L’Entreprise citoyenne
On parle beaucoup de l’entreprise citoyenne, notamment à propos de Gouvernance. L’idée générale est qu’on ne saurait plus considérer une entreprise comme une entité dirigée uniquement en fonction des intérêts des seuls actionnaires, mais qu’elle doit tenir compte également des stakeholders, des parties prenantes, parmi lesquels les femmes et les hommes qui y travaillent et qui coopèrent à son développement, les clients qui la font vivre, et l’environnement qu’elle contribue à améliorer ou au contraire qu’elle dégrade.
Si l’on veut éviter que ce concept dépasse le stade des idées creuses, il me semble qu’il faille sérieusement se préoccuper de l’évolution de la femme dans le travail. Son efficacité n’a plus besoin d’être démontrée, et elle tient à sa complémentarité avec l’homme. Ensemble ils peuvent aborder simultanément sous deux angles différents la vision politique et entrepreneuriale d’une organisation, ce qui constitue un enrichissement considérable. Le Yang, valeur de croissance et le Yin, valeur de conservation et de préservation de la planète, se recouvrent et impriment un rythme vital à la société. Celle-ci est de plus en plus fragmentée en classes disjointes, non communicantes : enfants, jeunes, vieillards et la femme qui travaille ne peut plus assurer les failles face aux exigences d’une mondialisation qui se répercute dans le quotidien des entreprises et le management du personnel.
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