Thursday, 3 January 2008
Chronique
Le nouveau "joke" de Richard Prince
Un médecin de famille, vient d'apprendre que son cousin vient d'être admis à l'hôpital à la suite d'un accident et lui remonte le moral. .
Mon cher ami, j'ai une bonne nouvelle, une excellente nouvelle à te transmettre. J'étais hier dans un coin reculé des environs de Dublin quand, après de laborieuses recherches, j'ai trouvé la tombe de mon trisaïeul ! Et elle été datée de 1892, ce qui correspond à la fin de l'inquisition révolutionnaire ! Si tu veux je te donnerai mon généalogue qui déterminera si tu descends de la famille Donati, alliée à Dante Alighieri, ou du grand cabaliste Luzzatto.
Ciao ! je dois te quitter, ma femme m'attend.
Clôture russe.
Reportons-nous aux différentes moutures de Montagnes russes et lisons l'interprétation correcte.
La contre-thèse de Kevin Bronstein II, la dénonciation des erreurs qui courent les journaux financiers.
Le clan Yang : homme fort : Ivanov.
Non, c'est Setchine, l'autre est la femme de ménage de Setchine. Ils se maneuvrent tous d'eux.
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Setchine, est en bons termes avec Poutine.
Non il n'est pas en bons termes avec Poutine, ils se détestent. Setchine tient tout l'appareil policier, militaire, administratif des vétérans de l'ex KGB. C'est une force incontournable mais sans projet et dont le but est pouvoir et argent. Mais rêvant à la gloire passée de la Russie concrétisée par l'énergie.
Entre Setchine et du KGB et Medvedev. Le premier obéit au noeud sémantique Force de la terre régressif et autel, le second à Matrix.
Non. Le premier recherche l'argent et la grandeur de la Russie à condition qu'ils coïncident. Le second l'argent et l'argent, avec une touche libérale. Medvedev est moins dangereux que l'autre pour un Poutine à moins qu'il se crée une alliance avec Setchine, auquel cas on verra mordre l'ancien président. L'alliance entre Setchine et Medvedev est instable. Poutine est le plus fort.
Nicolas Patrouchev. En bons termes avec Poutine. A précédé Poutine au KGB. Non, à cause de cela. Patrouchev est peu important.
But d'Ivanov : un règlement de comptes entre Rosneft et Gazprom.
Le clan Yin. Medvedev, l'homme fort.Dr.Gal de Gazprom.Non, il n'est pas un homme à fortes convictions. Méfiez vous de l'eau qui dortGraf, un inconsistant, une femme de ménage.
Koudrine, un homme très fort, ainsi que Kostin.
FRIEDMANN Essaye de compenser son inculture. Il a déjà compensé, plus riche que Bill Gates.
La stratégie de Poutine. Question :
En, nommant Medvedev Poutine compte-t-il sur sa fidélité à terme? C'est absurde. Quand on a le pouvoir suprème, on le garde. Putine sera évacué au bout de quelques mois et invoquer sa popularité est naif; encore plus un prétendu réseau de terreur. Et s'il voulait se retirer et jouir de la vie, et surtout protéger son argent et sa protection?
Faux raisonnement. Putine croît qu'il conservera le pouvoir il le gardera.En dépit de ses lacunes (mais n'oublions pas de quelle situation il a hérité) c'était l'homme de la situation : ordre, fermeté, équilibre entre les factions). Il lui reste à accomplir toutes les réformes essentielles. Au moindre faux pas de ses adversaires il sortira du bois. Il pense donc conserver toutes les cartes de la popularité et le contrôle efficace. La politique de l'Europe.
