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Tuesday, 3 July 2007
Forefeed warning
Une fiction dont les parapsychologues se seraient bien passés.
Je reçois d'un internaute, M. Roman Lucas, un commentaire passionnant, assorti d'un article préoccupant. Je répondrai à sa question à la fin de cet article.
Bonjour,
je suis membre du Groupe Etudiants de la Parapsychology Foundation à Genoa City (Wisconsin) Je m'interroge sur un type de désinformation que j'ai du mal à qualifier. Il s'agit du best-seller "Forfeed Warning" de Mafalda Haar qui va être adapté au cinéma avec aux manettes Bokanowsky et Anita del Divino en improbable étudiante de Charcot. Au centre du livre se trouve une "Société Métapsychique Internationale" à Londres en 1886, une fiction historique inspirée directement de l'IMI (ce qui est revendiqué lors de la promotion du livre sur Europe 1, le 1er septembre 2006). Mme Haar fait de cette société un centre spirite occulte, et tente de nous vendre le Da Vinci Code écossais. La promotion médiatique qui l'entoure lui donne raison, d'où de prévisibles dégats sur les gens qui pourront allégrement confondre réel et fiction. Je voudrais écrire un article préventif sur le site IMI. De quel type de désinformation s'agit-il et comment la contrer ?
Cordialement
Romain LUCAS
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Chroniques italiennes N°8
Verbatim classes moyennes
J'ai interrogé ce que l'on peut appeler les classes moyennes dans tous leur états, depuis le cuisinier de l'hôtel, jusqu'aux italiens de la bonne bourgeoisie qui occupent les étages bas (les élevés sont pour les russes), sans compter les chauffeurs de taxi, les maraîchers dans leur stand au marché, les boutiquiers et les artisans, enfin, un peu tout le monde à l'exception des bureaucrates, des intellectuels ou assimilés, et des bobos, ici très répandus. J'en ai tiré une extraordinaire cohérence, presque une pensée unique, qui cependant, ne coïncide pas avec celle que l'on trouve dans les médias. Voici quelques thèmes.
PRODI : Un désastre. Depuis qu'il est là, les taxes ne font qu'augmenter, les africains, les albanais, les gitans, sont incités à s'installer chez nous, ce qu'ils font, en commettant viols, déprédations, insultes à la population, vandalisme. Prodi "non ne fà una giusta" il rate tout ce à quoi il touche. On n'en peut plus et on regrette amèrement d'avoir voté contre Berlusconi. Mais c'est trop tard.
L'EURO : Autre fléau. On n'arrive plus à boucler nos fins de mois. L'inflation cachée est galopante. On nous a trompés, et les anglais savent ce qu'ils font!
L'IMMIGRATION. On ne reconnaît plus notre pays. A Gènes par exemple, on est envahis par les tunisiens, les algériens, les marocains. Leurs femmes travaillent, mais eux ne fichent pas une datte, leur enfants sont livrés à eux-mêmes et deviennent de la graine de délinquants. Depuis que Prodi est là, on a peur pour la première fois dans notre pays.
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Monday, 2 July 2007
Chroniques italiennes N°7
Statistiques : hier nous avons dépassé le cap de 42.000 visites, à partir d'un point de départ de 1700 visites le premier mois d'activité. Je suppose que l'activité devrait se ralentir en été, car tous ne peuvent en vacances accéder à l'Internet. En ce qui me concerne, j'essayerai d'être toutes les nuits à mon poste.
On s’en douterait, le sujet favori d’Octopus, (les mass media, l'information de masse), celui qui fait grimper les ventes mieux que le geste insensé d’un lutteur, qi a trucidé toute sa famille, ou de la négociation sur l’âge de la retraite, c’est djihad, et les actes terroristes manqués qui en découlent. Il suffit qu’une poignée d’imbéciles fanatisés s’attaquent aux points sensibles (et il y en a des myriades) de notre occident, pour que la panique.déferle sur la planète, excitée par la surenchère médiatiaque.
