Mahler, le Chant de la Terre
La trilogie de Li-Tai-Po, suite.
Note . La traduction de Hans Bechtle est en vert, l'original de Li-Tai-Po traduit par Franz Toussaint est en violet.
Le troisième mouvement du Chant de la Terre. Première partie de la trilogie.
De la Jeunesse.
(D'après Li-Tai-Po)
Au milieu d'un petit étang
se trouve un pavillon de verte
et blanche porcelaine.
Au milieu du lac, s'élève un pavillon de porcelaine blanche
Comme le dos d'un tigre,
se tend un pont de jade
vers le pavillon
Pour y arriver, il faut franchir un petit pont de jade
qui a la courbe d'un tigre à l'affut
Dans la maisonnette s'assoient des amis
Dans ce minuscule palais, des amis se réunissent.
bien habillés, ils boivent, papotent,
certains écrivent des vers
Ils causent, ils boivent.
Leurs manches de soie glissent
en arrière, leurs bonnets de soie
joyeusement rejetés sur la nuque.
2. Certains les manches retroussées; la calotte enfoncée jusqu'aux yeux, écrivent des vers.
Tout se reflète sur la calme surface
du petit étang., merveilleusement
comme dans l'image d'in miroir.
1. Sur l'eau verte, ils regardent onduler les reflets des pivoines qui ornent la balustrade de la terrasse.
Tout se tient sur la tête
sur le pavillon de verte
et de blanche porcelaine
Comme une demi-lune se tient le pont
arche renversée.
L'arc du pont ressemble au croissant de la lune.
Les reflets des pivoines ressemblentà des jeunes filles qui dansent.
Des amis
bien habillés, boivent, papotent
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