Thursday, 6 August 2009
CHRONIQUE
DES ORDINATEURS ET DES HOMMES
Le règne de l'ordinateur
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU BIEN PUBLIC
On n'arrête pas le progrès. J'ai dû d'urgence faire renouveler mon passeport qui doit être en règle pour que je puisse partir à la fin du mois en Russie. Cela a été très vite grâce à un ordre de mission officiel, mais une fois les documents rassemblés, y compris un acte de naissance qu'il faut réactualiser chaque trois mois (de peur que j'aie changé de lieu et d'âge depuis un trimestre) les services des passeports se sont heurtés à des obstacles d'ordre technologiques, qui montrent que la République évolue elle aussi au rythme de l'innovation technologique de point. Réconfortant n'est-ce pas?
J'a fait établir chez le photographe de Divonne, qui a un équipement adéquat, des photos réglementaires pour documents officiels. Mais voilà : elles étaient rejetées par l'ordinateur qui ne les reconnaissait pas, les normes techniques ayant changé pour cause de nouveaux logiciels. Fort heureusement la mairie avait un appareil de photos aux normes et produisit des vignettes incontestablement légitimes, car j'y ressemblais à un sérial killer .
Puis il fallait prendre les empreintes digitales. Savez-vous ce que c'est? Autrefois vous pressiez vos doigts dans un tampon encreur et vous apposiez l'empreinte sur le document. Mais la République veille sur votre bien être. Elle se préoccupe de votre stress lorsque vous devez vous laver les mains pour enlever l'humiliante souillure. Elle fait donc appel à la technologie de pointe, et c'est ce dont sont gratifiés tous les bureaux officiles. C'est une plaque électronique, toute hérissée de voyants et de boutons. Face à la plaque, cachée aux regards du quidam, un écran que consultent avec des mines affairées les préposés au service. Je pose sur la plaque mes quatre doigts de la main gauche mais la machine les rejette. Comme les photos, ils sont non conformes. On essaie de les humecter avec un tampon humide spécial. Rien n'y fait. Puis on essaye la main droite. Rejetée par le système ! Il commence à y avoir un petit attroupement d'employés, chacun formulant une suggestion. On apprend que cela arrive souvent et notamment ce matin pour une jeune fille. Et tous, saisis par un obscurantime regrette l'époque des dinosaures, celle où on se souillait les mains. Enfin, un miracle se produit au bout de dix minutes d'essais : la plaquette électronique daigne remarcher, non sans quelques soubresauts. Vive la technologie, elle aiguise notre patience et affine notre intuition !
UN BLOG TROP INDISCRET
Ainsi que vous pouvez le deviner, les propos tenus, même à mots couverts sua la famille Poliakoff, on suscité beaucoup de réactions indignées de la part des gens qui nous connaissent. Un de ceux que je qualifie d'arriviste, trouve dans ce déballage la raison de la désaffection de Axel et d'Igor. C'est oublier que les révélations ont été lancées aprés le fait et non avant. Cela s'est fait tout naturellement. J'ai pour principe de donner - avec l'assentiment des intéressés - les noms et les faits réels, quand ils sont de nature élogieuse, et de les remplacéer par des personnages imaginaires dans le cas contraire. Ces personnages : LH III ou "Le jeune Homme" et je les ai placés dans des lieux décalés, comme la Grèce (Socrate) ou des milieux fantaisistes (le jeune homme a plusieurs frères qui voulent sa peau, LH III qui vient tout droit de l'Entretien). En revanche le personnage réel était énoncé sous sa véritable identité, faisant partie de ma vie, de ma famille, au même titre que Marina ou Sandrine. J'ai donc déclaré dans ce journal nommé Chronique, leur existence et leur relation avec moi. J'ai donc été stupéfait, comme les internautes, par leur revirement. Du coup de personnages positifs, il se sont révélés comme des êtres inconsistants, méprisants et méprisables, ingrats et sans coeur. J'ai alors changé leur nom mais le mal était fait.