A moins de dix ans, l'Europe sans la Russie est f.. La seule alternative est la création d'une Europe énergique, en circuitant la néfaste UE. Les Etats Unis comme d'habitude suivent les tactiques dont les conséquences sont favorables et les conséquences différées sont désastreuses. Pour Les Etats Unis, l'Europe est un adversaire (concurrence énergétique), tout étant bon pour séparer l'Europe de la Russie et ses liens traditionnels, en renforçant des idéologies communes (l'Islam) et les liens politiquement corrects avec l'Europe Méditérannéenne. Ce qui est tactiquement correct, et stratégiquement désastreux. On ne se soucie guère des dangers de l'Inde et de la Chine, adversaires idéologiques pervers. Les domaines encore christianisés sont en deshérence et on travaille dans Medusa et dans Matrix, à les faire régresser. On court au suicide.
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Wednesday, 2 January 2008
Dialogue avec madame Gallais Hamonnot.
Encore une mélomane qui pourrait rendre des points à Monsû Eusèbe taille fine. Contrairement à ce dernier elle a détesté ce Tristan. Pourquoi?
Chéreau, passe, les chanteurs hors pair, mais voilà, il ya a Baremboïm qui donne de l'urticaire à Madame Gallais. Pourquoi cette détestation? (que je ne puis m'empêcher de partager). Parce qu'il est laid, il est gras, il es moche. Il s'aggrippe à son siège comme un vieux bourgeois, il fait bourgeois, il joue comme un bourgeois. Alors ça gâche le plaisir de MAdame Gallais : elle ne supporte pas Baremboïm.
Ma soeur, elle dit que c'est la première fois qu'elle entend une direction qui l'enthousiasme. C'est doux, c'est sensible, c'est musical.
Je ne suis pas capable d'entrer dans cette discussion, j'ai vu à la télé l'ensemble qui a fusionné et dont je ne puis dissocier les composantes du drame. Elle emportent tout, elles exaltent Waltraud Meyer et magnifient la vision grandiose de Chéreau, respectueuse et innovante. Il est vrai qu'à ce propos, Monsù Eusèbe Taillefine nous accuse d'avoir osé ingurgité une aussi mauvaise pitance. Il fallait aller sur place, sur le vif, ce qu'il fait, comme Madame Gallais, des centaines de fois. Il a certainement raison, mais à défaut de grives, on prend des merles
Tout ceci nous montre que lorsqu'il s'agit de question d'interprétation, on se perd. la seule référence est la partition et le grand chef essaie de lui donner vie.
Mais qu'est ce que cela sgnifie? Mme Gallais déclare que le grand chef envoie des ondes, électrise fascine. Madonna et Aznavour, Stokowsky l'emportent dès lors sur Boulez ou Scherchen.
Chronique
Cercles d'affection (réduit au lavage!)
Oui, aujourd'hui je me sens heureux.
Depuis des années me voici entouré d'ondes de bienveillance, de respect et de chaude affection. Que de cadeaux envoyés par le Seigneur ! Il y avait déjà la tribu des Ali-Baba, dont je me sens solidaire depuis quelques décénnies Cela crée des liens, ne croyez-vous pas? Cette tribu compte les collaborateurs les plus compatissants, toujours prêts à tendre la main. Cela vient sans doute d'Ali Sandagarao Mossa Sâadi Bey, le fondateur, qui en dépit de son extrême avarice, mâtinée de sentiments philantropiques, a su développer cet esprit.
Et mon état physique? Mais quel intérêt? Vous voyez bien que j'ai repris mon blog !
Note : mon fils prudent et modéré, désapprouve vivement, comme bien souvent, le ton trop personnel (lire, très agressif) pris par mon blog et qui n'est pas du niveau habituel. Il donne raison à Darius qui a dû prendre pour lui le cas Philippe. G. Ce n'est pas un imbécile dit-il et aura pris pour lui certains de ces reproches. je lui donne raison. Par exemple pendant que je décrivais un stréréotype russe d'oligarque aux yeux globuleux; la machoire forte, les cheveux coupés ras, (que j'ai d'ailleurs en partie inventé), il a pris pour lui la description. Je voudrais pour lui de ne pas m'être trompé, cela signifierait qu'il serait milliardaire ! Mais mon fils a raison : je lance mon blog sur l'internet et je dois me garder de toute allusion personnelle un peu agressive. J'ai donc commencé à épurer les billets, qui sont en train de devenir aussi maîgres que moi!
