Une histoire hollandaise
Le directeur MacWhirr, responsable de la filiale francophone d'un grand groupe hollandais, la NSA, avait une physionomie dont l'apparence était l'exacte réplique de son esprit : elle ne présentait pas de caractéristiques bine marquées de fermeté ou de stupidité ; elle ne présentait aucune caractéristique ; elle était simplement ordinaire, inexpressive et indifférente.
La seule chose que son aspect eût pu parfois suggerer était une certaine timidité, car dans les bureaudu groupe, à Utrecht, il restait assis, un vague sourire sur sa face hâlée, les yeux baissés. Ses cheveux, blonds eg extrêmemnt fins, enserraient d'une tempe à l'autre le dôme chauve de son crâne comme une ceinture de soie duveteuse. Quand il relevait ceux-ci, on remarquait leur regard direct et leur couleur bleue qu'il tenait de sa mère hollandaise. il ne quittait jamais la NSA pour aller au siège du groupe sans serrer de son poing puissant et velu un élégant parapluie de chez Vuitton, mais toujours mal enroulé. Le jeune Jukes, son ambitieux assistant, qui escortait son supérieur jusqu'à l'entrée de la filiale de Gex, prenait parfois la liberté de lui demander avec la plus grande courtoisie : "Vous permettez, monsieur?" et, s'emparant du parapluie avec déférence, il en poussait la virole il en secouait les plis, l'enroulait correctement en un clin d'oeil et le lui rendait avec une telle solennité que M.Salomon Rout, le préposé à l'entretien technique, qui fumait son cigare matinal à la grille d'entrée, détournait la tête pour cacher son sourire. "Oh! Bien sûr, ce sacré pébroque... merci Jukes" grommellait le patron avec reconnaissance, sans lever les yeux.
Possédant juste ce qu'il fallait d'imagination, et rien de plus, pour vivre au jour le jour, il était tranquillement sûr de lui ; et pour la même raison, il n'avait pas une once de suffisance. Ce sont les supérieurs imaginatifs qui sont susceptibles, autoritaires, difficiles à contenter ; mais toute entreprise dirigée par MacWhirr était un asile managérial d'harmonie et de paix. En vérité, il était aussi capable de fantaisie qu'un horloger qui ne disposerait que d'un marteau de deux kilos et d'une scie, d'assembler un chronomètre.
Le grand jour de son mariage avait suivi opportunément le jour où MacWirr il avait pris la diércteion de sa première société.
Tous ces évènements s'étaient produits bien avant cette matinée où dans la salle de réunion de la NSA il constatait la baisse du chiffre d'affaires et de la fréquentation enrégistrées dans les listings informatiques dont il n'avait aucune raison de se méfier. Cette baisse - vu l'excellence des logiciels d'Accenture, l'époque de l'année et l'implantation de la filiale - était de très mauvais augure ; mais la face rougeaude de l'homme ne trahissait pas le moindre trouble intérieur. Les présages ne signifiaient rien pour lui, et il était incapable de déchiffrer les messages d'une prophétie avant que celle-ci ne vienne se réaliser sous son nez. "Il baisse, pas d'erreur" pensa-t-il. Il doit y avoir une sacrée récession quelque part dans les parages".
Les installations de la NSA étaient aussi bonnes que satisfaisantes pour la logique managériale. Les bâtiments avaient été construits moins de trente ans auparavant sur la commande d'une firme panaméenne, Sigg & Sons, basés à Utrecht. Lors de son inauguration, une fois achevée la finition dans ses moindres détails, ses architectes l'avaient contemplé avec fierté.
"Sigg nous a demandé un manager de confiance pour lui livrer la filiale" avait fait observer l'un des associés ; et l'autre, après un temps de réflexion , avait dit-" Je crois qu'en cemoment il est dans les parages - Oui? Dans ce cas, adressez-lui tout de suite un e-mail." avait déclaré l'aîné sans la moindre hésitation.
