Monday, 12 November 2007
Chronique
Commentaires
De retour à mon blog, je me suis trouvé confronté à une avalanche de commentaires. Le problème n'est pas d'y répondre, je le fais aussitôt que je les lis, c'est de les détecter, car l'un chassant l'autre, un grand nombre tombe à la trappe et il faut accéder à l'administration pour les repêcher. Je copie celui - ci
Je vais essayer de jouer à votre quizz. (Herbe)
Cette approche ludique me convient, et je vais pouvoir y consacrer un peu de temps aujourd'hui. merci
La 1 et la 3 me semblent très proches, elles supposent que vous soyez à l'initiative de votre "évasion" cela me conviendrait comme hypothèse pour vous, prendre un peu l'air et revenir en pleine forme pourquoi pas? J'aurais été heureux qu'il s'agisse de cela.
Seulement vous mettez l'hypothèse de nature coercitive au centre créant une symétrie, donc pour moi c'est un signe. En effet la coercition est partout présente, autrement je n'aurais jamais déserté mon blog.
lLindice supplémentaire est dans un de vos précédents billets où vous parlez de "force majeure". C'est très bien raisonné.
Ma déduction est la 2: garde à vue mais je ne comprends pas, et ne l'explique pas donc je souhaite avoir perdu. Votre souhait est exaucé, encore qu'il ya du vrai , car tous ces temps-ci j'étais gardé à vue.
Au final je suis content de vous retrouver en pleine forme fidèle au poste quand je reviens sur votre blog. Je sais que vous êtes sincère, comme d'autres fidèles, mes véritables amis. Mais vous êtes sur la voie. alors? Croisière, Oxygène? Et pourquoi? C'est plus simple qu'on ne le pense, et Hercule Poirot aurait déjà trouvé.
Sunday, 11 November 2007
Luxe, qualité, culture, goût et excellence
Le cas de la valise "Carbone" de Hermès
Voici vingt ans je venais d'ouvrir mon Deuxième Centre culturel: Les Capucins, au sommet de Montfort-L'Amaury. Je tenais beaucoup alors à illustrer par des objets que l'on puisse palper et caresser, les concepts trop abstraits liés à ce que l'on vantait alors sous le terme prétentieux de "Qualité Totale". IBM était en tête du peloton avec le slogan attribué à Watson, l'ex. patron de Big Blue et ambassadeur des Etats-Unis en France.
Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que l'imperfection et l'atteindre .
Cette recommandation était de la même veine que les conseils d'un publicitaire reconnu, Scemamamouchi de Créativité et Publicité, prodigués tous les Dimanches autour d'un échiquier, a Babarossa, le patron de la Samar. Il lui dit :
Qu'est-ce que toutes ces fariboles de Qualité Totale, de Zero défaut et autres grigis; qui vous ruinent en consultants en management? Moi je puis faire mieux. Laissez-moi faire, et vous verrez ce que vous verrez! En moins de deux semaines, la qualité, la vraie sera au rendez-vous. Et je ne vous prendrai pas un sou pour mon conseil.
C'était vrai. Scemamamouchi ne toucha pas d'honoraires pour son intervention. L'argent alla uniquement à Créativité et Publicité (dont il n'était pas actionnaire je crois, mais seulement patron interessé au ventes). Malheureusement, le dispositif ne marcha pas et la qualité fut aussi mauvaise qu'auparavant. Quel était le secret de ce fantastique motivateur d'excellence? Une affiche placardée sur tous les ateliers. .
On y voyait un gigantesque éléphant armé d'une grosse trompe flexible et agressive. Le slogan imprimé en gros caractères mous disait :
Un éléphant ça trompe, ça trompe,
ne vous trompez pas !
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La justice sociale, le chauffeur et la vieille dame
Solidarité à la française
Karim, un vieil ami qui me conduit occasionnellement me raconte le dernier avatar du mauvais esprit qui infecte la société française, et qu'on ne me dise pas que c'est la faute "à Sarkozy".
Une vieille dame, bien mise et proprette, perclue de rhumatismes mais tâchant de rester digne, appele un chauffeur de taxi pour la conduire chez son médecin. Comme elle a du mal à s'extraire de la voiture elle demande poliment au chauffeur : excusez-moi Monsieur, pourriez-vous m'aider à sortir de votre véhicule? Je n'y parviens pas toute seule. Vous seriez bien aimable... Le chauffeur, un grand gaillard hirsute, la fixe méchamment et lui dit d'un air glacé : la prochaine fois n'appelez pas un taxi. Appelez une ambulance !
L'esprit vipérin
Continuer à lire "Le mauvais esprit"
Enigme d'une absence
Ainsi que je l'ai mentionné dans un précédent billet, pour la première fois, depuis ses débuts, j'ai déserté mon blog. (Vous constaterez que je me suis rattrapé depuis!). Quelle est la raison mystérieuse qui justifie une telle défection ? Des trois mots que je vais vous livrer, l'un d'entre eux donne la clé de l'énigme. Vous pouvez en répondant à ce quiz, deviner lequel (en écrivant simplement 1, 2 ou 3) ou aller plus loin en expliquant les raisons de votre choix.
1 évasion
2 garde à vue
3 oxygène
Politiquement correct à force d'être politiquement incorrect
Une conversation téléphonique avec Sir Kevin Bronstein
Billet revu , augmenté et corrigé, ce dimanche 11 novembre 2007
Je viens d'apprendre que Kevin Bronstein a été ennobli par la Reine, ce qui est un honneur pour tous les membres de l'ISD. Sa femme devient donc "dame Hilda Bronstein".
