De qui est-ce?
Folie! Illusion! Partout illusion,
partout où je jette mon regard
dans la chronique de la ville et du monde,
pour découvrir la raison
pour laquelle
les gens se tourmentent et se divisent
dans une fureur folle et stérile!
Il n'en sort ni reconnaissance, ni salaire
poursuivis ils s'imaginent être les poursuivants:
Ils n'entendent pas leurs propres cris de douleur,
lorsqu'ils se frappent dans leur propre chair.
Ils s'imaginent qu'ils jouissent.
Qui peut donner un nom à cela?
C'est l'ancienne illusion,
sans laquelle rien ne se passe,
que l'on bouge ou qu'on reste tranquille.
Lorsque tout est tranquille quelque part
c'est qu'elle dort pour reprendre des forces nouvelles
bientôt elle se réveille,
alors, qui sera capable de la contrôler!
....
Un soir fort tard,
pour contenir la furie de deux jeunes,
un homme ne sait comment s'y prendre,
... un autre dans son (antre)
tire les fils de l'illusion.
A quelle vitesse dans les portails et les rues,
hommes, femmes, camarades et enfants,
tous s'assomment comme des fous et des aveugles
et voici la déraison qui s'épanouit,
et les coups de pleuvoir,
coups de matraque, de poing, de pied et de batte,
pour calmer toute cette rage.
Dieu sait comment c'est arrivé,
un kobold sans doute!
Un ver luisant qui ne trouvait pas sa femelle
c'est lui qui a causé tous ces dégâts.
ou était-ce l'odeur du "printemps"?
...
Voyons comment notre (candidat) s'y prendra,
pour diriger tant de folie
vers une réalisation féconde.
Car si la déraison ne nous laisse pas de répit,
c'est pour de nouvelles aventures
qui ne réussissent jamais en temps normal,
et jamais sans un grain d'illusion;
Essayez de deviner. La réponse au prochain journal.
Cette citation pourrait superficiellement s'appliquer aux mini-émeutes de la Gare du Nord. Un battement d'aile de papillon en Floride déclenche une tornade en Chine. Mais ce serait compter sans l'esprit malin, le kobold, qui tourne les têtes, la frustration sexuelle qui excite les passions, et l'homme mystérieux, en apparence étranger au pandémonium,qui du fond de son antre, tire les ficelles. Mais revenons-en à notre analyse de texte, en commençant par ce qui est généralement considérée comme l'information-source, objective et factuelle, interprétée et déformée par les journaux, selon leur tendance.
Le contenu de la dépêche l'AFP du 28/03/2007 07h07
Le gros titre :
Un contrôle de billet tourne à l'affrontement entre police et jeunes gare du Nord à Paris.
Dénotations : une opération banale qui peut arriver à chacun d'entre nous: le contrôle d'un billet.
Connotations
Elle s'est produite dans des conditions telles que les jeunes se sont révoltés contre la police qui était donc intervenue pour un contrôle anodin. La police a agi de telle sorte, qu'elle a provoqué un affrontement avec la jeunesse de notre capitale. La disproportion entre la cause et l'effet, montre que la situation n'est pas contrôlée par la police et que des dérapages se sont produits.
Le fait qui a tout déclenché
L'interpellation par les gendarmes d'un usager du métro circulant sans bille a dégénéré... en affrontements entre jeunes et force de l'ordre.
Dénotation
Les gendarmes ont interpellé un usager du metro pour une faute vénielle, de telle sorte que les jeunes se sont révoltés.
Connotation
Les gendarmes ont interpellé de telle sorte un usager que la situation a dégénéré. La faute des gendarmes est avérée quelle que soit l'hypothèse : soit ils ont provoqué l'affrontement par leur brutalité et ils sont responsables, soit il n'ont pas été brutaux et ils ont donc été incapables de contrôler la situation.
Mots émotionnels
Séries de charges ... grand renfort de gaz lacrymogène, contre les jeunes qui leur ont fait face... Jeu du chat et de la souris des manifestants contre les forces de l'ordre.
Connotations et inférences.
Des moyens disproportionnés par rapoort au minuscule incident, même pas un délit, à peine une infraction.
Un son de cloche. (la prefecture de police)
Selon la préfecture de police, neuf personnes ont été interpellées, dont l'usager sans billet, un homme de 33 ans accusé d'avoir frappé les agents de la RTP qui l'avaient vu sauter un portique et avaient tenté de l'interpeller.
Dénotations
Ce n'est qu'un son de cloche (selon), bien que n'ayant pas de titre de transport, l'homme est désigné comme un usager, c'est à dire comme les passagers réguliers. C'est comme si l'on disait d'un cambrioleur, qu'il était un visiteur ayant fracturé une porte. On ne sait pas pourquoi les personnes ont été interpellées. Par ailleurs l'homme n'a pas frappé les agents, il a été accusé par les policiers couverts par la préfecture de police. C'est une assertion et non une information factuelle.
Connotations : la police est partiale et suspecte.
