserver les fabricants de poursuites juridiques éventuelles.
3. Sachez en effet que les notices n'ont qu'une valeur juridique. Il suffit en effet qu'une des grandes multinationales omette de signaler un effet qui peut survenir sur un million de cas, pour que la victime, son avocat, et une horde d'associations exige - et obtienne - des dommages intérêts faramineux. Cinq grigris servent à éviter tout risque, et certains valent pour n'importe quel produit consommable. a) Editer pêle mèle les dommages fréquents ou rarissimes, qui peuvent résulter de la prise du composant actif. b) Signaler (surtout pour les produits alimentaires promus au rang de produits pour la santé) les composants, les molécules, les traces de produits présents dans l'atelier de fabrication. c) Ecrire : en cas de doute adressez-vous à votre médecin. d) Eviter de mettre ce produit à portée des enfants, et de dépasser la posologie qui doit être déterminée par votre médecin. e) Produit contre-indiqué pour les patients intolérants à ce produit.
IMPASSES, DILEMMES, PIEGES, PARADOXES
Tous ces termes font partie d'une même catégorie sémantique, faisnat partie de l'échelle logique d'évaluateurs. Friday, 7 August 2009Le journal du 7 août 2009CHRONIQUE LE GRAND ÉCART
Le sujet général de cette chronique a trait à la tendance du monde à pratiquer le grand écart entre le presque zéro et le quasi infini, écart qui échappe à toute logique.
UNE ANOMALIE MUSICALE Prenons l'exemple très médiatisé de la découverte d'un manuscrit de Mozart, présenté comme un événement majeur. Un intéressant article lui est consacré par Christian Merlin qui à juste titre déplore la publicité faites autour de deux pages composées à 7 ou 8 ans. Cette partition a certes un intérêt pour un collectionneur d'autographes musicaux et un historiographe pointu, mais n'apporte aucune connaissance sur le compositeur, qui ne devait prendre sa personnalité qu'environ dix ans après. Mais paradoxalement le Figaro illustre une des pages par une grande image en couleur qui ne peut intéresser qu'un graphologue spécialisé dans les notations musicales.
Malheureusement un curieux phénomène de cécité musicale frappe M.Merlin. Avec complaisance il cite les principaux exemples de manuscrits sans intérêt mis sur le marché : en 2001 une minute de musique manuscrite de Beethoven acquise par la fondation Bodmer pour 400.000 FS . Cet achat était justifié en tant qu'autographe que collectionne la fameuse fondation dédiée à l'écriture. Pour le reste, M.Merlin cite des oeuvres sans intérêt de Puccini, de Sibélius, de musique baroque. Mais dans tout ce fatras pas un mot sur les fragments retouvés et joués par Wynn Morris, de la Xème Symphonie de Beethoven. Cette oeuvre a une importance fondamentale à plus d'un titre. Elle prolonge la tendance du dernier quatuor à aborder de nouveaux rivages. La Xème on l'a dit dans ce blog, fait plus qu'annoncer un changement de style. C'est d'un changement de compositeur qu'il faut parler, un Beethoven II qui est l'antithèse du Beethoven que nous connaissons et qui donne une idée de l'extraordinaire transformation initiée par le compositeur, dont l'esprit fourmillait de projets jusqu'au dernier souffle. Mais il y a autre chose : il fut à mon avis manquer de coeur, d'empathie, être musicalement sourd pour ne pas être ému jusqu'aux larmes par cet adagio qui tourne en spirale autout d'un chant qui développe la charge affective qui a valu la célébrité de l'adagio de la Sonate Pathétique. Mais quel progrès, quelle évolution admirable... la mélodie et les cercles concentriques qu'elle trace dans l'étang étal d'un orchestre épuré, musique empreinte de douceur, de résignation, dépourvue de toute emphase, est aux antipodes de tout développement, de toute dialectique, de tout ce qui caractérise Beethoven I. Lorsque le disque (en fait les disques, car il y eut deux interprétations, dont seule la première réussie) fit son apparition on aurait pu s'attendre à une couverture médiatique bien supérieure de celle dont les deux morceaux de Mozart ont bénéficié. Au lieu de cela, un silence gêné, de critiques aigres, une censure totale. Je compris que les musicologues et les critiques musicaux, ne voulaient pas admettre un Beethoven aussi hérétique, détruisant un modèle inscrit dans leur inconscient. Je suppose que c'est ce même ostracisme qui a poussé M. Merlin à occulter cette partition même parmi les oeuvres mineures. Triste.
