CHRONIQUE
Aveu d'incompétence
Il ne sert à rien de dissimuler qu'on s'est trompé! On connaît mon pessimisme outrancier, comme Nostradamus je prédisais sur un ton prophétique, l'avènement de la bëte, la poursuite de la récession, la complexité du problème et la rupture du système monétaire. L'Apocalypse, quoi !
Heureusement que je me suis lourdement trompé. J'ai eu des nouvelles aussi fiables que rassurantes, provenant des autorités sérieuses et incontestables, fondées sur des données factuelles et validées par les ordinateurs les plus puissants du Pentagone et la connaissance des coulisses du pouvoir américain, là ou tout se joue.
Je ne me suis pas mépris quand involontairement je me suis décrit comme un vieillard malade et projetant mes angoisses - compréhensibles vu mon état neuronal. Mais j'ai été coupable d'avoir plongé les lecteurs de ce blog, dans une vision négative, démobilisatrice au lieu de positiver, d'entraîner, d'insuffler l'enthousiasme. Car rien n'est joué, et comme disaient Fruttero e Lucentini, quelque soit le problème, l'homme trouvera toujours une solution.
A présent, toute honte bue je dois faire mon mea culpa, et reconnaître à la lumière des dernieres nouvelles provenant de sources officielles que je ne puis dévoiler pour cause de confidentialité mais que vous lirez demain à 14 heures GMT dans votre chaîne de télévision, et le soir dans toutes les pages de tous les journaux. Vous vous demandez comment j'ai obtenu ces révélations. C'est oublier qu'en dépit de mon âge, j'ai l'oreille de personnages puissants au niveau mondial qui ont à leur tour l'oreille des sachants de la planète.
Je crois vous entendre murmurer : basta! ne nous fais pas lanterner, au fait, au fait quelles sont ses fameuses révélations. Comme j'ai peur de leur donner une visibilité trop marquée, je vous engage à les découvrir dans le corps du billet.
LA BONNE NOUVELLE, APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS. Lire le corps du billet.
LA BONNE NOUVELLE.
APRÈS LA PLUIE, LE BEAU TEMPS.
Je veux croire que vous n'imiterez pas ce politicien qui n'a rien compris aux explication techniques des économistes qui lui ont expliqué les ressorts de la nouvelle donne. Car derrière leur apparence innocente, se cache un long et effroyable arsénal de données filtrées et validées.
Les informations que je vous révèle proviennent d'une source sûre et bien renseignée,
provenant des hauts lieux où réside le pouvoir des nations évoluées. Ci-contre, la France.
Note à l'intention d'Emanuel Dyan. Tout ce qui suit a disparu, c'était un travail énorme. Comment le récupérer? Je ne sais même pas si je parviendrai à le reconstituer! 6h34.
Les mesures prises aujourd'hui et qui seront publiées demain, consistent en quatre domaines d'intervention et d'action.
1. La politique monétaire internationale.
2. La répartition des fonds des banques centrales
3. L'autonomie des acteurs économiques
4. L'arrêt de la machine infernale
1. La politique monétaire internationale.
Une interview d'Allan-Monk-Thi, président de la Commission Nationale des Industries Metallurgiques. Washington, D.C.
Q. Monsieur le président, une série de mesures drastiques et bouleversantes ont été décidées par le Président des Etats-Unis avec l'approbation des pays développés et à la satisfaction des pays en voie de développement. Quelle est la plus spectaculaire de ces mesures?
R. C'est certainement la destitution et le procès intentés à l'encontre d'Allan Greenspan.
Q. Que lui reproche-t-on?
R. D'être le premier responsable de la situation désastreuse actuelle qui menace la paix et la prospérité dans le monde.
Q.Comment cela?
R. Pour comprendre ses erreurs coupables, il nous faut remonter aux mesures prises à l'encontre de la convertibilité en or des monnaies papier.
En 1914 on assiste à la cassure de l'étalon-or, qui n'est rétabli qu'en 1922 à la conférence de Genève.
Q. Pourquoi cela?
R. De tout temps, les nations ayant subi des guerres et des effondrements économiques, faute d'or venant à manquer, se sont rabattus sur des substituts sans valeur intrinsèque, par exemple des pièces en bronze, ou des assignats. La prospérité revenue et avec elle l'espoir,l'or a été rétabli. La même chose s'est produite après la seconde guerre mondiale en France, où apparurent des pièces de cinq francs en argent qui furent toutes happées par la population qui les thésaurisa se méfinat du papier monnaie.
