CHRONIQUE
L'oeil de l'argus
Qui n'a rêvé, tel Asmodée, de soulever le toit des maisons, de s'infiltrer par les fenêtres, afin de surprendre tel un voleur les petits secrets, les pensées les plus mesquines, voire l'image d'un couple amoureux qui se croit éternel mais est souvent voué au divorce doux voire haineux?
Hé bien, qu'on se rassure. Le rêve est réalisé. Nous sommes traqués à notre insu par d'invisibles micros, capteurs de fréquences, caméras dissimulées ou pas qui font que le concept d'intimité a disparu.
Fort bien.
Mais ces myriades d'images n'ont aucun sens tant qu'elle ne sont pas structurées, mises en ordre par un dispositif, qui à partir d'une recherche informatique les regroupe, puis les projette en une carte synthétique et sans cesse en évolution. La technique qui permet de construire ces "chambres de contrôle" futuristes, existe.
Elle comprend trois étapes :le software, qui structure l'information en fonction de notre recherche, le graphware, qui dresse une carte immédiatement assimilable par les décideurs, le hardware ou matériel nécessaire pour projeter les images. Cela peut être un ordinateur dédié ou plus simplement le travail manuel d'un cartographe.
La plupart du temps, ce que nous projette la chambre de contrôle est neutre et dépasse de loin ce que nous lui avons demandé. Il s'ensuit qu'une control room peut nous réserver des surprises désagréables qui nous pousse à changer nos stéréotypes. C'est ce qui s'est produit ces trois derniers jours pour moi. Je faisais fausse route et je dois repartir à zéro!
Ce billet est revu et corrigé
POUR EN SAVOIR PLUS
On entre vraiment dans des détails très techniques et fastidieux. Néanmoins faites-le savoir si vous y tenez.