Chronique
L'Art d'être grand-père
Ce petit garçon de quatre ans est heureux de vivre, adore ses copains de la maternelle, commence à jouer un peu de musique classique, dil fait preuve d'une énergie et d'un caractère indomptables, je lui sers un peu de second grand-père. Son père et sa mère travaillent comme des forcenés pour monter leur PME, actuellement en plein essor, ils ont acquis la confiance et le respect de leurs relations d'affaires, et ont acheté à crédit une petite maison coquette avec un jardin, à proximité de l'entreprise. Ils sont partis de rien, sans un sou en poche et à force de détermination, de sérieux, de courage, ils ont édifié une PME et une famille. Les parents accordent une grande attention au niveau culturel et à l'éducation de leur fils, et espèrent qu'il deviendra quelqu'un de bien, d'honorable et citoyen dans le pays choisi, la France.
Le monde de ce petit garçon risque de s'écrouler du jour au lendemain, le foyer dispersé, la misère installée, l'avenir des parents détruit d'un coup de pied nonchalant comme on balaye une fourmilière. Tout ceci à cause d'une juge manipulée par des malfrats, n'admettant sans doute pas que le travail et l'ambition soient récompensés et ajoutant la coercition à la mauvaise foi, dignes des procès staliniens. Et cela se passe en France. Cela ne saurait étonner tant ce pays a doté d'une impunité totale tant de gens mal payés, souvent aigris et pressés, instruisant à charge et à décharge et intouchables. Mais il ne s'agit plus ici d'impréparation, d'incompétence ou de bêtise, comme pour cette boite de caviar qui avait mal tourné, mais de la vie d'un enfant, qu'on envisage froidement de démolir, sans la moindre pensée aux conséquences. Comment qualifier cette juge? Je connais à fond le dossier mais je ne puis parler tant que l'affaire n'est pas close devant la justice. Le moment venu, la sanction morale tombera.
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