L'autre son de cloche. (des dizaines de témoins dont de nombreux jeunes).
Dénotations
Les témoins ont estimé que l'interpellation avait été trop brutale envers un homme qui .n'est qu'un suspect.
Connotations
D'un côté la police accusée de brutalités et donnant sa version, de l'autre des dizaines de témoins fournissant leur témoignage.
Une foule de plus en plus hostile
Des policiers font tousser et pleurer les gens alentour.
Certains jeunes, armés de caddys ou de poteaux metalliques ...avaient tenté de casser des vitrines de commerces, etc...Le rideau d'une boutique a été tordu, dans une tentative de l'ouvrir...
Le responsable de la violence, caché dans son antre
Mots-émotionnels
"Sarkozy, enculé!, à bas l'Etat, les flics et les patrons! ",
Comme par hasard, Sarkozy s'en va et le lendemain il se passe ça.
(Source: une adolescente noire, qui a refusé de révéler son identité)
Dénotations
Sarkozy est un dhimmi, (un passif) complice de l'Etat, des flics et des patrons.
C'est lui qui a tiré les ficelles et qui a donné l'ordre à la police de provoquer la foule et les jeunes afin de montrer qu'il est indispensable. L'accusation provient d'une "adolescente noire".
Connotation
L'émeute est une provoc montée par les impérialistes et leur valet Sarkozy. Les noirs ont pris position contre Sarkozy et déjoué ses plans.
Le point de vue d'un parti.
Ces affrontements illustrent le ... fossé et la violence désormais installés entre la police et la population* Il faut rétablir de toute urgence les conditions d'un rapport serein et de confiance entre la police et la population.
(Source : Julien Dray, porte-parole du PS, dans un cmmuniqué ofiiciel.
Dénotation
Les jeunes c'est la foule, la foule c'est la population. Corollaire : la population c'est les jeunes. On doit créer un climat serein et de confiance entre la police et ces jeunes.
Connotation
Lorsque le parti socialiste était au pouvoir le climat était serein et confiant entre les "jeunes" et la police. Lorsqu'il sera à nouveau au pouvoir, il instaurera d'urgence cet état favorable.
L'information derrière la source d'information
L'information source passe pour être la référence officielle qui sert à alimenter la presse. Mais lorsqu'on la confronte aux informations factuelles, on s'aperçoit que c'est un faux grossier.
Nous reprenons l'analyse en y ajoutant l'information factuelle, (en caractères rouges) dont nous ne pouvons révéler la provenance, mais qui est falsifiable car contrôlable.
Le contenu de la dépêche l'AFP du 28/03/2007 07h07
Le gros titre :
Un contrôle de billet tourne à l'affrontement entre police et des jeunes gare du Nord à Paris.
Dénotations : une opération banale qui peut arriver à chacun d'entre nous: le contrôle d'un billet.
Connotations
Elle s'est produite dans des conditions telles que les jeunes se sont révoltés contre la police qui était donc intervenue pour un contrôle anodin. La police a agi de telle sorte, qu'elle a provoqué un affrontement avec la jeunesse de notre capitale. La disproportion entre la cause et l'effet, montre que la situation n'est pas contrôlée par la police et que des dérapages se sont produits.
Le fait qui a tout déclenché
L'interpellation par les gendarmes d'un usager du métro circulant sans billet a dégénéré... en affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.
L'usager du billet : né au Congo, de nationalité congolaise en situation irregulière, faisant l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. 22 dossiers, principalement liés à des violences volontaires.
Les "jeunes" : 300 individus dont certains en possession de barres de fer, qui ont provoqué des déprédations et ont tenté de mettre le feu à des poubelles etc...Ils ont vandalisé plusieurs vitrines de magasins, des distributeurs automatiques etc...
Question : pourquoi la justice a attendu pour l'expulser. En définitive les affrontements ont dégénérés parce que les "jeunes" ont défendu avec violence un délinquant.
Dénotation
Les gendarmes ont interpellé un usager du metro pour une faute vénielle, de telle sorte que les jeunes se sont révoltés.
La faute n'est pas vénielle, et le dit usager est un multirécidiviste clandestin.
Connotation
Les gendarmes ont interpellé de telle sorte un usager que la situation a dégénéré. La faute des gendarmes est avérée quelle que soit l'hypothèse : soit ils ont provoqué l'affrontement par leur brutalité et ils sont responsables, soit il n'ont pas été brutaux et ils ont donc été incapables de contrôler la situation.
Les brutalités : on ne déplore pas de blessés chez les "jeunes" en revanche 4 agents de la RATP, 4 agents de la SNCF, 1 gardien de la paix ont été légèrement blessés. Certains ont échappé par miracle à la mort (une jardinière de 30 kilos , lancée du deuxième étage par un certain SH de nationalité française et qui a manqué son but)
Mots émotionnels
Séries de charges ... grand renfort de gaz lacrymogène, contre les jeunes qui leur ont fait face... Jeu du chat et de la souris des manifestants contre les forces de l'ordre.
