Wednesday, 31 October 2007
La droite et la culture. La gauche pavoise.
Nicolas Sarkozy et la culture des crêtes.
La thèse développée par Virus prévoit l'incompatibilité entre deux noeuds sémantiques : Force de la Terre régressive et Médusa qui en est l'exact négatif. Or la stratégie développée par Nicolas Sarkozy est une posture d'ouverture. Toutes les tendances qui comptent dans le pays, doivent être écoutées avec attention et traitées de même. Jusqu'ici le Président a suivi avec une constance remarquable cette ligne médiatique et le succès a récompensé ses efforts. Il a pactisé avec tous les acteurs susceptibles d'alimenter les médias et dotés d'une grande visibilité. En même temps il a essayé de tenir parole, à moitié sinon complètement (les compromis font parti de la politique) et a pris des positions courageuses, au moins verbales, contre les syndicats en rupture de ban et affichant leur parfaite indifférence pour la loi et la République.
J'ai écrit "toutes les tendances qui comptent". Reste à définir comment se fait le décompte et selon quelles règles comptables. La première qui s'impose est la couverture médiatique sécrétée par Octopus, la machine à fabriquer des consensus : poitiquement corrects, ou incorrects, peu importe pourvu qu'ils atteignent des électeurs. Or la culture des lignes de crête, celle qui du temps de Force de la Terre humaniste, servait de modèle aux enfants, aux écoliers, aux élites, a disparu, fossoyée sous le déferlement des mass média, ces armes de distraction massives venues des Etats Unis et subordonnées à Matrix.
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Rythmes et interférences
L'horloge astrologique
L'interprétation astrologique, on l'a vu, est d'une complexité confondante car elle doit tenir compte d'une multitude de paramètres indépendants, qui tantôt s'interpénètrent, tantôt entrent en collision.
Ci-dessous, extrait de la couverture du livre de Solange de Mailly-Nesle. L'Astrologie. Nathan.Dans La société de l'Esprit, Marvin Minsky montre que plusieurs personnalités distinctes se partagent notre terrain psychique. Nous sommes comme une maison habitée par des locataires pas toujours conciliants.
Le but de l'astrologie humaniste est précisément de tenir compte de ces personnalités, dotées toutes de potentialités qui leurs sont propres pour dégager notre "génie personnel", entravé par des freins et des conflits que nous devons assumer pour les dépasser. Cela suppose de nous extraire de la "pensée unique" qui fait de nous des "spécimens sociaux" que Marcel Duchamp nommait les "moules malik" qui habitent son chef d'oeuvre : La Mariée mise à nu par ses célibataires même". Les célibataires, caparaçonnés de plomb sont des types sociaux : le juge, le policier, le militaire... sans personnalité propre. Ils sont animés de l'extérieur par un fluide,du gaz d'éclairage d'après Duchamp !
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Tuesday, 30 October 2007
CONTROVERSES
A propos des dépotoirs du Web
Après la mise en garde de mon conseiller politique et les propos alarmants de mon fils, je me suis échiné à parcourir Google dans tous les sens, à la recherche des propos politiquement sulfureux qui auraient pu choquer les âmes sensibles de mes relations. J'en ai trouvé. Fort heureusement, en ce qui concerne le plus incorrect, j'ai commis une erreur sur l'orthographe du nom ce qui fait qu'il n'y a aucun danger de diffusion intempestive. Les autres imprudences sont moins graves.
J'en ai parlé à Emmanuel Dyan, actuellement en Inde, qui a éclaté de rire. En effet dit-il, le Web est encombré de milliards de pages éphémères comme celles-ci qui sont très rapidement évacuées et desactivées. Et puis, les personnages importants que j'aurais pu agacer ont d'autres chats à fouetter que de fouiller dans les poubelles de mon blog.
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Domaine public
Jusqu'où faut-il taire la vérité?
Cette question-bateau pose cependant un casse-tête pour le rédacteur de ce blog. En effet celui-ci est tenu depuis quelque temps à une certaine discrétion étant donnée sa position de juge et de partie, et ne doit ni apparaître comme un de ces insupportables parasites toujours prêts à faire valoir leurs relations, ni se dissimuler derrière un masque qui ne trompe personne. J'ai d'autant plus réfléchi à ce dilemme, que ce qui est écrit sur un blog, l'est pour l'éternité (même si c'est celle des tombeaux). On peut ajouter de l'information, mais non en retrancher.
