CHRONIQUE
Le regard
Un regard, un sourire, un débit animé, presque exalté, une voix rieuse en présence de l'autre... Je décris le jeune homme le plus glacial, le plus silencieux, que je connaisse, celui dont il est question dans le livre de L.H. L'autre, c'est son père, objet de son adoration. Ce dernier est malade, et le garçon ne bouge pas de son chevet. Tant d'amour me bouleverse. Qui aime autant est capable du meilleur. S'il vous dédaigne, s'il vous repousse, en dépit de votre dévouement, il faut vous interroger. Vous êtes coupable d'avoir construit une fausse relation, d'avoir forcé sa reconnaissance, d' avoir tenté de de le culpabiliser.