Tuesday, 1 January 2008
Chronique
Une soirée avec Claude Médiavilla
Que peut-on offrir à quelqu'un qui a tout, peut tout, acheter tout?
- Une Calligraphie de Claude Médiavilla !
Continuer à lire "A propos de la noblesse de la calligraphie. "
Un éléphant ça trompe, ça trompe,
deux éléphants, ça trompe énormément
Un pittbull ça aboie, ça aboie,
deux pittbull, ça aboie énormément
Ou comment Bruno Lussato devient un chantre de la haine, et un fou sanglant. Oubliés le pardon et la mansuétude, je retrouve mes racines siciliennes (pourquoi-pas) et le code d'honneur de la mafia : tuer, tuer et encore tuer ceux qui vous empêchent de vivre par méchanceté ou par lucre, vous et ceux de votre clan. Pas de pitié : du sang ! Je comprends à présent les règlements de compte de l'oligarque le plus sulfureux.
Après une nuit blanche ponctuée d'aboiements furieux, une enquête révèle la vérité. Pour faire plaisir aux propriétaires des deux chiens (car ils étaient deux) qui ameutaient l'immeuble, la probe locataire accepta de les prendre en charge dans son appartement, pensant que ses imbéciles de colocataires, vieux, malades et en état de vulnérabilité occasionneraient moins d'ennuis. Il se trouve que c'était des pittbull, race particulièrement effrayante de molosses, (les associations canines vous diront le contraire - sauf les membres qui se sont retrouvé à l'hôpital et le fauve, à la clinique psychiatrique pour animaux déstabilisés.
Les autres animaux, les ivrognes qui passent leurs 24 heures à s'engueuler, ils sont pires car ils n'arrêtent jamais. Ils doivent se haïr plus encore que je ne les déteste. A ce stade que faire d'autre, la justice ne défendra jamais des riches du XVIe, (ce que je suis censé être). Reste, le poison (pour les chiens) la fusillade pour le couple abusif, le recours à des tueurs (de préférence russes ou montenegrins) ou le suicide ! Cette dernière solution arrangerait tout le monde sauf moi. Alors? Avec Brecht ressassons : on ne peut rien faire pour un mort, si quelqu'un doit être piétiné c'est toi, si quelqu'un doit piétiner, c'est moi. Il n'y a que s'assoir sur une chaise et attendre que la solution se dégrade un peu plus en Europe.
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Marseille Artistes Associés. 1977-2007
Marseille. Jusqu’au 30 mars.
On croyait l’instrumentalisation de l’art contemporain à des fins de propagande politique rangée aux oubliettes de l’histoire. La municipalité de Marseille vient de nous démontrer, avec une redoutable efficacité non dénuée de cynisme, qu’elle est encore efficiente.
« Marseille Artistes Associés. 1977-2007. 30 ans d'art contemporain à Marseille » se présente comme une ensemble d'expositions réparties dans plusieurs lieux qui furent emblématiques de la culture à Marseille : Vieille Charité, Musée Cantini, Musée d’Art Contemporain (MAC), Ateliers d’Artistes de la Ville…
Surtout, cette grande manifestation se pose comme un éloge à la créativité présente à Marseille, aux artistes, associations, galeries et autres acteurs qui en nourrissent la diversité culturelle.
Ainsi, la chapelle de la Vieille Charité s’orne à merveille de travaux réalisés au Centre International de Recherche sur le Verre (CIRVA) que le monde entier envie à la cité phocéenne et qui a vu passer des talents tels Ettore Sottsass, Robert Wllson, Pierre Charpin, Javier Perez, Jean-Michel Othoniel, Giuseppe Caccavale… Cela fait une belle exposition, qui rend un juste hommage à cette belle institution.