Par ailleurs, très justement Christan Merlin fait observer le grand écart qui existe dans l'univers médiatique, entre la popularité d'oeuvres faciles et l'engouement pour d'autres réservées aux musicologues les plus pointus. A Radio Classique il est plus facile d'entendre des baroqueux médiocres que des sonates de Beethoven !
50° D'ÉCART C'est celui que l'on vante entre les 45° à l'ombre de la piscine extérieure d'un grand hôtel de Dubaï et les -5° de la station de ski ou la patinoire de l'intérieur, où on vous donne des parkas et des fourures pour vous empêcher de geler.
Je me suis déjà indigné dans ce blog : en été par 35° à l'ombre, il faut se couvrir lorsqu'on entre dans un magasin ou un hôtel où l'air conditionné abaisse la température à 18°. En hiver, phénomène inverse : par une température extérieure de 0°, il faut supporter des magasins et des hôtels surchauffés à 28°.
ÉCARTS ARCHITECTURAUX Restons-en à Dubaï, futuriste sanctuaire pour très riches sans culture.
LE GRAND ECART POUTINE
Thursday, 6 August 2009Le journal du 6 août 2009CHRONIQUE DES ORDINATEURS ET DES HOMMES
Le règne de l'ordinateur
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU BIEN PUBLIC On n'arrête pas le progrès. J'ai dû d'urgence faire renouveler mon passeport qui doit être en règle pour que je puisse partir à la fin du mois en Russie. Cela a été très vite grâce à un ordre de mission officiel, mais une fois les documents rassemblés, y compris un acte de naissance qu'il faut réactualiser chaque trois mois (de peur que j'aie changé de lieu et d'âge depuis un trimestre) les services des passeports se sont heurtés à des obstacles d'ordre technologiques, qui montrent que la République évolue elle aussi au rythme de l'innovation technologique de point. Réconfortant n'est-ce pas?
J'a fait établir chez le photographe de Divonne, qui a un équipement adéquat, des photos réglementaires pour documents officiels. Mais voilà : elles étaient rejetées par l'ordinateur qui ne les reconnaissait pas, les normes techniques ayant changé pour cause de nouveaux logiciels. Fort heureusement la mairie avait un appareil de photos aux normes et produisit des vignettes incontestablement légitimes, car j'y ressemblais à un sérial killer .
Puis il fallait prendre les empreintes digitales. Savez-vous ce que c'est? Autrefois vous pressiez vos doigts dans un tampon encreur et vous apposiez l'empreinte sur le document. Mais la République veille sur votre bien être. Elle se préoccupe de votre stress lorsque vous devez vous laver les mains pour enlever l'humiliante souillure. Elle fait donc appel à la technologie de pointe, et c'est ce dont sont gratifiés tous les bureaux officiles. C'est une plaque électronique, toute hérissée de voyants et de boutons. Face à la plaque, cachée aux regards du quidam, un écran que consultent avec des mines affairées les préposés au service. Je pose sur la plaque mes quatre doigts de la main gauche mais la machine les rejette. Comme les photos, ils sont non conformes. On essaie de les humecter avec un tampon humide spécial. Rien n'y fait. Puis on essaye la main droite. Rejetée par le système ! Il commence à y avoir un petit attroupement d'employés, chacun formulant une suggestion. On apprend que cela arrive souvent et notamment ce matin pour une jeune fille. Et tous, saisis par un obscurantime regrette l'époque des dinosaures, celle où on se souillait les mains. Enfin, un miracle se produit au bout de dix minutes d'essais : la plaquette électronique daigne remarcher, non sans quelques soubresauts. Vive la technologie, elle aiguise notre patience et affine notre intuition !
