Chroniques italiennes N°9
Jour de grand vent
Aujourd'hui le mistral a soufflé... une modeste queue de mistral initiée dans le Var. Le gouvernement Prodi fait de l'eau de toutes parts, à l'extérieur comme à l'intérieur et certains se demandent s'il va pouvoir tenir jusqu'au bout. Mais le bonhomme est coriace et toute une vie consacrée à la politique l'on rendu encore plus roué. Il y a les impôts de plus en plus lourds, les pressions des syndicats pour abaisser l'âge de la retraite au dessous de 57 ans alors que l'espérance de vie laisse présager un vide de vingt ans. On a oublié de relire Marx pour qui suel le travail est humain et source d'épanouissement. On sait combien de gens actifs et entreprenants, passionnés par leur travail meurent dans les deux ans après la retraite, cette annonciatrice de déclin, petite mort. Certes ceci ne touche aucunement les technocrates, les bureaucrates, les paresseux, les blasés et les fatigués qui, s'ils le pouvaient, prendraient leur retraite tout de suite après être entrés dans l'entreprise, à condition que ce soit à salaire égal.
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