Le matin suivant MacWhirr se tenait devant eux, arrivé de Londres par le train de minuit après avoir fait à sa femme des adieux précipités mais sans démonstrations excessives. Elle était la fille d'un couple aisé qui avait connu des jours meilleurs, touché par la crise.
"Le mieux, est que nous allions voir le site ensemble", avait proposé l'aîné des associés, et les trois hommes s'étaient mis en route pour examiner les perfections de l'installation de la NSA.
MacWhirr avait commencé par ôter son manteau pour l'accrocher à l'extrémité du mécanisme de contrôle automatique qui réunissait toutes les dernières innovations.
"Mon oncle a envoyé hier une lettre à nos bons amis Messieurs Sigg -vous les connaissez- pour vous recommander, et quand vous serez là-bas, ils vous confirmeront certainement dans votre poste de président de la NSA, avait dit le plus jeune des associés.Vous pourrez vous vanter de commander l'unité pa plus rentable qui existe aujourd'hui dans l'Europe du sud, avait-il ajouté.
- Vraiment? Merci beaucoup" avait marmonné confusément MacWhirr, qui ne semblait guère plus séduit par cette lointaine éventualité qu'un touriste myope ne l'est par la beauté du panorama déployé devant lui ; et comme au mêmemoment, ses yeux s'étaient posés sur la serrure de la chambre forte, il s'était dirigé vers elle d'un air résolu pour entrer le code d'accès, tout en pretestant de sa voix basse et appliquée : "Impossible décidément de faire confiance aux ouvriers de nos jours. Ils en font le moins possible et rèvent de se faire licencier pour gagner le gros lot aux prud'hommes. Une serrure électronique neuve et déjà détraquée. Compètement bloquée. Voyez vous-mêmes ! "
Dès qu'ils s'étaient trouvés seuls dans leur bureau, à l'autre bout du chantier, le neveu avait demandé légèrement méprisant : " Vous avez chanté les louanges de ce personnage aux Sigg. Mais qu'est-ce-que vous lui trouvez?
- J'admets qu'il n'y a rien en lui du manager dont vous pourriez réver, avait rétorqué l'aîné d'un ton sec. Le directeur technique est-il dans les parages ? ... Entrez Bates. Comment se fait-il que vous ayez laissé les gebs de Tait nous refiler une serrure défectueuse pour la chambre forte. Votre nouveau patron l'a tout de suite remarquée. Faites là remplacer immédiatement. Lespetites pailles, Bates, les petites pailles..."
La serrure avait été dûment remplacée et, quelques jours plus tard on inaugura l'ouverture du site sans que MacWhirr ait fait d'autres remarques sur ses aménagements ou prononcé la moindre parole qui laissât entendre qu'ilétait fier de son entreprise, reconnaissant de ses émoluments ou satisfait des perspectives qui s'ouvraient devant lui.
Ni loquace ni taciturne, un tel tempérament lui donnait en fait peu d'occasions de parler. Il y avait naturellement les questions de service - instructions, ordres etc. - mais le passé étant pour lui périmé, et le futur pas encore advenu, le tout-venant quotidien ne méritait pas de commentaires ; car les faits sont capables de parler d'eux mêmes avec une implacable précision.
Le vieux M.Sigg aimait les hommes peu causants et ceux "dont on peut être sûr qu'ils ne chercheront pas à broder sur les instructions". MacWhirr répondant à ces exigences, il avait donc confirmé dans son poste de dirigeant. Au départ, l'entreprise avait été française, mais après quelque temps, MM.Sigg avaient jugé plus prudent de la transférer au Luxembourg.
