Bouillon de culture
Friday, 16 November 2007
La culture humaniste
c'est ce qui permet
de différencier ce qui était amalgame
d'intégrer ce qui était dissocié, décousu
de hiérarchiser ce qui étair confus
d'affiner des hiérarchies trop sommaires
L'humaniste
est animé par la soif de connaître
il s'oppose à l'obscurantisme
Il fuit la copie stéréotypée du conformiste
il est lui-même un original
Il aspire à se dépasser spirituellement
il ne sacrifie pas son existence à la quête absolue
du pouvoir (technocratie) de l'argent (dynasties) de la notoriété (Star-system)
La culture générale est équilibrée
Equilibre PASSE-FUTUR
Equilibre CULTURE- CIVILISATION
Equilibre QUATITATIF - QUALITATIF
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Thursday, 15 November 2007
Nous commençons la reproduction du petit makemono calligraphié dans l'avion, au retour du Japon; pendant que Joël de Rosnay, bien plus pratique que moi, faisait sa comptabilité. J'essaie d'améliorer la qualité du scan, sur la suggestion pertinente d'un ami internaute. Ce n'est pas facile. Se reporter pour la suite à "les voies de la qualité 2"
L'on pense aux chaudrons et aux canalisations, et on oublie la soupe
The "how" ils the Why of modern man.
(le comment est le pourquoi de l'homme moderne)
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Monday, 12 November 2007
Rumeurs de l'Inde éternelle : mensonge, patriotisme et dollar
Une communication d'Emmanuel Dyan
Des tonnes de documentation officielle, des kilogrammes d'ouvrages d'experts, des milliers de conférences, déversent quotidiennement le paysage géopolitique de l'Inde, comme de la Chine ou de la Russie. Or, ainsi que le démontre le théorème de Russell Ackoff, ce qui est important n'est plus de s'ouvrir à l'information mais de se protéger de l'information. Un surplus d'information annihile l'information, ne laissant passer qu'un océan de données mal digérées, mal calibrées, mal assimilées. C'est d'ailleurs la différence qui existe entre la connaissance et la donnée. On peut trop souvent comparer à un tout-à-l'égoût ce flot qui déferle en sursaturant le sens. Que faire alors? Filtrer, filtrer avec discernement, accepter que la subjectivité prenne le pas sur la neutre tiédeur factuelle. Un rapport d'expert n'a pas de centre de gravité, il vient de toutes parts, n'a ni goût, ni odeur, ni saveur. L'Inde privée de goût, d'arômes, de saveurs raffinées est-ce l'Inde?
Je demande toujours à mes correspondants de l'ISD, trop prolixes, d'aller à l'essentiel. De retirer, de retrancher, de filtrer, de couper, de l'information en fonction de leur discernement personnel. Ils ont beaucoup de mal à soutenir le rythme, et insidieusement infiltrent progressivement de la gangue dans le creuset de métal précieux. Emmanuel Dyan, commence à connaître un peu ce pays. Sa connaissance ne se mesure ni en interviewes officielles, ni en piochage de rapports d'experts, ceux-là même que coache Marina Fédier dans ses séminaires géopolitique. Elle vient de ce qu'il partage les préoccupations de ses camarades qui au fin fond de l'Inde essaient de s'approprier avec avidité de ses connaissances pour mieux les dupliquer et nous les revendre après à bas prix, en ruinant les Dyan et autres agents européens de développement des pays asiatiques.
Dyan insiste pour me présenter des rapports circonstanciés. Je n'en veux pas ! Je désire qu'actuellement, sans réfléchir, vous me disiez quelles sont les caractéristiques majeures qui vous séparent de vos homologues indiens? Il y a des années que vous les formez, que vous les pratiquez, que vous les regarder vivre, dépenser, communiquer entre eux bien entendu, car un étranger on s'en méfie. Alors parlez ! Je suis d'autant plus pressant qu'un de mes clients a confié la direction à un Indien très intelligent, mais très personnel et établissant des barrages entre son boss et ses collaborateurs. Le Boss expérimente le dilemme de Wotan relatif à l'autonomie. Où on laisse les rênes à l'indien, sans contrôle réel et il est motivé pour le plus grand bien du business; ou on lui lance la gestapo financière et on lui rogne les ailes et celle du développement. Toute information sur le comportement non décrit dans les universités de ce peuple intelligent et mystérieux, sera la bienvenue.
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Chronique Hawaiienne… au pays du cliché !
Kee Beach, Kauai
Je suis de retour d’Hawaii, où j’ai passé deux semaines à sillonner trois îles de l’archipel – Oahu, Kauai et Big Island – en compagnie d’Olivier Millagou, un artiste français.
Afin de financer ce voyage, nous avons obtenu une bourse de l’association Cultures France, rattachée au Ministère des Affaires étrangères, qui tente de promouvoir la diffusion des artistes français à l’étranger.
