ERRATAS
Dans un des chapitres de Virus, un des cas était intitulé : la plus grande désinformation de l'histoire des sciences. J'entendais par là la chape de plomb qui pèse sur les recherches les plus sérieuses en parapsychologie, en butte à l'ostracisme des esprits forts, à la crédulité compromettante des esprits faible, et aux ricanements des esprits vides. J'étais indigné par la désinvolture avec laquelle on traitait des travaux montrant l'existence de phénomènes troublants, et suffisamment sérieux pour qu'on daigne allouer des crédits de recherche à une branche majeure de la connaissance. Majeure parce qu'elle remet en question toute notre conception du monde. Il ne s'agit pas de prouver l'existence de ces phénomènes qui heurent le sens commun comme les modèles mentaux des "scientifiques", mais d'en découvrir les propriétés afin de pouvoir enfin édifier une théorie admissible.
Mais mon indignation était à courte vue et je dois confesser mon erreur. Il est en effet au moins deux cas de théories, avérées, démontrées et prouvées expérimentalement; et qui ont été mises sous le boisseau par le monde scientifique, et celui - complice - des vulgarisateurs et des journalistes. Le premier date de quelques siècles, le second de la première moitié du XXe. Je vous conseille à ce propos, de vous précipiter sur l'ouvrage de Jean Staune, sur le sens du monde et en particulier dans le chapitre Qu'est-ce que le réel?
E pur si muove
Cette phrase - apocryphe - de Galileo Galileo, sur le point d'abjurer sa théorie néocopernicienne, est devenue un symbole de l'étroitesse d'esprit et du sectarisme rétrograde du monde académique.
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