Friday, 17 April 2009
CHRONIQUE
L'art et la crise
L'objet de ce billet est, à la lumière des évènements récents de se demander si les oeuvres d'Art, les pièces exceptionnelles, constituent une valeur refuge. L'emballement récent (Vente du siècle, bond en avant de la numismatique, récentes ventes, pénurie de tableaux importants comme des Tàpies, aujourd'hui introuvables, en dépit d'une demande soutenue, paraissent donner une réponse encourageante. Mais il faut se méfier des emballements et l'arbre cache la Forêt. On oublie un peu vide que nous sommes au début et non pas à la fin du typhon et on ne sait comment se comportera le marché en cas de désastre majeur. Par ailleurs les spécialistes ne font pas faute de nous rappeler que le marché de l'Art ne saurait être tributaire de la spéculation. Il faut attendre vingt ans avant d'espérer retrouver sa mise et de faire des bénéfices. En revanche, et c'est tout différent, l'investissement sera préservé durablement et une fois la crise passée, conservera sa valeur. C'est un patrimoine qu'on pourra se passer d'une génération à l'autre. Enfin, les grands collectionneurs finissent par être plus compétents que bien des experts professionnels et bien entendu, des prétendus muséologues auquel Socrate a fait appel pour couler la Deuxième Fondation. Il est bon de rappeler que ma collection de stylos et instruments d'écriture, la première au monde a été édifiée en moins que quatre ans!
Lettre d'insultes
Elle provient de la petite-fille de Monsieur Gaston Dreyfus que je cite dans le billet du 12 Juillet sur la vente du siècle. J'opposais le sérieux et la passion de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent à la désinvolture de M.Gaston-Dreyfus qui ne daigna pas interrompre ses vacances pour une acquisition dépassant tout ce qu'on peut imaginer : le fond de Mme Kandinsky mis en vente. Elle donne pour preuve de mon aigreur et de l'infiabilité des informations contenues sur le blog, mon écorchement du nom de M.Gaston Dreyfus que je nomme Gaston-Alain Dreyfus au lieu d'Alain Gaston-Dreyfus. Et elle m'accuse de le traiter d'amateur superficiel.
Si elle connaissait un peu mieux le blog, elle saurait que je cite de mémoire, sans me référer à aucune note, et que j'ai averti mes internautes que cette mémoire, non étayée par des documents, me fait souvent défaut... Mais pour de petits détails de cette espèce. Pour le fait que j'ai interverti Alain Gaston-Drefus, en Gaston Alain--Dreyfus, il ne s'agit même pas d'un trou de mémoire, mais d'une stupide erreur de frappe. Je sais très bien que le collectionneur dont je parle se nomme Gaston-Dreyfus pour l'avoir beaucoup fréquenté et sympathisé avec lui et pour avoir décidé Nina Kandinsky à lui vendre le fonds de préférence à d'autres acheteurs. Mission d'ailleurs réussie mais qu'on fit piteusement échouer. Quant à le traiter d'amateur superficiel, ceci n'est qu'une simple opinion, et j'avoue qu'elle est injuste. M.Gaston-Dreyfus était sérieux : il avait parfaitement assimilé les seçons de Samy et d'Alain Tarica et c'était un homme d'une extrême élégance et d'une grande courtoisie, ce que l'on nomme populairement "la classe". Je comprends donc l'indignation de sa petite-fille et je lui présente mes excuses. Elle ne faisait que son devoir.
Mais il reste que les évènements, vieux de plusieurs décénnies, alors que la petite-fille dont je n'ose donner le nom de peur de l'estropier, n'était sans doute pas née, que j'ai relatés, sont l'expression d'une vérité sans concession. Le fonds fut vendu à Bayeler et ma déception fut immense, expliquant sinon justifiant mon "aigreur". Je m'étais donné tant de mal pour convaincre Nina Kandinsky, qui avait toute confiance en moi! La petite fille de l'amateur éclairé que fut M.Gaston-Dreyfus ne pouvait évidemment les connaître. Elle n'y était pas et elle se garde bien d'ailleurs de les infirmer. Je suis sûr que j'ai ainsi heurté des sensibilités d'amis ou de parents de personnalités que j'ai critiqué : le cas de M.Guy Sacre en est un exemple. Les arguments invoqués à mon encontre, si on excepte les insultes, sont valables : on me reproche mes fautes de frappe !