Q. C'est compréhensible. Et après?
R. En1944 les accords de Bretton Woods imposèrent la reconvertibilité du seul dolla en or. Et ceci pour des transactions d'Etat à Etat principalement. Mais la date la plus importante, passée inaperçue estla décision de la Fédéral Reserve de fixer à 1% le taux d'intérêt à court terme du dollar, soit un taux inférieur au taux d'inflation américaine.
Q. Où est l'erreur?
R. Cela équivalait à la distribution gratuite d'argent qui devait aboutir à la grande crise monétaire du XXIème siècle. Il était urgent d'y mettre un terme définitif.
Q. Et en quoi consiste la faute de Greenspan?
R. Il présidait la commission.
Q. Comment comprendre qu'il ait été suivi?
R. Parce que nos étudiants et nos spécialistes ont été infestibulés par la doctrine keynesienne/
Q. Êtes vous objectif? Nous savons qu'une querelle oppose les partisans de Kaynes et de Hayek.
R. Je ne prends pas partie, mais il faut vous reporter aux dogmes keynesiens. John Maynard Keynes a professé la fausse croyance qu el'extension aritificielle du crédit, une relance par l'inflation et des taux d'intérêt bas, entrâineraient une croissance forte et durable, alors qu'elle a pour effet de couler l'économie comme nous en avons la preuve aujourd'hui.
Q. Ce n'est donc pas la faute de Greenspan, il ne faisait qu'appliquer un enseignement universellement diffusé.
R. Ce n'est pas cela qui a fait de lui un bouc émissaire. Ce sont des procédés qui heurtent nos compatriotes.
Q. Quels procédés?
R. Greenspan était partisan de l'étalon or, mais lorsqu'il accéda au pouvoir, il se mit à hurler avec les loups avant de prendre la tête de la horde. Les raisons son troubles mais éclairées par son comportement. Sachez qu'il était conseiller de la Deutsche Bank avec une rémunération de nabab saoudien, et qu'il faisait payer ses conférences 50 000 dollars de l'heure. Mes compatriotes n'aiment pas cela, il veulent moraliser les complicités entre officiels et intérêts privés. Mais il y a pire. Pour des raisons personnelles il a couvert la mise à mort de Lehmann Brothers, dont les conséquences , prévisibles, furent désatreuses.
En définitive la décision de Greenspan a été la plus désastreuse de l'histoire de la Federal Reserve, comme me le disait recemment Peter Schiff. Les banques Centrales ont choisi de conforter les profits des banques privées au lieu de protéger la valeur de la monnaie.
Q. Ne peut-on trouver un compromis?
R. Mon ami Robert Mundell , prix Nobel d'économie, a établi le triangle des incompatibilités dont les sommets sont : l'autonomie des politiques monétaires nationales, la liberté internationale des mouvements de capitaux, et des taux de change fixes. Or les deux premiers sommets sont contradictoire et aboutissen à une situation d'incohérence totale.
Il ne faut pas oublier que pour fonctionner un système monétaire doit obéir à trois fonctions:
-instrument de mesure, il est l'étalon des valeurs individuelles et étatiques; comme -réserve de valeur, il garantit la crédibilité des émetteurs, enfin comme monnaie d'échange il permet l'économie et le commerce de fonctionner. Aucune de ces fonctions n'est respectée aujourd'hui. Le Président a choisi d'y mettre fin. Sinon ils se passera ce qui est prévisible : la confiscation autoritaires par les états de l'or des particuliers, si la mise sur le marché de l'or de Fort Knox.est insuffisant pour provoquer une baisse du métal précieux.Que va-t-il se passer?
Vous savez que la confiance doit être rétablie. Les privés regorgent de richesse cachées et dormantes. Il se terrent parce qu'ilsq ont peur, et à juste titre. Nous comptons sur l'effet incitatif de l'épuration brutale et spectaculaire des gens qui nous ont mis dans le pétrin, pour débloquer la machine en instaurant la confiance dans notre pays et dans les nations développées.
Q. Merci, Monsieur le Président. Vos explications seront certainement appréciées par les lecteurs de notre petit blog.
Lire la suite dans le prochain billet à la même date, afin de protéger les données de celui-ci.
Il est 7h 37, je vais essayer de faire un petit somme. A tantôt. Bruno Lussato