UN BLOG TROP INDISCRET Ainsi que vous pouvez le deviner, les propos tenus, même à mots couverts sua la famille Poliakoff, on suscité beaucoup de réactions indignées de la part des gens qui nous connaissent. Un de ceux que je qualifie d'arriviste, trouve dans ce déballage la raison de la désaffection de Axel et d'Igor. C'est oublier que les révélations ont été lancées aprés le fait et non avant. Cela s'est fait tout naturellement. J'ai pour principe de donner - avec l'assentiment des intéressés - les noms et les faits réels, quand ils sont de nature élogieuse, et de les remplacéer par des personnages imaginaires dans le cas contraire. Ces personnages : LH III ou "Le jeune Homme" et je les ai placés dans des lieux décalés, comme la Grèce (Socrate) ou des milieux fantaisistes (le jeune homme a plusieurs frères qui voulent sa peau, LH III qui vient tout droit de l'Entretien). En revanche le personnage réel était énoncé sous sa véritable identité, faisant partie de ma vie, de ma famille, au même titre que Marina ou Sandrine. J'ai donc déclaré dans ce journal nommé Chronique, leur existence et leur relation avec moi. J'ai donc été stupéfait, comme les internautes, par leur revirement. Du coup de personnages positifs, il se sont révélés comme des êtres inconsistants, méprisants et méprisables, ingrats et sans coeur. J'ai alors changé leur nom mais le mal était fait.
L'ARRIVISTE CHANCEUX Un de ceux qui ont émis l'hypothèse d'une réaction négative des Poliakoff en présence de leur citation sur le Blog, a été lui même présenté comme un arriviste. Il n'a pu s'en plaindre, car après des mois d'absence et des baudruches crevées, il ne s'est mis en contact avec moi, un peu gêné tout de même, que lorsqu'il s'est aperçu que nous avions par l'intermédiaires de mon fils, des relations communes. Voici un exemple de notre conversation d'hier soir :
"Je me suis reconnu dans le portrait que vous avez fait de moi comme arriviste? Pourquoi ? - Parce que vous êtes un arriviste. - Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que je suis un arriviste? - Prenez un dictionnaire ou relisez le billet. Si je dois vous rafraîchir la mémoire, je vous rappelerai les critères principaux : tous subordonner à une progression dans l'échelle sociale, faire sonner ses relations, promettre ce qu'on ne peut pas tenir et faire espérer des avantages hypothétiques, afficher une franchise de commande, avoir le charme du courtisan accompli et plaire aux femmes, se faire inviter par les très riches dans des yachts ou des villas prestigieuses, se glisser dans la cohorte des amuseurs qui mettent de l'animation par leur talent d'animateur etc. - Je ne suis pas comme cela. Il faudrait qu'on se parle pour que vous me connaissiez mieux. - Je n'ai jamais fermé la porte à qui frappait pour me voir. Tous ont quelque chose à apprendre et à enseigner. Il faudrait que vous soyez présent pour que nous puissions parler hors blog et hors téléphone. - Je vous promets de le faire. Mais vous m'avez causé du tort. - Allons donc ! Si les cocus sont les meilleurs gens du monde, il vaut mieux être du côté de ceux qui leur plantent des cornes. Des arrivistes? Croyez-vous être le seul de leur espèce? Ils sont partout.
Vous trouverez dans le corps du blog la suite des lectures sur le Mingei.
Le règne des hommes SOUVENIR DES CAPUCINS PAR RAFFAELLA SIMONI BERNARDI MALAGUTI Nous évoquions récemment les moments exceptionnels que nous avions vécu aux Capucins, et son émotion était contagieuse, à tel point que je la priai de coucher par écrit ce qu'elle m'avait exprimé. Elle consentit de bonne grâce et m'adressa aussitôt par e-mail un texte merveilleux et poétique que j'essayerai de traduire de mon mieux afin de vous faire ressentir, bien imparfaitement des moments fastes de mon projet culturel.
