Dialogue avec madame Gallais Hamonnot.
Encore une mélomane qui pourrait rendre des points à Monsû Eusèbe taille fine. Contrairement à ce dernier elle a détesté ce Tristan. Pourquoi?
Chéreau, passe, les chanteurs hors pair, mais voilà, il ya a Baremboïm qui donne de l'urticaire à Madame Gallais. Pourquoi cette détestation? (que je ne puis m'empêcher de partager). Parce qu'il est laid, il est gras, il es moche. Il s'aggrippe à son siège comme un vieux bourgeois, il fait bourgeois, il joue comme un bourgeois. Alors ça gâche le plaisir de MAdame Gallais : elle ne supporte pas Baremboïm.
Ma soeur, elle dit que c'est la première fois qu'elle entend une direction qui l'enthousiasme. C'est doux, c'est sensible, c'est musical.
Je ne suis pas capable d'entrer dans cette discussion, j'ai vu à la télé l'ensemble qui a fusionné et dont je ne puis dissocier les composantes du drame. Elle emportent tout, elles exaltent Waltraud Meyer et magnifient la vision grandiose de Chéreau, respectueuse et innovante. Il est vrai qu'à ce propos, Monsù Eusèbe Taillefine nous accuse d'avoir osé ingurgité une aussi mauvaise pitance. Il fallait aller sur place, sur le vif, ce qu'il fait, comme Madame Gallais, des centaines de fois. Il a certainement raison, mais à défaut de grives, on prend des merles
Tout ceci nous montre que lorsqu'il s'agit de question d'interprétation, on se perd. la seule référence est la partition et le grand chef essaie de lui donner vie.
Mais qu'est ce que cela sgnifie? Mme Gallais déclare que le grand chef envoie des ondes, électrise fascine. Madonna et Aznavour, Stokowsky l'emportent dès lors sur Boulez ou Scherchen.