L'ARRIVISTE CHANCEUX
Un de ceux qui ont émis l'hypothèse d'une réaction négative des Poliakoff en présence de leur citation sur le Blog, a été lui même présenté comme un arriviste. Il n'a pu s'en plaindre, car après des mois d'absence et des baudruches crevées, il ne s'est mis en contact avec moi, un peu gêné tout de même, que lorsqu'il s'est aperçu que nous avions par l'intermédiaires de mon fils, des relations communes. Voici un exemple de notre conversation d'hier soir :
"Je me suis reconnu dans le portrait que vous avez fait de moi comme arriviste? Pourquoi ?
- Parce que vous êtes un arriviste.
- Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que je suis un arriviste?
- Prenez un dictionnaire ou relisez le billet. Si je dois vous rafraîchir la mémoire, je vous rappelerai les critères principaux : tous subordonner à une progression dans l'échelle sociale, faire sonner ses relations, promettre ce qu'on ne peut pas tenir et faire espérer des avantages hypothétiques, afficher une franchise de commande, avoir le charme du courtisan accompli et plaire aux femmes, se faire inviter par les très riches dans des yachts ou des villas prestigieuses, se glisser dans la cohorte des amuseurs qui mettent de l'animation par leur talent d'animateur etc.
- Je ne suis pas comme cela. Il faudrait qu'on se parle pour que vous me connaissiez mieux.
- Je n'ai jamais fermé la porte à qui frappait pour me voir. Tous ont quelque chose à apprendre et à enseigner. Il faudrait que vous soyez présent pour que nous puissions parler hors blog et hors téléphone.
- Je vous promets de le faire. Mais vous m'avez causé du tort.
- Allons donc ! Si les cocus sont les meilleurs gens du monde, il vaut mieux être du côté de ceux qui leur plantent des cornes. Des arrivistes? Croyez-vous être le seul de leur espèce? Ils sont partout.
Vous trouverez dans le corps du blog la suite des lectures sur le Mingei.
Le règne des hommes
SOUVENIR DES CAPUCINS
PAR RAFFAELLA SIMONI BERNARDI MALAGUTI
Nous évoquions récemment les moments exceptionnels que nous avions vécu aux Capucins, et son émotion était contagieuse, à tel point que je la priai de coucher par écrit ce qu'elle m'avait exprimé. Elle consentit de bonne grâce et m'adressa aussitôt par e-mail un texte merveilleux et poétique que j'essayerai de traduire de mon mieux afin de vous faire ressentir, bien imparfaitement des moments fastes de mon projet culturel.
Un lieu reste dans mes yeux par sa beauté, dans le cœur, par les émotions et les sentiments qu’il suscite.
En arrivant aux Capucins, on se trouvait devant un grand et impénétrable portail de fer gris qui une fois grand ouvert s’ouvrait sur une petite cour, avec au centre un puits, pris entre les parois latérales d’un grand édifice en fer à cheval rose pâle aves des fenêtres blanches et à l’entrée d’un grand parc.
La porte d’entrée était plutôt petite, mais à peine on était entrés on s’apercevait qu’on était dans un lieu magique. L’extraordinaire habileté, le goût et le raffinement de Marina Fedier, la sœur du propriétaire, et aussi le cœur qu’elle y avait mis, étaient parvenus à donner de la chaleur à un édifice vétuste du XVIème siècle, rien moins qu’un couvent, qui tout en respectant la construction fut rendu plus confortable que l’on puisse imaginer et qui alliaient avec une simplicité apparente, un lointain passé, la soigneuse sélection de l’équipement et de l’ameublement et le confort contemporain.
Le tout en parfaite correspondance avec l’hospitalité extraordinaire avec laquelle le frère, le Professeur Bruno Lussato accueillait les hôtes, en leur offrant des soirées inoubliables dont les thèmes couvraient, pour n’en citer que quelques unes, depuis l’opéra lyrique, la peinture, les voyages de navigateurs solitaires, jusqu’aux pièces d’Ionesco, au cabaret, à des concerts de pianistes célèbres, toujours complétées par ses explications doctes, brillantes et lorsque c’était opportun, humoristiques.
La partie culturelle et les représentations se tenaient en général dans l’Auditorium, un édifice séparé construit spécialement et auquel on accédait par un sentier couvert d’un rosier qui côtoyait d’un côté la serre, de l’autre un petit lac où nageaient paresseusement des cygnes blanc et noirs.