Jukes pensait que si le monde avait été peuplé que de gens de l'acabit de son patron, la vie lui serait apparue sans intérêt ni profit. Il n'était pas seul de cet avis. La conjoncture socioéconomique ellemême semblait paratger les bonnes dispositions et l'indulgence naturelle de M.Jukes, car elle n'avait jamais pris la peine de s'attaquer à cet homme taciturne qui la consultait si peu et se promenait innocemment sur ses indicateurs avec pour seul souci apparent de subvenir à la nourriture, à l'habillement de sa famille restée à Utrecht. Il avait connu des crises, bien entendu. Il avait été chahuté, harassé comme il se doit, épreuves d'un moment si vite oubliées qu'il avait tout a fait raison dans ses rapports au siège de toujours parler de conditions satisfaisantes. Mais il n'y avait été jamais donné d'affronter la force sans limites, et le courroux démesuré d'une faillite mondiale démesurée. Il en connaissait l'existence, comme nous connaissons celle du crime et des abominations; il en avait entendu parler à la télévision et lu dans les gros titres des journaux populaires dans les kiosques, comme un paisible citoyen a entendu dans sa ville de guerres civiles, d'attentats, de viols, d'agressions, mais sans rien savoir de ce que signifient ces choses, même si , naturellement il avait été mêlé à une bagarre de rue, a parfois été empêché de dîner par une grève surprise, ou un embouteillage monstre. Le Directeur Mac Whirr avait vogué sur les vagues de la conjoncture comme vertains hommes glissent sur leus années d'existence pour aller se coucher dans une paisibles tombe, ignorant tout de la vie jusqu'à la fin, sans avoir jamais eu l'oiccasion de voirtout ce qu'elle recèle de perfidie , de violence et de terreur. Il y a ainsi sur mer et sur terre, ces hommes que favorisent - ou dédaignent - le destin et les épreuves de la vie.
I I
En observant la baisse persistante des résultats,le directeur MacWhirr pensa : "il doit y avoir une sacrée récession quelque part dans les parages." Oui, voilà exactement ce qu'il pensa. Il avait l'expérience d'une récession modérée - dans la mesure où le mot " maivais " implique une gêne modérée pour le personnel. Eût-il été informé par une autorité suprême que la fin de l'économie mondiale allait irrémediablement se produire à cause d'une faillte catastrophique des grandes sociétés et des état eux-mêmes, qu'il eût assimilé cette mauvaise nouvelle à la simple idée de mauvaise conjoncture économique et à rien d'autre, car il n' avait aucune expérience des cataclysmes, et la foi n'implique pas nécessairement la compréhension. Un acte du Praesidium Hollandais avait édicté, non sans sagesse, qu'avant d'être déclaré apte à assumer la charge d'une filiale, on devait être capable de répondre à un certain nombre de questions simples concernant les dysfonctions circulaires telles que les récessions en boucle, les phénomènes de surchauffe de rétroaction positive, de panique,; il y avait apparemment répondu, puisqu'il dirigeait maintenant le NSA par temps de récession économique. Mais il avait bon y avoir répondu, ila avait tout oublié depuis. Il était quand même conscient que la morosité sociale devenait insupportable. Le directeur était angoissé et finit par croire que c'était lui qui n'était pas doans son assiette.
Dans les bureaux les employés se chamaillaient, menaçant de faire la grève. C'était pire dans les entrepôts et les ateliers, où la révolte grondait et l'indiscipline était incontrôlable. Le délégué syndical maison appelait à l'arrêt de toute activitési on ne relevait pas les salaires et si on n'améliorait pas les conditions de travail. Il attribuait la baisse de chiffre d'affaires à la démobilisation des travailleurs et demandait une refonte totale du système de partage des bénéfices. On menaçait de licencier et on faisait des économies sur le dos des travailleurs alors que le groupe hollandais battait ses records financiers. Le délégué était violent et insulta pratiquement le directeur, le menaçant de kidnapping en hurlant d'une manière belliqueuse. .
Quand Jukes regarda MacWhirr, celui-ci ne regarda pas son second mais dit d'un ton abrupts : C'est un homme très violent ce délégué syndical".
- Un sacrément bon technicien, en tout cas.
- Un grossier personnage dit-il, têtu. Si ça continue je devrai m'en débarraser à la première occasion.