Bronstein avait surtout envie de parler de Bush, Nicolas Sarkozy et des autres,
-... Ah oui, la France, les grenouilles et les villas à Saint Tropez. J'y ai été invité un jour avec Hilda chez le célebre oligarque Derrick Pasqua. Quelle merveille que sa villa, la plus somptueuse de Saint Tropez ! Ah la France, quel beau pays... Pour qui n'y réside pas bien entendu; car les autochtones, les indigènes plus ou moins ... enfin, je m'entends..., ils vont eux dans les hypermarchés, les riches étrangers, rue St. Honoré.
Bush et Sarkozy, deux erreurs de casting. Georges Junior est un abruti alcoolique, coureur de jupons reconverti, et qui prouve à quel point l'Amérique est une vraie démocratie. Tous y ont leur chance. Si un imbécile peut devenir président, pourquoi pas vous? Il est vrai que vous n'avez peut-être pas un père comme le vieux Georges pour vous guider? Car derrière le junior, se cache immanent, le sénior... Il est partout, le fils, c'est un figurant stupide.
- Pour Nicolas Sarkozy, vous ne croyez pas que vous avez été un peu dur?
Continuer à lire "La réponse de Bruno Lussato à Kevin Bronstein"
Saturday, 10 November 2007
Billet du Canada.
Kevin Bronstein Sr. parle.
Kevin Bronstein est le chef de file du L'institute for Systems and Development de Genève, un Think Thank dont les travaux les plus importants ont été l'introduction à la Microinformatique (en 1974) et Eight Lessons on Desinformation. (Aujourd'hui, Virus).
Kevin travaille à la synthèse des travaux de L'ISD d'Août 2007 et les prémices sont tirées de la vision géopolitique des quatre continents et des deux failles techtoniques. Il faut y ajouter l'utilisation du concept de pôle sémantique.
On ne peut manquer d'être stupéfait lorsqu'on compare l'enthousiasme provoqué lors de l'état de grâce du président français avec la déception générale qui provoquera une base fertile à toutes les manoeuvres les plus haineuses de ses adversaires. Ce qui se prépare pour demain est un tsunami, et nul ne peut prédire la gravité de l'issue, sinon que la France poursuivra son déclin d'une manière accélérée et contribuera à l'affaiblissement de l'UE.
L'erreur majeure j'en ai parlé en citant Le Prince. C'est pendant les trente premiers jours de l'état de grâce que toutes les réformes importantes doivent être accomplies,par la force, dans l'impopularité assumée, et les sanctions très dures prises contre les adversairer attachés à ruiner le pays et pour des raisons idéologiques à l'empêcher de se ressaisir.
Pendant ces trente jours, on n'entendra que des cris, des vociférations, des accusations contre le tyran. Ces gens-là on prendra contre eux les sanctions les plus dures et les 30 jours suivants de la réforme se passeront à intimider les adversaires voyous. Les 30 jours terminaux, des hommes nouveaux auront remplacé les ennemis et n'auront de cesse que de collaborer et d'éviter de trops se signaler au pouvoir. L'ordre étant ainsi établi, le Président-tyran, multipliera tous les jours des signes d'aménité, de mansuétude, distribuera des miettes de reconnaissance honorifique. C'est le temps de donner à manger aux Jack Lang et aux DSK, tout en les compromettant. Tous les jours, relayés par les journaux d'état ou contrôlé par l'Etat, on chantera les louanges du tyran bonasse, pas si méchant que ça au fond... Ce que Roosevelt disait du petit père des peuples, Staline à la grand rage de Churchill. Mais ce fut Staline qui gagna.
Or qu'a fait Nicolas Sarkozy? Le contraire. Il a mangé son blé en herbe, avide de popularité, de reconnaissance, de pacification universelle, d'ouverture envers l'ennemi. Dans son besoin de consensus, il revient en arrière sur ses promesses : 'interdiction de l'entrée de la Turquie" par exemple. On reviendra plus tard sur les trois contre-mesures qui démentent ses promesses électorales.
Pis encore, il confond deux classes de population : les classes moyennes, les artisans et les entrepreneurs, ceux qui avec leur capital, leur imagination , leur initaitive ont besoin dêtre soutenus contre la machine à broyer planétaire mondialiste. Ces travailleurs modestes et industrieux, qu'on écrase sous les charges sociales dont on exempt des bourreaux d'enfants qui leur font impunément une concurrence meurtrière. Ces gens-là n'interessent pas Nocolas Sarkozy qui n'est faciné aue par les grands capitaines d'industrie, ceux qui le fascinent par leurs yachts, leurs jets, leurs palais. Il croit compenser ce manque en serannt la main et en tutoyant les pêcheurs. Il ignore une règle essentielle du pouvoir suprême qu'il est le seul à violer : entre le Président de la France et le citoyen, doit s'instaurer une distance mythique, un respect inhérent à la fonction. J'ai connu bien des chefs d'entreprises richissimes et populistes, qui croyaient fraterniser avec les ouvriers en les tutoyant et en s' habillant avec de viellies blouses de cuir avachi. Cette démagogie de bas étage ne fonctionne qu'un temps et détruit durablement le prestige de la fonction présidentielle.
Un article ignoble du Guardian traitant Nicolas Sarkozy de clown, a été commenté avec une satisfaction maligne par mes collègues. On critique le président comme "le grand diviseur" alors que "Ségolène Royal" est la grande rassembleuse. Cette mauvaise foi montre à l'évidence que tous les gages d'ouverture ménagés envers les adversaires, sont de l'anti-Machiavel, retournés à l'envoyeur, l'homme plein de bonne volonté, soucieux de "siphonner" l'adversaire.
Nicolas Sarkozy méconnaît Machiavel
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