CHRONIQUE
Persévérance
Il en faut pour continuer ce blog et qu'on est un peu fauché (la crise, quoi!) . Pas de Dufy hier mais une course d'obstacles pour communiquer par ordinateur. Emmanuel Dyan a raison. Quand on n'a pas les moyens de bénéficier d'un serveur professionnel, il faut se rabattre sur le bon marché, et se résigner à prendre des crises de rage à répétition. Hier c'était Noël, mais pas seulement pour moi. J'ai voulu savoir si l'exposiion Dufy, au MAM était ouverte le jour de Noël,mais le serveur m'a refusé l'information. Creusé par tant d'émotions j'ai essayer de me brancher sur le site de restaurants du quartier, mais en vain. Le serveur ne répondait pas.Alors j'en fus réduit à me faire livrer un sushi. Mais le seul traiteur à répondre, m'accabla de "si vous voulez un sashimi, tapez un, si ..." ). Mais son site répondait mais on me livra de travers car beaucoup de mentions telles que "sans sel SVP" n'étaient pas prévues par le logiciel. Enfin, crevé, je voulus me défouler en voulant bavarder avec vous. Hélas, la flêche se mit à effectuer des sauts de puce incontrôlables.Par exemple, la flèche refusa obstinément de parcourir telle aire de l'écran, ou dès qu'elle était correctement positionnée elle disparaisser instantanément de l'écran pour se rendre dans les endroits les plus invraisemblables. La manoeuvre la plus perilleuse était la mention "enregistrer". Lors du dernier essai, tout disparut, tout le travail d'une journée effacé, en dépit des sauvegardes, et on m'expliqua que le réseau avait des problèmes : "réessayez " me dit-on inlassablement, mention suivie par des hiéroglyphes informatiques indéchiffrables... et d'ailleurs point destinés à l'être, que je sache.
Enfin ce soir le serveur consentit à reprendre du service. Hallelluya ! Mais toutes les informations récentes avaient disparu. Et voici où est passé le temps que j'aurais mieux employé à visiter l'exposition du bonheur.