Les soirées s’initiaient dans le Salon de la Musique où une épinette, de rares instrument orientaux, une partition originale de Mozart, stupéfiaient régulièrement les invités, et se concluaient dans l’élégante et sévère salle à manger.
La construction basse et allongée ou les moines « exerçaient différents métiers » et qui faisaient partie du complexe, était devenue le siège du Musée du Stylo et de l’Ecriture dédié à mon père, le premier et cependant unique musée de ce genre qui accueillait la plus grande collection jamais sélectionnée. Dans un espace adéquat se trouvaient aussi de splendides papiers japonais.
L’ensemble était si beau que souvent en en parlant avec d’autres hôtes je laissais transpirer le fait que j’y logeais pendant mon passage à Paris, je notais un petit éclair de jalousie dans les yeux de mon interlocuteur.
J’ai en effet eu la chance de dormir dans la Chambre bleue et dans la Rose. Dans la première, immense, je ne fermais que quelques rideaux des huit fenêtres. Je voyais, en restant au lit, le clocher de l’église et un ciel qui m’apparaissait différent de l’italien, surtout en été et que j’avais la compagnie des carillons de l’horloge du pays. Dans la Rose, qui donnait sur le parc, j’éprouvai une sensation de sérénité que depuis la mort de mon mari je ne connaissais et que je ne connais plus.
Raffaella Simoni Bernardi Malaguti. 6 août 2009
LECTURES AUTOUR DU MINGEI. Suite.
Beauté éternelle . L'art traditionnel japonais. Skira, Seuil,2004.
Cet ouvrage comme le catalogue de l'Expo de Nice, traîte exclusivement de la collection Montgomery. La comparaison des deux livres est cependant très instructive. Elle montre à l'oeuvre le travail de sélection accomplie sur le livre qui présente 300 des 600 items du grand collectionneur. Puis, alors qu'en consultant soigneusement le catalogue niçois je pouvais à la rigueur affirmer que j'avais surpassé Montgomery, point de vue partagé par Philippe Boudin, je n'en suis plus du tout aussi sûr. En effet les points forts de l'homme que je "challenge" ne se limite pas aux 23 assiettes de Seto , mais s'étend aux statues d'animaux et à la céramique moderne, de toute beauté. Par ailleurs nous nous vantons d'avoir une collection de céramiques d'Oribe mais aucune dans notre possession ne date du temps où le grand maître du thé était vivant.
Il y a des aires que nous avons négligées : les meubles, les marionnettes, et quelques manteaux de pêcheurs spectaculaires mais peu raffinés du leader.
La subdivision en chapitres et les auteurs
1. Objets, sculptures, laques, peinture et meubles. Annie M. Van des Assche
2. Les céramiques. Rupert Faulkner
3. Les masques. Gregory Irvine
4. Les métaux. Gregory Irvine
5. Les étoffes. Anna Jackson.
« De l’art sans finition » : les arts japonais en Occident. Edmund de Waal.
Artistes occidentaux influencés : Christopher Dressel, designer, Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Mark Tobey, Robert Motherwell, Franz Kline et surtout le potier Bernard Leach.
Quatre caractéristiques principales :
1. Utilisation des matières
2. Acceptation des marques du temps et de l’usure
3. L’utilisation du geste
4. L’abstraction des traits et des modèles mais aussi de la forme.
1. A propos de Henri Moore, Rosalind Krauss remarque qu’il s’agit d’amplifier le lien entre la forme organique de la matière sculptée et l’évolution organique de la matière thèmes d’inspiration. Resultat : quand vous voyez un objet vous voyez comment il a été réalisé originaire sculptée. Marina Fedier fut frappée en visitant la maison de Moore par la passion avec laquelle il recherchait des roches et des cailloux pour en faire des thèmes d’inspiration.
2. La valorisation par le temps de manifeste par l’appréciation des craquelures, des fentes nécessitant parfois des retouches de laque dorée. Au contraire, dans l’esthétique occidentale l’âge est l’ennemi de l’esthétique.
3. Les éclaboussures de glaçure sur les bords d’un pot à eau, ou les entailles impétueuses d’un faucon en bois en sont des témoins.
4. Le concept d’abstraction est difficile à définir. Ce n’est pas une absence d’image, mais le sentiment de l’existence de la perception immédiate de la forme comme point de rencontre des exigences utilitaires.
