Le citoyen entreprenant
Dans un de mes précédents billets j'avais parlé de l'Entreprise Citoyenne, concept proche de la "gouvernance", terme à la mode, mais qui exprime la nécessité pour toute entreprise ou organisation (y compris les administrations étatiques) de tenir compte des parties prenantes et non seulement des élites qui les gouvernent, et des actionnaires qui attendent une rémunération du capital investi.
L'Etat se glorifie d'avoir pompé aux citoyens et aux entreprises, un magot record au titre de l'impôt sur la fortune. Mais qui a pensé que de prélèvement excessif, en spoliation douce, ce ne sont pas seulement les riches qui souffrent (ils peuvent voter avec leurs pieds) mais surtout les classes moyennes et les petits entrepreneurs, écrasés sous les charges, dégoûtés d'en faire plus. Ceux qui ont un petit capital, partent, comme les jeunes ambitieux et entreprenants.
Les entreprises multinationales se laissent de plus en plus tenter par une centralisation absurde qui prive de toute initiative les collaborateurs, en les transformant en zombies. Ces derniers finissent par s'habituer à leur condition de relais apathiques d'un but qui les dépassent, et cette apathie contagieuse est favorisée par la vulgate gauchiste qui ne parle que d'avantages acquis et accorde une prime à la paresse, comme si dans un monde en mouvement, le mot acquis avait une valeur sacrée et que la concurrence n'existait pas.
Je donnerai deux exemples concrets que je vis en ce moment et qui illustre les carences des entreprises de petite taille comme celles des monstrueuses multinationales.
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