Plusieurs de mes amis, dont mon fils, m'ont rappelé le devoir de discrétion. "Si tu divulgues des informations confidentielles sur ton blog, plus personne ne voudra se confier à toi, me dit-il et tu perdras la confiance d'hommes sérieux et puissants. Il faut donc changer noms et situations, et déjouer ainsi les moteurs de recherche."
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Monday, 29 October 2007
Surlendemains de fête
Dissonances
Après les commentaires élogieux, se font entendre les harmonies discordantes de la critique. Celles-ci ne visent pas l'éxecution musicale qui est jugée enthousiasmante, mais l'organisation de la soirée de gala. L'absence de Nicolas Sarkozy a été particulièrement ressentie par les Russes que j'ai interrogés comme un camouflet, s'ajoutant à d'autres (Par exemple, le refus du Responsable du Palais de Versailles, de prêter la Galerie des Glaces pour le souper) Le plus mécontent fut peut-être Valery Gergiev le chef du Mariinsky, principal chef invité du Metropolitan Opera et directeur du London Symphony Orchestra. Ce chef, l'un des plus grands du monde, ne peut il est vrai rivaliser avec Celine Dion ou Doc Gyneco du point de vue du C.A. et de la notoriété, mais s'obstine à se considérer comme aussi important !
Le Président, qui devait s'entretenir avec lui des problèmes de la formation à la culture dans notre pays, mais n'eut malheureusement pas le temps. Il décida néanmoins de montrer son intérêt pour la haute culture, en acceptant d'honorer de sa présence un concert franco-russe, où on programma exprès pour lui une oeuvre de Henri Dutilleux le plus grand compositeur français, âgé de 92 ans et venu tout exprès pour rencontrer le Président. "Mystère de l'Instant" fut dirigé par Gergiev qui emmena avec lui la danseuse étoile du Mariiensky. Nombreux furent les hautes personnalités russes éminemment utiles à nos industriels et à nos hommes d'affaires et venus à la rencontre du président de la France. Au dernier moment, son chef de cabinet communiqua à Henri Dutilleux et à Valery Gergiev la décision de Nicolas Sarkozy. Il ne viendrait pas.
On imagine les réactions des Russes. Certains grincheux estimèrent que ce n'était peut-être pas la meilleure manière de faire avancer la compréhension entre les élites, et les industriels, alors que Poutine vise la maîtrise absolue de l'énergie et risque d'être en mesure de faire plier les nations civilisées, toujours à court de ce pétrole indispensables à leur emploi et à leur croissance. .
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Opportunités culturelles
Le but du concert de Versailles était double : honorer le plus grand compositeur français, et montrer ainsi que le président souhaite en tant que chef d'un grand pays civilisé, au passé culturel glorieux, recevoir avec les honneurs un génie de la musique, un homme de 92 ans, à la passion indomptable , réclamé dans tous les pays, du Japon à l'Amérique. et qui s'est dérangé exprès à Versailles pour le rencontrer. C'est pour d'ailleurs pour honorer la France que Valery Gergiev avait mis au programme du Dutilleux.
Le but auxiliaire était de manifester un intérêt pour les relations entre industriels français et des Russes, qui comme O.D. me l'avait affirmé avec force, sont les seuls partenaires rejetés par son pays.
Certains partirent dès qu'ils sûrent que le président ne viendrait pas. L'organisatrice de la soirée fut mortifiée, Dutilleux au contraire se sentit flatté que le Président absorbé par la situation, lui ait adressé un message personnel. Mais Dutilleux est un grand homme.
Et que vient faire la musique dans tout cela? Pas grand chose, bien des assistants s'en souciant comme d'une guigne. Heureusement il y eut bien des invités pleinement heureux : Henri Dutilleux lui-même pour commencer. La splendeur de la musique, la sublime et trop courte intervention de Lopatkina, la visite de la Galerie des Glaces et des appartements, rénovés, nous ont procuré des émotions fortes que nous n'oublierons pas de sitôt. Et puis, Claude Guéant et son épouse, étaient présents de début à la fin de la manifestation. Leur exquise gentillesse, l'intelligence, la qualité d'écoute, n'ont d'égales que celles de Henri Dutilleux. Ils ont manifestement apprécié la soirée et ont apporté leur prestige propre qui est celui de la noblesse de coeur et d'esprit à cette soirée... J'avoue qu'à l'écoute de Mystère de l'Instant et des Tableaux d'une Exposition, les déceptions des dames aux robes longues aussi noires que somptueuses, nous semblaient appartenir à tout un monde lointain, pour paraphraser un titre de Dutilleux.
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