Mes relations avec Aimé Maeght
Je connus Nina Kandinsky chez Maeght qui la représentait officiellement. Je rencontrai Maeght chez le concessionnaire Peugeot qui était de ses bons clients et qui me recommanda chaleureusement. Le conact et la sympathie furent immédiats. Un coup de foudre. Maeght me dit que je jour, il le marquerait d'une pierre blanche. Je connus ainsi toute l'équipe : Daniel Lelong qui venait de la finance et devenu le commercial de l'équipe, Dupin, le poète qui rédigeait la revue de Maeght : Derrière le miroir , Marguerite sa femme dite Guiguitte, qui protégeait son fils Adrien un faible que n'appréciait guère son père, ce qui faisait des disputes familiales sans fin, Claudine la fidèle comptable au fait de tous ses secrets. Je fus invité souvent à la fondation et autour de la table, il y avait un riche amateur suisse, Mirò, Nina Kandinsky, et toute la tribu. Un jour à l'occasion d'une cérémonie d'anniversaire, une merveilleuse soirée réunit Hartung, Zao Wou Ki, Miro, Chagall, Giacometti, Tapiès (si je ne me trompe), Nina Kandinsky, une habituée, et bien d'autres. Je les fréquentais tous par l'intermédiaire de Maeght et ils me firent tous des encres pour mon musée de la calligraphie.
Nina Kandinsky avait toute confiance en moi. Elle adorait les bijoux de Van Cleef et Arpels et avait un joli chalet à Gstaad. Par ailleurs elle était terriblement avare et admirait la richesse. Elle habitait à Neuilly dans les immeubles donnant sur le bois et où résidait Jean-René Fourtou, le PDG de Rhône Poulenc. On l'accusa d'avoir exercé une influence néfaste sur son mari dont laaa période parisienne fut trop jolie, trop décorative. Par la suite, on trouva Nina étranglée dans son chalet, dépouillée de tous ses bijoux. Le mystère n'est toujours pas résolu.
Elle me confia qu'elle voulait vendre tout son fonds, inestimable et comportant des pièces introuvables. J'insistai pour qu'elle donnât la priorité à Alain Gaston-Dreyfus, qui avait une belle Mercédès à air conditionné, et une propriété avec des chevaux dans les environs de Rambouillet. Est-il riche?, me demanda-t-elle sur un ton dubitatif. Très riche lui répondis-je, enjoignant Alain à multiplier les signes extérieurs de richesse. Samy Tarica était dans le coup et espérait que Alain enlèverait le morceau. Enfin, on se mit d'accord sur la somme de un milliard d'anciens francs. Mais Gaston Dreyfus se faisait tirer l'oreille pour signer un contrat "La vieille, me dit-il, il faut la faire mariner. Un milliard, ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval" Mais au mois d'Août, alors qu'Alain et sa famille étaient sur leur yacht dans les eaux turques, Nina m'annonça qu'un cheval s'était présenté et que sous ses sabots il y avait un milliard de francs! On télégraphia ou on téléphona à Gaston-Dreyfus, qui dit que c'était une manoeuvre pour faire monter les prix et un bobard. Cela pouvait attendre au retour des vacances. J'eus bon insister, il était inflexible. Mais revenu de Turquie, il eut une mauvaise surprise. Beyeler, le plus grand marchand de tableaux d'Europe, plus même que Berggruen et que Maeght, l'avait coiffé au poteau. J'en crevai de rage et cela explique sans doute le ressentiment que je lui portai. Tarica dans cette occasion agit avec moi avec la plus grande générosité, celle d'un grand Seigneur qu'il était ainsi que son fils Alain et je lui en suis encore reconnaissant. Il prit les choses comme il le fallait : de haut.
Les méthodes commerciales de l'équipe Maeght.