5. res, de l’impulsion décorative et de l’astreinte sculpturale.
Pour exprimer tout cela , il fallait créer des mots adéquats. Ce fut la tâche de Yanagi Söetsu, Christopher Dresser et Edward Morse. Toute littérature sur le Mingei, emprunte leur langage souvent enveloppé d’un romantisme bon marché.
D’où un double défi lancé à l’art occidental : 1. certains exemples sont tordus aussi gonflés qu’un sac de pomme de terres, et pourtant du goût le plus fin. 2. L’idée selon laquelle le « raffinement » ou « effet artistique » pourrait reposer sur la dénaturation ou la grossièreté.
L’essai de Yanagi Söetsu sur le bol à thé de Kizaemon.
La première marque d’authenticité dérive de la nécessité pour le créateur de l’objet de ne pas avoir conscience de la possibilité d’une absence d’authenticité de sa création. Le processus de création est un feu dévorant, ne laissant passer qu’une infime part de la conscience destructive qui a infecté l’Occident. Ce bol est destiné à être utilisé quotidiennement par quelque pauvre homme, coûtant fort peu, sans ombre de personnalité, utilisé sans soin particulier par son propriétaire ; acheté sans vanité par n’importe qui. … Le travail a été fait rapidement ; le tournage a été sommaire, réalisé avec des mains souillées ; le façonnage bâclé : la glaçure a coulé sur le pied. La pièce était sombre, le potier ne savait pas lire. Le four était misérable, le feu presque éteint. Du sable s’est collé sur le vase sans que personne ne s’en soucie ; personne n’a mis ses rêves dans cet objet. … La pureté sans états d’âme, l’imprévu, la simplicité, la franchise, le naturel, l’innocence, l’humilité, la modestie : où est la beauté sinon dans ces qualités ? … Seul un banal esprit pratique peut garantir la vigueur de la création.
COMPARAISON ENTRE COLL. MONTGOMERY ET WMK
OBJETS DE BAMBOU
Plus de 400 variétés de cette herbe géante utilisés pendant des siècles pour en faire des paniers, des baguettes, des parapluies, des paravents, des fouets à thé, des instruments de musique etc. A noter dans la coll. Montgomery un panier empilable #97 d’une seule pièce.
Ceux de la fondation d’ Uccle (Western Mingei Kan, coll. Deripaska-Lussato, abrégée en WMK) sont beaucoup plus élaborés, mais d’un usage plus simple.
Y figurent deux paniers pour ikebana, l’un pour Hanakago d’époque Meiji, et véritable tour de force #25, l’autre où l’artisan entrelace habilement des larges feuilles de bambou et de minces. # 111. Citer aussi :
Un support en bambou Meiji ou Taisho. #8
LES OBJETS DOMESTIQUES EN BOIS
Citons : un broyeur à médicaments, un briquet à amadou, un chandelier en bois, une lanterne réglable en deux parties, un pétrin, des objets pour l’écriture, un tonnelet tordu en bois de cèdre cryptomeria, un pot à saké fait d’une seule pièce et enfin une gourde en forme de calebasse laquée transparente. Plus les formes étaient fantaisistes, plus elles étaient prisées au Japon.
Du côté WMK on trouve les pièces suivantes toutes d’époque meiji comme celles de Montgomery.
Un bougeoir en bois de hauteur réglable. #44
Un treillis ayant servi de fenêtre de temple Edo, puis de plafond. #81
Une lanterne oki-andon dans un état parfait. #91
Une lanterne très élaborée et de grande rareté, imitant un cage dans laquelle se trouve emprisonné un cricket. #82.
Un réceptacle à poisson rôti Benkei Hyoutan, en paille de riz et en forme de gourde. #79
Un grand crapaud en bois, région du lac Biwa. Kyoto. Pref. De Shiga. #64
Un grand plateau de présentation Shikita, région de Nagoya. Epoque EDO. #65
Un Sagemono, boîte à tabac et pipe portatives. Ecole Asakusa. Epoque EDO. #36
Un repos pour bras pour la calligraphie. #32
Un double pilon en bois pour gâteau de riz, tategine. #58
Un container à cordes de chanvre en écorce de bois, région du lac de Biwa, Kyoto. #61.
