Chroniques italiennes N°7
Statistiques : hier nous avons dépassé le cap de 42.000 visites, à partir d'un point de départ de 1700 visites le premier mois d'activité. Je suppose que l'activité devrait se ralentir en été, car tous ne peuvent en vacances accéder à l'Internet. En ce qui me concerne, j'essayerai d'être toutes les nuits à mon poste.
On s’en douterait, le sujet favori d’Octopus, (les mass media, l'information de masse), celui qui fait grimper les ventes mieux que le geste insensé d’un lutteur, qi a trucidé toute sa famille, ou de la négociation sur l’âge de la retraite, c’est djihad, et les actes terroristes manqués qui en découlent. Il suffit qu’une poignée d’imbéciles fanatisés s’attaquent aux points sensibles (et il y en a des myriades) de notre occident, pour que la panique.déferle sur la planète, excitée par la surenchère médiatiaque.
Ce qui est particulièrement intéressant dans ces attentats manqués, c’est qu’on ne peut les comprendre ponctuellement, et ce n’est pas en condamnant des insensés vociférants qui, en proie aux flammes, ne songent qu’à massacrer avant de mourir, qu’on résoudra le problème.
C’est qu’il ne relève pas de l’approche « biologique » de la désinformation, qui ne traite que le cas par cas, mais de l’approche cosmogonique. Celle-ci postule qu’il existe des noyaux durs de croyance ( les noeuds sémantiques) d’où se propagent des ondes de terreur et d'enthousiasme. Il suffit qu’un fanatique capte le paquet d’ondes pour qu’il se produise une réduction des potentialités qu'il véhicule (ce que l'on nomme l'utopie), en une actualisation ponctuelle, ici et maintenant. Interroger des suspects ne peut permettre que de traiter des particules élémentaires individuelles comme si elles étaient autonomes.
Prenons en exemple le spectre formé par de la limaille de fer dont on saupoudre une plaque et placée au dessus d'un puissant aimant. Les particules s’orienteront selon des figures définies. De leur point de vue, ou plutôt de celui des enquêteurs qui interrogent chaque parcelle d'information élémentaire, on a l’impression que le problème c’est eux, alors que c’est l’aimant. Deux exemple d’aimants sont l’imam Omar Bakri, expulsé d’Angleterre pour prêcher inlassablement le djihad le plus dur. L’autre, infiniment plus important est un des quatre terroristes libérés, et qu’on a rendu à la liberté, dont il use en envoyant 300 gosses kamikases en Europe, dont ceux qui interviennent dans les actes terroristes qui font la une. On fait mine de s’en offusquer, mais on se garde bien de supprimer les aimants. Si on avait passé par les armes bien des chefs terroristes, on n’aurait pas été exposés à des chantages, auquels nous cédons bien souvent.
Ci-dessus et ci-contre, vérification des assertions de Libero. En effet, aucune mention de l'Islam ne figure dans les pages principales parlant de attentats, comme s'ils venaient de surgir du néant.
Décodage
Voici les propos d’Omar Bakri, l’imam qui prêchait la guerre sainte à Londres, où vit sa famille des subsides de l’Etat, et ses disciples.
Je veux pour l’instant éviter de parler de Matrice islamique. Le Coran donne tort aux auteurs de ces actes, car on n’a pas le droit d’attaquer une communauté d’accueil à laquelle on fait partie. Qui vit à l’intérieur d’une communauté n’a pas le droit d’attaquer cette même communauté.
Il faut en déduire que qui vit à l'intérieur d'une communauté a le droit d'attaquer d'autres communautés. Par ailleurs un certain nombre de kamikases, viennent du Pakistan, ils sont donc parfaitement fondés à se livrer à des attentats.
Les responsables sont des sympathisants d’Al Qaida, qui veulent se faire bien voir par l’organisation en suivant ses messages. Ils cherchent sur l’Internet quelque chose où ils puissent se défouler, chercher un guide ou un message qui (instrumentalisent) leur colère.
Par exemple une voix lançant des fatwas qui imposent la guerre sainte en Irak, en Afghanistan. L’erreur est de la porter chez les pays hôtes.
Mais d'où vient cette colère?
J’ai pu les contrôler mais on m’a chassé. Je ne puis que prier Dieu pour qu’il protège la communauté musulmane.
On notera que contrôler pour Bakri, signifie dévier la "colère" de ses disciples vers d'autres communautés occidentales. On remarquera aussi, que bien que ce soit l'ensemble de la population civile qui soit agressée et terrorisée par les islamistes, l'imam ne prie que pour les musulmans.
La guerre au terrorisme depuis le 11 septembre, a beaucoup détérioré le climat entre les musulmans et le reste du pays. Il faut cesser les pressions, et les interrogatoires, sinon on donnera de l’espace à l’extracommunautarisme.
D'après l'imam, il ne fallait pas déclarer la guerre au terrorisme. Les musulmans se sont rangés du côté des terroristes lorsqu'on les a pourchassés, et cette solidarité a été plus forte que l'intégration au pays d'accueil. De même devant les pires menaces, on doit s'interdire d'enquêter et d'essayer de trouver les coupables. Cela suppose que l'ensemble de la population musulmane préfère que l'on laisse courir les auteurs des attentats et que leur arrestation suscite des réactions anti-pays d'accueil.
En tout cas ce n’est pas Al Qaeda qui a fait cela, ce sont les jeunes musulmans en colère, au sein de la communauté britannique.
C'est tout à fait possible et cela coïncide avec le point de vue de l'imam qui est aussi le notre. La colère des musulmans n'est pas associée à un événement particulier. Elle est plus générale. Elle est l'expression d'une véritable haine pour les valeurs de la civilisation occidentale. Si nous avons perdu le sens de notre identité, eux ont celui de la leur propre, mais aussi de la notre, qu'ils vivent au négatif. (Medusa).