Un lieu reste dans mes yeux par sa beauté, dans le cœur, par les émotions et les sentiments qu’il suscite. Continuer à lire "Le journal du 6 août 2009" Tuesday, 4 August 2009Le journal du 5 août 2009CHRONIQUE FESTIVALS Comme chaque année à cette époque, les festivals poussent comme champignons après la pluie. Les deux dominants sont Bayreuth pour Richard Wagner, Salzburg pour tout le reste et plus encore. Mais chaque patelin trouve une justification pour se dire terre de festival. Festival de quoi? - Mais de n'importe quoi ! Cela va de la célébration du sabot cevenois, à la dégustation des grenouilles du cru, du dessin animé tunisien, au folklore basque, d'un spectacle son et lumière au château de Romain-lès-blattes au concours de saut - kangourou... Je passe évidemment sur les traditionnels festivals de rock, de jazz, de chant populaire, sur les festivals du cinéma de Chasles-les -Eaux, sur l'élection de Miss Auvergne; et la dégustation du boeuf de la Creuze (sur le parcours de Georges Sand)
je voudrais plutôt que me gausser de ces minables parodies culturelles, me permettre une remarque sur l'origine et le développement de la notion de festival Ces notes me sont personnelles et ne revendiquent aucune sorte de compétence.
1°) Le père du festival, là où on trouve sous sa forme la plus pure la réalisation originelle, c'est Wagner. Il fit construire un théâtre selon ses plans. Par ailleurs, le climat continental produisait des chaleurs intenses alternant avec des pluies torrentielles. Point de monuments insignes à visiter, rien qui valille le déplacement, si ce n'est l'amour des oeuvres du "maître" de Bayreuth. 2°) Après Bayreuth dédié à Wagner, voici Salzbourg, voué à Mozart. Mais l'opposition est artificielle. En effet, si la patrie du Ring n'attire que les wagnériens, la perle de l'Autriche, au début réservée, outre Mozart, à Richard Strauss et à Karajan qui naquit dans la ville d'art, est bondée de touristes venus admirer le site, les monuments, la maison de Mozart. D'ailleurs le festival ne se limite pas à l'Opéra, donné dans une salle trop longue et une scène trop étroite, mais aborde le quatuor, le lied, de la musique de chambre en général. Enfin dans les festivals contemporains de plus petite envergure, comme Orange, Aix ou Avignon, la musique est programmée en fonction des chanteurs. Ici, ce n'est pas Paillasse que l'on va écouter, mais Alagna. La bas, on va vers la surprise d'un metteur en scène engagé. La musique passe au second rang.
3°) La notion de Festival n'a pas de sens dans une métropole, où c'est tous les jours festival. Certes il peut y avoir des programmes harmonisés, des expositions coordonnées, mais cela ne va pas au delà d'un évènement symbolique comme par exemple le Mingei, présent au Centre Culturel Japonais, au Quai Branly et dans nombre de galeries.
Dans le blog, continuer l'analyse critique des livres parus sur le Mingei.
Monday, 3 August 2009Le journal du 4 août 2009CHRONIQUE REFLUX
Après le flux, le reflux. Mes idées péremptoires prennent de l'eau de toutes parts et je me prends à douter de ce que je pensais être des évidences.
LA CRISE J'avais, vous vous souvenez, opté pour un scénario pessimiste en deux temps : 1. un désastre financier, avec des courants contraires : inflation à la base, déflation au sommet ; 2. une catastrophe au sens de René Thom, c'est à dire la rupture du cycle monétaire et la réapparition du troc comme système alternatif en attendant que des bassins monétaires ne s'édifient sur l'or. Or, Obama déclare que c'est la fin de la récéssion. Tant mieux, mais j'aurai aiguillé mes lecteurs sur une fausse route.
LE MINGEI 2. Non sans outrecuidance j'ai intitulé notre collection Mingei : Western Mingei Kan. Philippe Boudin, profitant de mon enthousiasme et de mon expérience, m'a désinformé. C'est ainsi qu'il me vendit une grand crochet de bouilloire de 47 cm Daikoku, me vantant son exceptionnelle quailté et son exceptionnelle dimension. Mais je viens de découvrir un véritable chef d'oeuvre chez Montgomery d'une taille de plus de 70 cm et d'un bois superbement veiné. Boudin a également limité les points forts de Montgomery aux collections de 23 assiettes, en oubliant les trésors des pièces modernes.