Lorsque se présentait un gros poisson, il était accueilli Par Guiguitte, par Lelong et par Maeght lui-même. On le faisait entrer dans un pièces noire, dans lequel une tableau se trouvait sur un chevalet. C'était souvent un Mirò qui, cela nous semble stupéfiant aujourd'hui, avait besoin d'un homme comme Maeght, son supporter fervent, pour se vendre. Il était complètement délaissé.
On laissait mariner pendant quelques bonnes minutes le client, puis entrait Guiguitte, et s'asseyait sans mot dire. Elle émettait des sons indéterminés, qu'on finit par décoder : alors, hein, qu'estce que vou en dites, hein? E taussi curieux que cela puisse paraître, ce langage informel avait un impact supérieur à toute argumentation. Lelong, lui, se chargeait de celle-ci et vantait les mérites du tableau. Enfin Maeght intervenait sur le mode autoritaire et mécontent. Alors, on vous présente le meilleur investissement et vous hésitez. Rappelez-vous : vous ne m'avez pas suivi pour Giacometti, pour Chagall, pour Braque, et voyez ce qu'ils coûtent aujourd'hui ! Vous recommencez la même chose avec un génie non encore à sa valeur comme Miro. Et vous le regretterez. Dans quelques années, il sera aussi connu que les autres, et vaudra aussi cher.
Le plus beau, c'est que Maeght avait parfaitement raison et que bien de richez amateurs se détournent de grands peintres confirmés comme Tapiès, Hartung, Mathieu, et autres Fautrier. Dubuffet arrive à émerger encore.
Et j'en viens à ce qui est le sujet de ce billet. En cas de crise grave imminente, avec une rupture possible du cycle monétaire, coment investir de façon à ce qu'à la sortie de ma catastrophe, vouv vous trouviez avec des biens ayant conservé leur valeur?
Voir la suite dans le corps du blog.
Comment investir pour parer la crise?
Ce n'est pas par hasard que j'ai cité les méthodes de travail d'Aimé Maeght et ses propos à Neubauer (j'ai sans doute estropié son nom). Il avait parfaitement raison. Des oeuvres de Giacometti, de Chagall, de Mirò et de Kandinsky, pour ne citer que ceux de son écurie, ont pris une plus-value impressionnante. Et que dire des Brancusi, des Picasso cubistes, des Matisse, des Mondrian, achetés pour un prix encore abordable par Pierre Bergé et Yves Saint Laurent et revendus plusieurs foi leut prix d'achat? On pourrait en dire autant des monnaies anciennes, de la plus haute qualité, devenues tellement rares qu'il serait impossible pour un nouveau venu de se procurer une collection comparable à celle que j'ai constitué pour Socrate. Quant aux livres anciens et aux manuscrits d'intérêt majeur, ou encore les Grolier, ils sont tellement rares, qu'il est impossible d'évaluer leur prix.
Les objets que je viens de citer sont au delà des modes et des fluctuations spéculatives, car il datent de plus de deux siècles et que des générations de grands collectionneurs ont marqué leur passage, comme Louis XIV pour les Grolier. Certains n'ont pas bougé de leur famille d'accueil depuis cinq siècles, et les fauf sont exclus par leur pedigree et leur traçabilité pendant des siècles.
Socrate et moi avons tenté de formaliser cette valeur d'investissement par des indices notés i, ii, iii, iiii, iiiii. Les i ont tous pour points communs, d'être dans la condition de conservation la meilleure qu'on puisse avoir, représenter une importance historique universelle et majeure, la rareté étant variable. iiiii l'indice l e plus élevé désigne les objets n'existant dans aucun musée ni fondation, ou encore qui sont dans un état inférieur de conservation et de qualité.
L'échelon le plus élevé, iiiii désigne un pièce de la plus grande importance, dans un état unique au monde et surclassant toutes le autres dans les collections privées ou le musées les plus illustres. Leur rareté est telle qu'une fois soustraite de la vente par un musée ou une grande fondation, comme la Getty Foudation à Malibu, essayer de s'en procurer une relève de l'utopie. Citons par exemple le sesterce d'Hadrien acheté par le Baron Thyssen pour son musée privé 2.200.000 euros (contre moi en underbidder) et prêt à monter juqu'à 36.000 euros. Ci-dessous le fameux sesterce d'Hadrien, la pièce de monnaie la plus chère du monde, par courtoisie de M.Baron.