- C'est la crise, avança Jukes. Cette récession ferait jurer un saint. Même ici, dans les bureaux insonorisés et climatisés de la Direction j'ai l'impressio n'avoir la tête emmaillotée dans une couverture de laine"
Le Directeur MacWhirr leva les yeux. "Voulez-vous dire monsieuyr Jukes que vous avez déjà eu la tête emmaillotée dans une couverture de laine? Et pour quelle raison?
- C'était une façon de parler,monsieur, répondit Jukes imperturbable.
- Vous avez de ces expressions, vous autres! Et qu'est-ce que c'est cette histoire de saints qui jurent? Pas plus saint que vous, j'imagine. Et que vient faire dans tout cela une couverture de laine - ou la récession d'ailleurs ... ? La crise ne me fait pas jurer, à moi, pourtant. Si on jure, c'est qu'on a un sale caractère. C'est tout. A quoi ça sert de vous exprimer de la sorte au lieu de positiver? "
"L'inactivité croissante mine les hommes réduits à l'inactivité"., dit Jukes ui se jeta à l'eau comme un home acculé.. Vous pourriez peutêtre mettre la filiale de Gex en sommeil et nous transférer à celle de Genève, pour un moment. Jusque les affaires reprennent un peu."
- Se transferer à Genève ? Dit le directeur MacWhirr? Cela fait plus de quatre points d'écart avec nos objectifs.
-Oui monsieur, cinq points d'écart. Cela nous mettrait à l'abri jusquà ce que nous ayons pu dépasser cela.
- A Genève, répéta-t-il,avec une stupeur grandissante . En Suisse? Notre plus petite succursale? En Suisse ... Mais que croyez vous que nous dirigions? Vous voulez que je transfère une filiale en pleine puissance pour rassurer des ouvriers ! Ecoutez, j'ai souvent entendu proférer des absurdités en ce bas monde, mais ça ... Si je ne vous connaissais pas Jukes, je penserais que vous avez bu. Dévier de quatre points.. Et que ferais-je ensuite? Je dévierais de nouveau de quatre points de l'autre côté, je suppose pourr attraper nos objectifs.
- Exact,monsieur.Mais il n'empêche que quelque chose de pas ordinaire nous arrive en plein dessus.
- Peut-être. Et vous pensez, j'imagine, que devrai mécarter de cette cochonneire", dit le directeur MacWhirravec une parfaite simplicité de ton et d'attitude, tout en fixant le lino du plancher d'un regard lourd. Aussi ne remarqua-t-il pas l'air déconfit de Jukes ni le mélange de dépit et de respect qu'exprimait son visage.
"Eh bien ! vius voyez ce livre? continua-t-il avec assurance, en faisant claquer sur sa cuisse le volume fermé. Je viens de lire le chapitre sur la crise. "
C'était vrai. Il venait de lire le chapitre sur la crise de Bruno Lussato. En entrant dans la chambre des cartes, il n'avait pas l'intention de consulter ce livre. Sous l'influence de l'atmosphère, sa main s'était portée d'elle-même vers l'étagère ; et sans prendre le temps de s'assoir, il s'était penché longuement dans la terminologie de la question. Il s'était perdu dans la propagation des idées reçues, les modèles isomorphes, le signifiant et le signifié dans le système monétaire, le déferlement et le franchissement du seuil de l'extrême complexité, de l'interaction des boucles et de l'émergence d'un cerveau planétaire qui nous gouverne. Il avait essayé de mettre l'ensemble de ces éléments directement à sa portée et finit par ressentir un mépris rageur pour tous ces mots et tous ces conseils, ces vues de l'esprit et ces supputations sans la moindre lueur de certitude.
" C'est consternant Jukes. Si l'on devait croire tout ce qu'il y a dedans, on passerait le plus clair de son temps dans les entreprises à essayer d'éviter les difficultés. " Il fit de nouveau claquer le livre contre sa jambe; et Jukes ouvrit la bouche mais ne dit rien.