ATRES IRORY
JIZAI KAGI (accroche bouilloire)
# 66 Type Ebisu en un unique morceau de bois choisi pour sa forme naturelle en J. 47cm.
# 68 Type élaboré Daikoku. 42 cm.
# 69 Type Daikoku. 70 cm. Veines apparentes de tout beauté.
Du coté WMK
# 68 Type Ebisu. Qualité et forme apparemment supérieures à celui de Montgomery.
LES YOKOGI
Ce sont des contrepoids généralement en forme de poisson. Il y en a six, ( #75 et #76) mais aussi cinq en bois de Zelkova de formes diverses. (#69 à 74)
La collection WMK est beaucoup moins riche avec un poisson , tomegi jizai-kagi #50, et un autre avec sa chaîne et son crochet, #56.
LES ENSEIGNES (KAN BAN)
Deux enseignes dont l’une a servi de logo à la collection Montgomery. Les autres :#13, #92, # 93 sont de moindre qualité. La plus importance d’une grandeur exceptionnelle : 60cm x 1,5 cm représente un chat faisant signe d’entrer (maneki neko) en argile peinte et d’époque meiji.
La collection, WMK vient de recevoir une enseigne plus petite (41cm) en terre cuite modelée en forme de sculpture monochrome et dont la date est antérieure (début à fin Edo) et la provenance prestigieuse : fabriqué pour le Damyo Maeda (seigneur féodal) pour son château de Kanasawa, il provient directement de la famille Maeda. Cet objet dépasse en qualité et en provenance la fameuse enseigne qui sert d’image emblématique de la collection Montgomery. #114*
LES OBJETS DE BON AUGURE
Le chat qui fait signe d’entrer et que nous avons classé comme enseigne, #26, dit maneki neko, est très répandu. Un chat laqué exceptionnel #16 semble sommeiller. C’est le seul animal à ne pas figurer dans les signes du zodiaque.
LE ZODIAQUE CHINOIS
8 figurines représentent chacune des animaux du zodiaque. Cette catégorie est absente de WMK.
On peut également ranger dans le zodiaque des faucons #20 a-c, jouets folkloriques de Sasano préfecture de Yamagata.
AUTRES ANIMAUX DE BON AUGURE
On compte trois figurines de faucon #20a-c. de 20, 28 et 38,7 cm de hauteur. Fin Edo. Sasano bori ngyö. Préfecture de Yamata. Sculptés dans un bois local tendre (aburanko).
Citons aussi un renard rusé habillé en moine #5 ayant l’apparence de Daruma le patriarche du bouddhisme zen.
Il faut citer également une douzaine de poupées et des marionnettes assez laides, non représentées dans WMK.
Cette dernière collection comprend deux oiseaux sasano otaka popo, Yamagata. Edo-Meiji. #66-67. Vient de joindre WMK une sculpture exceptionnelle début Edo. Elle provient d’une grande famille de Kyoto dont les ancêtres ont soutenu le Daigo-ji, le célèbre temple bouddhiste ou sculpté par un moine. #115* C’est un Kame en bois, enchevêtrement de 5 tortues (symboles de longévité) d’une incroyable dextérité et dépassant de loin toutes les sculptures animalières de la coll. Montgomery. Sa hauteur est de 23cm.
LES SEPT DIEUX DE LA BONNE FORTUNE
La collection Montgomery comprend 17 pièces dont certaines, toutes daikoku, déclarées exceptionnelles par les auteurs : #45 est attribué au grand maître Mukujiki (Edo) #55 : 14,7 cm. Edo, signé par un grand artisan réputé Genroku (1700).#44 : époque Momoyma en bois, peinture et traces d’or.
Le WMK est beaucoup moins riche en quantité et sans doute en qualité.
#99. Cette figure de Daikoku très expressive de 31cm de haut et d’époque Edo offre la particularité d’avoir conservé son écrin en forme de temple bouddhiste.
#80. H.40cm.Ta-no-kami, gardien de pierre d’un champ de riz. Kagoshima, préfecture Kyoshu. Edo.
#42. Esprit Jizo. Gardien en pierre. Edo.
|