Dès le début, Marina l'a mis en garde contre l'envahissement de petites pièces mineures. Elle a milité pour de grandes pièces et des oeuvres modernes et originales. En pure perte. Il est temps à présent que cela change et que M.Boudin profite de sa présence au Japon pour équilibrer notre collection.Il est également indispensable qu'il trouve le temps de documenter les premières pièces que nous avons acheté, ce que font tous les antiquaires et tous les grands marchands.
J'ai ma part de responsabilité, car j'ai regardé d'une manière impartiale et superficielle le livre "Beauté Eternelle" et j'ai une responsabilité auprès de Oleg Deripasca, mon commanditaire. J'aurais découvert ainsi les lacunes dont nous souffrons et qu e Marina avait signalé à M.Boudin, en pure perte. Il nous manque de grandes pièces esthétiques originales et modernes : plats et jarres. Nous sommes également très faibles en ce qui concerne les sculptures et les pièces votives, les enseignes et les sculptures d'animaux.
L'ILLUSION POLIAKOFF Mais il est évident que ma plus grande désillusion, celle qui affecta ma santé et perturba mon équilibre, est le fruit de mon "wishful thinking" qui me conduisit à prendre mon désir pour une réalité. Désir de me sentir proche d'un jeune homme que j'admirais et pour qui j'éprouvais une affection presque dans limites, doublée d'une fascination mortifère, réalité du peu que je représentais pour lui.
DU BLOG-NOTES LA JUNGLE
J'avais toujours affirmé que les banques n'apportent aucune richesse, elles permettent de la gérer sans apporter de réelle valeur ajoutée. Ce sont les industries, pour les produits de masse, les artisans et PME pour les produits de qualité, qui font la richesse réelle d'une nation, et elles sont rançonnées par les banques comme autrefois les paysans par les fermiers généraux. Et de fait ce sont les banques qui récoltent et gardent pour le confort de leurs dirigeants, l'essentiel de la richesse scripturale. Les excellents résultats de nos banques le confirment. Lorsque l'une est sacrifiée à des vindictes personnelles comme Lehman Brothers, nombreux sont qui , comme la Barclay's se partagent leurs dépouilles.
« Page précédente
(Page 6 de 169 sur 1013 billets au total)
» Page suivante
|
Recherche rapideCatégories
Légende des articles*** Amateurs avertis *** Politiquement incorrect *** Texte non publié *** Apocalypsis cum figuris Mots clésprécognition spectre barbarie de Autel droit à la paresse génocides piano katchen popper bien et mal déchéance amour mise en scène eglise d'acier terrorisme génie réduction du paquet d'ondes famulus minotaure désinformation musicale Marianne Boulez justice apprentissage lars hall syndrome de Stockholm antérograde sémantique économie d'échelle immigration snobisme tristan et isolde eurabia oligarques médias philaos énergie prophétie conscient authenticité sens mode d'emploi octopus bulle boursière pollution berlioz zodiaque décentralisation initiation à l'art géopolitique sheldrake machiavel communisme annette messager Pol Pot luxe mediavilla anselm kiefer education marina fédier necromonte joel de rosnay serendipity swastika Riches nazisme Turquie yin et yang maisons écriture intuition musique domination la flute de jade michelangeli culture de masse jung déclin poésie chinoise captation imposture informatique astrologie humaniste nostalgie Alexandre Viola autocensure mensonge sonate femme bulle immobilière qualité centralisation astrologie Niels Bohr talisman bobos information contre-culture vidéo Chéreau déferlement Prodi islamisme grève Nicolas Sarkozy mondialisation critères de valeur Clara hayakawa yang atoll torture globalisation djihad écologie politiquement correct moi existentiel argent kadhafi bureaucratie initiation être essentiel zoubov islam diamant vertueux yin Lars calligraphie cinéma noeuds sémantiques management isd pouvoir dissymétrie piège hilarion siegfried brahms Gergiev catastrophe technologie mahler lasse apocalypse inculture eau vive bill viola parapsychologie ring beethoven syndrome de stockholm dutilleux forme sonate analyse informatique kevin bronstein dyan deshumanisation statistiques soumission l'entretien admin physique quantique wagner art contemporain virus Force de la Terre russie culture Matrix mozart poutine interprétation entretien Medusa désinformation sarkozy
Textes récents
Syndiquer ce BlogAdministration du blog |
Commentaires