" Courir pour éviter les turbulences économiques et sociales ! Vous comprenez ça, vpis, Jukes? C'est de la folie pure! s'exclama le directeur MacWhirr, qui se ménageait des pauses en fixant intensément le plancher. On croirait que c'est une bonne femme qui a écrit ce livre. Ça me dépasse. Si ce qui est dit là est tant soit peu crédible, alors je devrais tout de suite me dérouter pour aller quelque part au diable, puis revenir par l'est à Gex vers la fin de la crise qui est supposée se trouver devant nous. Par l'Est et l'Europe centrale! Des centaines de kilomètres de déménagement et une jolie facture de transport à présenter. Quand bien même chaque mot de ce livre serait parole d'Evangile, je ne pourrais me décider à faire ça,monsieur Jukes. Ne comptez pas sur moi... Mais le problème est qu'on ne sait pas ce qu'il y a de vrai dans ce que raconte Lussato. Comment peut-il savoir de quoi est faîte une catastrophe tant qu'on n'y est pas à bord ? Ce type n'est pas aux commandes d('une entreprise, hein? Alors ... il dit quele centre de ce machin se trouve à New York; mais les indicateurs ont beau baisser, nous n'avons aucun trouble en France, ni en Euroipe, la Russie exceptée. Donc comment situer le centre de la catastrophe?
- des troubles =, nous en aurons bientôt, marmonna Jukes.
- Eh bien attendons qu'ils arrivent, dit le directeur MacWhirr sur le ton de la dignité offensée. C'était seulement pour vous montrer monsieur Si Jukes, qu'on ne trouve pas tout dans les livres. Si on les considère avec un peu de bon sens, toutes ces règles pour éviter une catastrophe mondiale et l'effondrement de l'économie me semblent absurdes.
Il leva les yeux, vit l'air dubitatif de Jukes et tenta d'illustrer sa pensée.
"C'est presque aussi bizarre que nous transplanter dans une petite succursale pour je ne sais combien de temps, afin de rassurer des ouvriers; alors que tout ce que nous avons à faire est d'attendre jusqu'à vendredi avant midi lors de la présentation trimestrielle des résultats du groupe. Mais supposez que je m'éloigne des objectifs fixés, ou que je les présente avec deux jours de retard et qu'on me demande - U'est-ce que vous avez jait tout ce temps lonsieur le Directeur? Que pourrai-je répondre? Que j'ai dû mettre en sommeil ma filiale à cause d'une catastrophe économique? On me remarquera sûrement: - Eh bien! Elle devait être fichtrement dramatique ! Et moi, il faudra que j'avoue - je n'en sais rien puisque je l'ai évitée. Vous voyez ça, Jukes ? J'ai eu tout le loisir d'y réfléchir cette après-midi. Une mauvaise passe est une mauvaise passe, monsieur Jukes, et un établissement en pleine puissance doit y faire face. Il y a des tas de difficultés économiques qui traversent le monde, et la seule chose à faire est de les traverser sans se soucier de ce que ce brave Olaf Olafson de Vancouver appelle la stratégie des crises. L'autre jour, à Utrecht, je l'ai entendu palabrer laà-dessus dans un cercle de managers qui étaient venus s'assoir à une table voisine de la mienne. Il leur expliquait comment il avait finement manoeuvré pour ne jamais s'approcher aux alentours de foyers redoutables de troubles contagieux.
Il ap^pelait ça un bel exemple de subtilité.Comment pouvait-il savoir que c'était une zone de turbulences redoutable, s'il se trouvait à des miles de là? Ça me dépasse. Je croyais que l=pourtant que le président Olafson était assez âgé pour mieux s'y connaître.
Et la suite?
Je vous laisse le soin de l'imaginer. Et sur ce, bonne nuit. Les commentaires et la clé de ce texte seont pour le prochain billet. Il est 3h54 et il est temps, mêmepour moi, d'aller au lit!
Bruno Lussato que ne doit guère apprécier le Directeur MacWhirr.