Un autre exemple est le livre d'heures du XIVème siècle entièrement calligraphié en lettres d'or en relief, tour de force accompagnant de merveilleuses miniatures, et unique au monde.
Autre exemple, les Dialogues de Galilée dont il n'existe que trois exemplaires dédicacés au monde, l'un au Vatican, l'autre à la Fondation Galilée, le troisième ayant étant rejeté par Socrate, avec la plupart des pièces de valeur et qu'il sera tout bonnement impossible de retrouver. Il faudra nous rabattre sur un exemplaire non dédicacé, classé iii.
Ci-dessous une première édition classée iiii : Copernic, la héorie de l'héliocentrisme. C'est le seul exemplaire en mains privées.
J'ai acheté avec l'aide éclairée de Claude Burgan, à New York une monnaie à l'effigie de Brutus. L'importance historique est majeure car il fait partie d'une légende mythique et il est le seul connu qui représente l'assassin de César avec Casca qui a frappé la monnaie peu avant la bataille de Philippes, contrevenant à la prétention de modestie de Brutus. Cette effigie est d'une qualité suprême et permet aux physiognonomistes de déceler le caractère mesqui, intrigant et tortueux du prétendu héros, loué par Shakespeare. Il en existe onze exemplaires, et nous avons le plus beau au monde, et de loin.
Dernier exemple de iiiii : le livre d'heures de Mormion/Béning, antérieur à celui, célèbre, d'Anne de Bretagne, et incomparablement supérieur. C'est le plus beau manuscrit à peintures de l'époque. Je sui parvenu à convaincre tous les marchands de ne rien vendre en attendant que j'ai trouvé un sponsor pour accomplir le projet rejeté par Socrate. Je n'osais plus les rencontrer, mais très généreusement ils ont accepté d'attendre et m'ont manifesté une confiance qui l'a touché. Je remercie tout particulièrement Stéphane Clavreuil, (Livres anciens) le principal pourvoyeur de merveilles. M.Héribert Tenscher (manuscrits à peinture) m'a également honoré de sa confiance. Ci-dessous le livre d'heures de Simon Mormion compété par Alexander Bening.Bruges ou Gand. (Par courtoisie de M. Heribert Tenscher) On remarquera l'expression d'une extrême douceur de la vierge, la perfection de l'enfant, généralement boursouflé, la hardiesse du cadrage, la somptuosité des couleurs. Les couleurs sont malheureusement déformées et ternes, loin de la splendeur colorée de l'original digne des grandes oeuvres de la Renaissance Italienne. Si Mormion-Bening sont supérieurs à Bourdichon, de dix ans postérieur, en revanche les bordures enluminées sont bien supérieures dans les Annes de Bretagne, ainsi que le montre la couverture de la cassette réalisée avec la collaboration de la BNF et de la régie des Capucins.
Et que faire quand on a des moyens modestes?