Ce qui est particulièrement intéressant dans ces attentats manqués, c’est qu’on ne peut les comprendre ponctuellement, et ce n’est pas en condamnant des insensés vociférants qui, en proie aux flammes, ne songent qu’à massacrer avant de mourir, qu’on résoudra le problème.
C’est qu’il ne relève pas de l’approche « biologique » de la désinformation, qui ne traite que le cas par cas, mais de l’approche cosmogonique. Celle-ci postule qu’il existe des noyaux durs de croyance ( les noeuds sémantiques) d’où se propagent des ondes de terreur et d'enthousiasme. Il suffit qu’un fanatique capte le paquet d’ondes pour qu’il se produise une réduction des potentialités qu'il véhicule (ce que l'on nomme l'utopie), en une actualisation ponctuelle, ici et maintenant. Interroger des suspects ne peut permettre que de traiter des particules élémentaires individuelles comme si elles étaient autonomes.
Prenons en exemple le spectre formé par de la limaille de fer dont on saupoudre une plaque et placée au dessus d'un puissant aimant. Les particules s’orienteront selon des figures définies. De leur point de vue, ou plutôt de celui des enquêteurs qui interrogent chaque parcelle d'information élémentaire, on a l’impression que le problème c’est eux, alors que c’est l’aimant. Deux exemple d’aimants sont l’imam Omar Bakri, expulsé d’Angleterre pour prêcher inlassablement le djihad le plus dur. L’autre, infiniment plus important est un des quatre terroristes libérés, et qu’on a rendu à la liberté, dont il use en envoyant 300 gosses kamikases en Europe, dont ceux qui interviennent dans les actes terroristes qui font la une. On fait mine de s’en offusquer, mais on se garde bien de supprimer les aimants. Si on avait passé par les armes bien des chefs terroristes, on n’aurait pas été exposés à des chantages, auquels nous cédons bien souvent.
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Partir de la parapsychologie pour explorer la psychologie
et non de la psychologie pour comprendre la parapsychologie.
Eléments pour une théorie de l’Information psychologique.
Introduction
Devant l’affluence que je constate pour tout ce qui concerne la parapsychologie et la physique quantique, je pense utile de consacrer des master classes spécifiques à cette branche sulfureuse de la psychologie . Je dois avertir le lecteur qu’il n'y trouvera rien que de très abstrait et de très ennuyeux. De surcroît, des idées qui étaient très nouvelles au moment des premières rédactions des
« éléments pour une théorie de l'information psychologique » furent progressivement « rattrapées » ou publiées postérieurement à mes travaux. Vu du côté positif, on pourrait dire que j’étais un précurseur, vu du côté négatif, que j’avais réinventé l’eau tiède. Quoi qu’il en soit, le travail original interrompu en 1970 alors que je devenais titulaire de ma chaire, ne fut jamais repris, sauf dans les travaux de l’ISD qui traitent davantage d’influence que de précognition.
Après une absence aussi longue, j’ai pensé utile de retracer la genèse qui m’a conduit à émettre un corpus exceptionnellement complexe de plus de 300 définitions et assertions, toutes reliées entre elles en un schéma cohérent. On comprendra aussi la raison qui m’a poussé à abandonner ce qui m’était le plus cher : contribuer à faire avancer la science dans ce domaine, Mais je surévaluais alors la capacité des parapsychologues, stériles du point de vue de la preuve et encore plus pour ce qui est des découvertes sensationnelles.