Dans les salles attenantes, le Fonds Régional d’Art Contemporain s’est contenté d’un accrochage un peu falot et convenu, mettant en scène des artistes marseillais, dont certains très bons – Christophe Berdaguer et Marie Péjus, Michèle Sylvander… – ou intéressants – Jean-Claude Ruggirello, Hervé Paraponaris…
L’affaire devient plus intéressante au MAC, ou plutôt que d’exposer le banc – ou l’arrière-banc – des artistes marseillais, le musée a laisser la parole aux intervenants, aux vecteurs de la création, disposant chacun d’une salle pour s’exprimer.
L’ensemble est fort divers mais laisse ressortir de belles choses : le Bureau des Compétences et Désirs, structure de production, expose une belle installation de Michelangelo Pistoletto, l’association Triangle, qui organise des résidences d’artistes, relate son flair précoce avec le témoignage d’actions passées avec des pointures telles Jim Lambie ou Stefan Sehler, Red district, espace d’exposition indépendant, ne montre pas d’œuvres mais un papier peint qui retrace son programme depuis sa fondation et une vidéo qui laisse voir les accrochages en ses murs, et la galerie Athanor relate le travail de son fondateur avec des noms tels Daniel Dezeuze ou Pierre Buraglio.
Tout cela est fort intéressant et rendre hommage à tous n’est que mérité. L’ennui, c’est que cette manifestation est une commande directe émanant de la Mairie, les musées étant municipaux. Une Mairie qui depuis le début de la mandature de Jean-Claude Gaudin, en 1995, n’a pas manifesté une empathie formidable à l’égard de la culture, contemporaine qui plus est.
Depuis 12 ans, le budget de la culture s’est amoindri, année après année. Les Musées n’ont plus les moyens de fonctionner convenablement. Le Musée de la Mode est presque à l’abandon, n’ayant presque plus de crédits d’expositions, et le bâtiment fait peine à voir.
Même chose pour le MAC, dont l’élan salué à l’international par son programme ambitieux dès son ouverture en 1993 est totalement retombé. Ses directeurs successifs parviennent bien à sortir quelques expositions, mais au prix d’efforts considérables. Surtout, cette institution, de même que la politique culturelle de la Ville dans son ensemble, n’a plus aucune visibilité et n’interpelle plus personne. Ce alors qu’à la fin des années 1980 et au début des années 1990, Marseille était devenu l’exemple d’une cité ou le dynamisme culturel, fruit d’une volonté politique, pouvait changer l’image de la ville et lui donner un rayonnement mondial.
En outre, les associations dont on vante aujourd’hui le travail, sont subventionnées par la portion congrue… quand elles le sont !
Prendre conscience de ces vérités permet de qualifier avec justesse cette série d’expositions pour ce qu’elle est vraiment : une manifestation électoraliste.
La ficelle n’est pas grosse, elle est énorme ! Voilà que six mois avant les élections municipales, la Mairie se sent soudainement pousser des ailes et voudrait rendre hommage aux forces vives de la cité qu’elle soutient. Ces mêmes forces qui, soulignons-le, ont eu droit à un budget quasi inexistant afin de proposer une installation au MAC.
Tout cela vient en outre après une programmation déjà centrée sur Marseille (hommage au galeriste décédé Roger Pailhas, hommage à l’artiste décédé Jean-Louis Delbès…). Toutes choses respectables certes, mais qui donnent de la ville l’image d’une entité qui ne sait que se regarder le nombril et n’a pas d’yeux ailleurs. Dans ce cas-là, comment voudrait-elle qu’on la regarde.
On eut préféré voir cet hommage rendu dans un autre contexte, où un véritable intérêt culturel aurait transparu en lieu et place de ces basses et cyniques manœuvres politiciennes.
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