J'ai investi toutes mes économies pour acquérir dans une vente aux enchères de Zürich, avec l'aide de Claude Burgan, une monnaie que je lorgnais depuis des décennies et qui avait fait un tabac à la Vente Peyrefitte. Il s'agit de l'admirable Aréthuse sicilienne, un décadrachme signé par le grand Euainetos. Les spéculateurs, les Sociétés d'investissement, les grandes banques et les banques centrales ont fondu comme des oiseaux de proie dans ce secteur, conforme à leur métier se livrant à une concurrence démente. Le résultat est que les vrais numismates qui achetaient par passion, se retirèrent du marché, livré aux spéculateurs. Quand, des années plus tard les investisseurs avides de profit s'aperçurent que la cote stagnait, ils voulurent se désaisir deleurs pièces. Mais les numismates avaient disparu et les spéculateurs bradèrent à des prix extrêmement bas ces monnaies. Les numismates boudèrent également et s'adressèrent à d'autres sources. Aujourd'hui, ils sont revenus en force, rachetant les pièces désormais fortement sous-évaluées. Quelle leçon. N'investissez dans une oeuvre d'art, ou dans un rubis, ou une icone, que si vous vous y interessez et avez auparavant subi au préalable un apprentissage serré. Je me souviens que voici vingt ans j'achetai à Divonne-Les-Bains à une vente de Me. Kohn, un manuscrit de Grolier. Le prix était alléchant et sans m'y connaître je fis acheter le livre à ma soeur, qui croyait que je m'y connaissais. Si tel était le cas, j'aurais su que Grolier ne collectionna jamais de manuscrits médiévaux, ne sintéressant qu'à des éditions imprimées par des artisans qu'il sponsorisa. Lorsque je me retournai contre Me Kohn, celui-ci se défila et il déclina toute responsabilité, refusant même de me donner une copie du catalogue de la vente où était mentionnée la provenance de Grolier. Il prétendit ne pas avoir accès à ses achives étant donné le temps écoulé. En fait, rien dans le livre ne mentionnait aucune marque de Grolier, c'était un honnête manuscrit, complet mais de qualité secondaire. Ma soeur me reproche à juste titre cet achat imbécile qu'une connaissance approfondie eût évité d'acquérir. Ne m'imitez pas mes chers internautes.
Ci-dessous, un Grolier authentique. Donation : Socrate Papadopoulos. Collection Bruno Lussato.
Revenons-en à mon achat de l'Aréthuse. Nous eûmes une heureuse surprise : la monnaie était dans un excellent état, et Bugan n'en avait jamis vu passer d'aussi parfaite. Certes, celles conservées dans les grands musées, dont le British Museum, étaient en meilleur état, mais ni les collections de l'Alpha Bank, ni celles d'autres ensembles privés ne pouvaient rivaliser avec celle-ci. Je l'avais payée 80.000 euros avec les frais et les taxes, mais aujourd'hui elle serait hors d'atteinte à ce prix-là. Toutes celles passées aux enchères étaient d'une qualité notablement inférieure.
On peut aussi trouver des niches avantageuses. Je découvris pour la Fondation d'Uccle, le Japon populaire, dit MINGEI. Nous décidames avec mon sponsor d'avoir la plus belle collection mondiale, après le Japon. Le Leader occidental est Montgoméry, qui veut se séparer de sa collection pour le prix modique de 15 millions d'euros ! En fait sa collection est surfaite, c'est celle d'un collectionneur plus que d'un fondateur de musées et je n'eus pas de mal, avec l'aide de M.Boudin, de la Galerie Mingei, de me procurer des pièces d'une qualité bien supérieure et anciennes, comme par exemple un vêtement de feuilles d'or sur soie qui manque à la collection Montgoméry. Dans le secteur Mingei, on a une oeuvre de très grande qualité à partir de 600 euros. Le prix le plus élevé est de 60.000 euros, mais il s'agit de pièces anciennes et rarissimes.
Ci-dessous, une paire de paravents par Gosyun Matzumura qui commença à étudier la peinture et les hiku avec l'un des trois grands maîtres du Haïkaï Buson Yosano, le second après Basho. Il fut renommé pour ses peintures. Son autre maître fut Oukyo Maruyama. Gosyun Matzumura devint le fondateur de Shuyyou-ha, l'une des sectes de l'école Maruyama. Le thème est le mariage des Renards qui a inspiré le premier des Rèves de Kurosawa. 12.000 euros.
Et maintenant il vous reste à commencer petit et à parfaire vos connaissances. Socrate m'a lâché, tout ce travail avait été accompliu en pure perte, mais je songeai qu'il me restait une connaissance convenable de la numismatique, des livres anciens, des manuscrits à peinture. Aujourd'hui, si la chance m'accompagne, je trouverai un nouveau point d'appui avec mon cher petit-fils adoptif, LH III qui montre qu'il peut devenir mon protecteur, comme LH I à qui il ressemble tant.
|