Je commençai à m’intéresser aux phénomènes psi, pendant que je faisais mes études d’ingénieur et je pensais que si l’on posait comme axiome, qu’ils correspondaient à la réalité, ce serait toute notre vision du monde qui s’effondrerait. Il était urgent d’explorer les retombées de psi, sur nos postulats béhavioristes, alors prédominants. En d'autres termes, il fallait inclure dans le corpus des faits psychologiques, les faits parapsychologiques en leur accordant un statut de réalité - du moins pour les plus probants comme la télépathie et la précognition - à égalité des autres phénomènes étudiés par les laboratoires scientifiques. Je posai comme principe pragmatique et révisable, l'axiome qu'un grand nombre de grands chercheurs, de Freud et Jung, à Murphy ou Soal, et des laboratoires sérieux utilisant des protocoles de plus en plus rigoureux ne peuvent pas tous se tromper et tromper pendant des décennies la communauté scientifique. Cet axiome tenait d'autant mieux la route que les critiques adressées aux chercheurs étaient visiblement plus animées par la volonté de désinformer que d'informer le public, le but plus ou moins avoué étant de décourager les recherches et de discréditer ceux qui les menaient.
Je n'ai pas voulu statuer sur le fond. Une seule certitude m'animait : l'enjeu à la fois théorique et pratique de la parapsychologie, exigeait que l'on engage des budgets importants pour explorer ses possibilités d'occurrence et la manière de provoquer des cas macroscopiques, plutôt que de les refuser à priori sous prétexte que les établissements sérieux refusent à priori toute étude sur la parapsychologie !
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Sunday, 1 July 2007
Chronache Italiane
Finalmente libero !
Quando ho studiato la stampa italiana, me sono - per pigrizia forse ' limitato ai grandi titoli, del Corriere della Sera alla Repubblica. Mi sembrava aver sott'occhio un panorama della sensibilità politica del paese, un pò comme quando si trascorre le media, dal Figaro a Libération. Mi ero meravigliato del tono cortese, quasi mite, delle polemiche, che quasi tutte portavano su dei dati tecnici ed economici più che di scelta di società. Per esempio vi era un largo consenzo attorno al Veltroni, communista che aveva la benedizione di Montezemolo.
A sinistra, titoli del Messaggero, et della Repubblica.
L'islam non è neppure evocato nella pagina della Repubblica.
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Chroniques italiennes N°6
ENFIN LIBRE ! Infine LIBERO !
J'avais noté à plusieurs reprises la relative modération des journalistes italiens, et l'urbanité avec lesquels des éditorialistes de droite (Il Corriere della Sera) traitent leurs confrères de gauche (La Repubblica). Rien à voir avec l'opposition haineuse ou aigrie de nos cinq journaux de gauche. C'est ce que remarquait Renzo Ardiccioni dans son commentaire où il répondait à mon étonnement de voir de grands milliardaires italiens soutenir la gauche contre la droite Berlusconienne ou la Lega. Il me faisait valoir qu'on ne pouvait comparer notre gauche idéologique et fanatique avec la gauche italienne souvent philoaméricaine et porteuse de la culture du plus haut niveau. Une ombre au tableau : mon ami politologue qui donnait une toute autre interprétation à cette modération de bon aloi. Les élites milliardaires et la majorité des journaux seraient profondément contaminés par Medusa ce qui explique ce conformisme lénifiant. Paradoxalement, d'après lui, le seul journal vraiment libre serait Libero (Libre) totalement marginalisé car appartenant à Berlusconi, donc suspect.
J'ai eu du mal à l'hôtel à me procurer un numéro de cette feuille presque confidentielle (ce qui contredit le dogme de la toute-puissance médiatique de Berlusconi) et j'ai en effet constaté que s'il est difficile de parler d'objectivité à son sujet, Libero permet de dévoiler la subjectivité de la presse dominante et d'entendre une faible voix : celle d'un contre-pouvoir politiquement incorrect. Je l'ai lu attentivement et comparé ses assertions avec la réalité. Elles se sont révélées pertinentes. Il y a bien une désinformation cohérente et commune à toute la presse dominante. Cette concordance générale est d'autant plus grave que les journaux en question mettent en évidence des divergences de détail qui laissent supposer au lecteur que le pluralisme est respecté.
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