Pourquoi Hawaii ? Parce que c’est un de ces lieux fantasmatiques, farcis de clichés et d’idées reçues. Et que Millagou, justement, travaille beaucoup sur, autour et avec les clichés. En même temps qu’il intègre dans sa pratique le détournement d’images issues de la culture populaire, en particulier liés à la musique rock et au surf.
Aller voir ces lieux tellement « carte postale » nous intéressait donc, afin de tenter d’en saisir la teneur véritable.
Hulemalu, Kauai
Wailua, Kauai
Car nous avons tous à peu près les même images qui surgissent dans la tête à la simple évocation du mot « Hawaii », en particulier celles de plages sur lesquelles s’alanguissent quantité de cocotiers.
L’une des grandes surprise de nos pérégrinations fut de constater que ces clichés sont bel et bien surfaits, et que le paradis décrit dans les cartes postales tient pour partie de la désinformation. Non que le binôme plage + cocotiers soit inexistant, mais il est loin de constituer une tendance lourde. Avoir parcouru plus de 2.000 km en voiture nous l’a confirmé… et bien au-delà. Si certaines sont splendides, beaucoup de plages se sont à l’inverse révélées décevantes. Pas des lieux sordides, mais plutôt plastiquement sans intérêt, assez neutres, ou pour certaines pas si éloignées de ce qu’on peut trouver dans le sud de la France, du côté de Saint-Tropez ou de Saint-Raphaël.
L’autre grande surprise fut la grande diversité naturelle : à Hawaii, bien que solidement implanté, le palmier n’est pas (seul) roi. La nature est multiple et rapidement changeante, y compris sur les bords de mer. Ce qui donne à certaines très belles plages des reliefs inattendus.
Autre cliché battu en brèche : la célèbre plage de Waikiki, à Honolulu, est une horreur sans intérêt, bordée par une très longue avenue où se déploient, en un gigantesque centre commercial à ciel ouvert, toutes les marques de luxe de la planète. Toute la côte de la ville est par ailleurs littéralement défigurée par un urbanisme envahissant, fait d’aberrations architecturales (il n’y a pas une seule tour qui ait un quelconque intérêt !).
C’est donc lorsqu’on sort des sentiers battus, sur la magnifique île de Kauai ou en arpentant le sud très aride de la Big Island ou encore ses rives recouvertes de lave ou de sable noir, que l’on se trouve entraîné au bout du monde, dans des atmosphères inattendues et attachantes.
South Point, Big Island
South Point, Big Island
En outre Millagou, étant toujours très absorbé par la couleur noire et le côté obscur des choses, nous avions décidé de produire une nouvelle série d’image, intitulée « After Sunset », toutes réalisées selon le même protocole. Tous les soirs nous avons donc choisi quelques points de vue, que nous avons photographiés après le coucher du soleil, et juste avant la tombée de la nuit. Avec la volonté de donner à voir ces beaux paysages, toujours représentés hauts en couleurs, d’une autre façon, avec d’autres textures… au-delà du cliché ! Et donc d’en proposer une autre lecture.
Les images étant en production, je ne peux encore rien en montrer. Je me contente donc de livrer quelques « clichés » de voyage, à commencer par celui de Kee Beach, véritable plage du bout du monde car la plus à l’ouest de tout l’archipel.
Kalapana, Big Island
Anahola Beach, Kauai
Saturday, 3 November 2007
Révolte
La trahison des clercs
Quelques citations, authentiques ou apocryphes, quelle importance?
L'écologie : l'hommage de l'hypocrisie à la misère absolue
Hypocrisie : l'hommage du vice à la vertu
La gauche bobo : l'hommage de la richesse à la pauvreté
Ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !
Ils ne peuvent accéder à Mahler ? Qu'ils consomment du Halliday !
Ils n'ont pas de quoi se loger ? Qu'ils vivent à la campagne du produit de leurs mains, c'est écolo, c'est sain !
Ils ne veulent plus utiliser du pétrole, polluant et dévastateur de la planèteK Qu'ils utilisent des biocarburants, c'est pire, mais c'est mode. Ce qui compte c'est l'homologation par les écolos fouettards autoproclamés. Asinus asinum fricat.
Ils sacrifient des animaux innocents dans les laboratoires des riches, tuez les riches, et les médecins tortionnaires !
On fait un scandale pour quelques milliers d'enfants soi-disant adoptés par la France qui contredit cette thèse soutenue par le Tchad. Qu'on les renvoie dos à dos, de toute façon tout le monde il ment. Et puis cela fait diversion : on ne parle plus des millions d'enfants sacrifiés et violés par des gens dont il est interdit de dire du mal sous peine d'être traités de racistes ou d'être privés de pétrole .De toute façon tout le monde il tue, il viole, il ment et il prêche la morale.
Comme dit Brecht, : il faut rester tranquillement sur sa chaise et attendre qu'il crève, le monde ! On ne peut rien pour personne, alors pourquoi se fatiguer?. (Cf. Ascension et chute de la ville de Mahagonny, Festival de Salzburg en DVD).
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