Connotations et inférences
Des moyens disproportionnés par rapport au minuscule incident, même pas un délit, à peine une infraction.
Il ne s'agit pas d'un billet, mais de la réaction violente (coup de tête) d'un délinquant clandestin craignant d'être reconduit à la frontière, contre des fonctionnaires civils. Il s'est débattu furieusement, soutenu par les "jeunes" et pour se protéger les employés ont dù faire appel à la police.
Un son de cloche. (la prefecture de police)
Selon la préfecture de police, neuf personnes ont été interpellées, dont l'usager sans billet, un homme de 33 ans accusé d'avoir frappé les agents de la RTP qui l'avaient vu sauter un portique et avaient tenté de l'interpeller.
Sur les neuf personnes, huit sont d'origine africaine, dont un congolais (comme l'initiateur de l'évènement),un turc, un ivoirien et un marocain.Tous ont brutalement agressé les policiers à coup de barre de fer, de bouteilles de verre, ou ont commis des vols et des déprédations dans les magasins.
Dénotations
Ce n'est qu'un son de cloche (selon), bien que n'ayant pas de titre de transport, l'homme est désigné comme un usager, c'est à dire comme les passagers réguliers. C'est comme si l'on disait d'un cambrioleur, qu'il était un visiteur ayant fracturé une porte. On ne sait pas pourquoi les personnes ont été interpellées. Par ailleurs l'homme n'a pas frappé les agents, il a été accusé par les policiers couverts par la préfecture de police. C'est une assertion et non une information factuelle.
Connotations : la police est partiale et suspecte.
L'autre son de cloche. (des dizaines de témoins dont de nombreux jeunes).
Dénotations
Les témoins ont estimé que l'interpellation avait été trop brutale envers un homme qui .n'est qu'un suspect.
Connotations
D'un côté la police accusée de brutalités et donnant sa version, de l'autre, des dizaines de témoins fournissant leur témoignage.
Une foule de plus en plus hostile
Des policiers font tousser et pleurer les gens alentour.
Certains jeunes, armés de caddys ou de poteaux metalliques ...avaient tenté de casser des vitrines de commerces, etc...Le rideau d'une boutique a été tordu, dans une tentative de l'ouvrir...
Le responsable de la violence, caché dans son antre
Mots-émotionnels
"Sarkozy, enculé!, à bas l'Etat, les flics et les patrons! ",
Comme par hasard, Sarkozy s'en va et le lendemain il se passe ça.
(Source: une adolescente noire, qui a refusé de révéler son identité)
Dénotations
Sarkozy est un dhimmi, (un passif) complice de l'Etat, des flics et des patrons.
C'est lui qui a tiré les ficelles et qui a donné l'ordre à la police de provoquer la foule et les jeunes afin de montrer qu'il est indispensable. L'accusation provient d'une "adolescente noire".
Connotation
L'émeute est une provoc montée par les impérialistes et leur valet Sarkozy. Les noirs ont pris position contre Sarkozy et déjoué ses plans.
Le point de vue d'un parti
Ces affrontements illustrent le ... fossé et la violence désormais installés entre la police et la population* Il faut rétablir de toute urgence les conditions d'un rapport serein et de confiance entre la police et la population.
(Source : Julien Dray, porte-parole du PS, dans un cmmuniqué ofiiciel.
Dénotation
Les jeunes c'est la foule, la foule c'est la population. Corollaire : la population c'est les jeunes. On doit créer un climat serein et de confiance entre la police et ces jeunes. La population est donc identifiée aux délinquants. C'est parce qu'il n'a pas été instauré que des multirécidivistes, des délinquants et des clandestins coupables de violence s'en sont pris à des agents de la RATP ou des policiers, qui ne les ont même pas agressés. C'est le délit d'embuscade, exception française.
Connotation
Lorsque le parti socialiste était au pouvoir le climat était serein et confiant entre les "jeunes" et la police. Lorsqu'il sera à nouveau au pouvoir, il instaurera d'urgence cet état favorable.
Conclusion provisoire
Plusieurs procédés de désinformation sont à l'oeuvre, caviardage, dissymétrie des témoignages (seul le parti socialiste a donné son avis, on n'a pas reproduit les témoignages les plus accablants des policiers et des vrais usagers (et non de ceux qu'on nomme les jeunes), fausses symétries : on met en regard la "version de la police", "la version des délinquants" et comme arbitre, le représentant d'un parti favorable à ces derniers, on instrumentalise l'incident contre Sarkozy (on donne la parole à une noire qui veut garder l'anonymat) , effet de miroir : on accuse Sarkozy d'instrumentaliser l'incident, mieux, de l'avoir provoqué. Enfin pour couronner le tout, on reproduit les insultes des délinquants au mépris de toute dignité et en les relayant ainsi subrepticement. L'amalgame entre police, Etat et patrons, dsigne clairement comme noyau sémantique Medusa. (L'inversion de Force de la Terre, la bourgeoisie judéo-chrétienne).
A suivre