Chroniques italiennes N°8
Verbatim classes moyennes
J'ai interrogé ce que l'on peut appeler les classes moyennes dans tous leur états, depuis le cuisinier de l'hôtel, jusqu'aux italiens de la bonne bourgeoisie qui occupent les étages bas (les élevés sont pour les russes), sans compter les chauffeurs de taxi, les maraîchers dans leur stand au marché, les boutiquiers et les artisans, enfin, un peu tout le monde à l'exception des bureaucrates, des intellectuels ou assimilés, et des bobos, ici très répandus. J'en ai tiré une extraordinaire cohérence, presque une pensée unique, qui cependant, ne coïncide pas avec celle que l'on trouve dans les médias. Voici quelques thèmes.
PRODI : Un désastre. Depuis qu'il est là, les taxes ne font qu'augmenter, les africains, les albanais, les gitans, sont incités à s'installer chez nous, ce qu'ils font, en commettant viols, déprédations, insultes à la population, vandalisme. Prodi "non ne fà una giusta" il rate tout ce à quoi il touche. On n'en peut plus et on regrette amèrement d'avoir voté contre Berlusconi. Mais c'est trop tard.
L'EURO : Autre fléau. On n'arrive plus à boucler nos fins de mois. L'inflation cachée est galopante. On nous a trompés, et les anglais savent ce qu'ils font!
L'IMMIGRATION. On ne reconnaît plus notre pays. A Gènes par exemple, on est envahis par les tunisiens, les algériens, les marocains. Leurs femmes travaillent, mais eux ne fichent pas une datte, leur enfants sont livrés à eux-mêmes et deviennent de la graine de délinquants. Depuis que Prodi est là, on a peur pour la première fois dans notre pays.
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