CHRONIQUE
Quid des images? Calligraphie et ordinateur
Mes chers amis,
vous vous souvenez avec quelle joie je reçus d'un de mes étudiants des cadeaux inespérés que je n'auraus jamais rêvé me payer : un équipement complet de Plasma grand modèle Pionneer, un ordinateur Sony, le plus puissant du marché, le VAIO VGN - AR61ZU,armé d'un processeur T8300j,de,4GB/Go de mémoiren un écran de 1920 X 1200 et Vista ®.
Cet engin fut reconfiguré d'après mon ancien Windows XP,et je dois avouer qu'à côté de mon vieux coucou de Sony, la rapidité des opérations sont impressionnantes. Tant bien que mal, j'appris à faire un billet sur mon bloc, puis le besoin d'illustrations se faisant jour, je demandai à Emmanuel Dyan, qui a mon bidule en double commandes à m'apprendre à insérer de nouvelles images, pas celles existantes, usées ( et trop nombreuses) mais celles que je prends au fur et à mesure à partir de mon coolpix. Il m'expliqua que c'était le cas de figure leplus compliqué, et qu'il fallait auparavant ranger au fur et à mesure les photos en dossiers et sous-dossiers pour économiser de la mémoire (!) . J'ai sous les yeux mon guide. Il comprend 23 étapes mais qui ne sont qu'un début car il en faudrait plus de 40 pages pour obtenir la maîtrise du cool pix. Le vrai problème, c'est Photoshop, ce régulateur d'images que j'ai utilisé depuis huit ans sans y penser. Aujourd'hui il est devenu d'une telle complexité de fonctionnement qu'Emmmanuel lui-même, s'emmêle les pinceaux. Pourquoi une telle complication demandai-je? Tout est comme ça, répond Dyan. En attendant, dégôuté je suis toujours sans images. Malheureusement mon ange gardien, Sandrine le Mao part pour de longues vacances en Grèce.C'est elle qui me faisait tout, même la mise en page et la typographie. Il me faudra donc attendre pour de nouvelles illustrations.
LE FOND ET LA FORME
Lorsque je me trouvais à l'hopital Cochin, je décidai d'occuper mon temps à la calligraphie. Je souffra d'amnésie grave et dramatique et de confusion mentale, mais étrangement mes facultés d'écriture n'étaient pas le moindre du monede affectées. Ne pouvant communiquer, je pouvais au moins me replier sur moi-même, hors de l'espace temps.C'était donc le moment idéal pour écrire des poèmes, des réflexions sur les grands crus,ou ... de continuer ces 27 volumes de l'Entretien demeurés inachevés. J'entrepris donc la confection du 29 ème volume. Pour cela je me fis apporter un assortiments d'encres, de gouaches et autres outils que j'étalai sur mon lit. Une infirmière très gentille du nom de Céline, obtint de moi une belle page calligraphiée au Parallèle Pen. Du coup tour personnel hospitalier eberlué découvrait autre chose que l'informatique : le contact direct entre la main, les tripes et l'instinct, sans compter ce qu'en trente ans mon maître Claude Médiavilla m'a appris.
Je devins tout à fait populaire, et Céline veillait à ce que mon ordinaire s'améliore : un thé, de la ratatouille surgelée (au demeurant excellente), deux sachets de sucre en poudre pour le jaourt au lieu d'un seul....
Mais pour d'autres c'était le bon vin qui primait. Je distribuai des bouteilles de Câteau Sociando-Mallet de 1975, du bordeaux Le Berger de 1975, une déclinaison de borddeaux Philippe de Rotschild, un muscat de Beaume de Venise et même, quelques bouteilles pittoresques de vieux Calvados à la trogne médiévale.
Comment peut-on être russe?
On prête toutes sortes de qualités et de défauts au russes : volte-faces, envahisseme,tdespassions et des affects, l'amour du clinquant et d'une bonne bouteille, mais je puis vous assurer que c'est du folklore en notre ssiècle dominé par les rouages de l'argent-roi, qui unifit et aplanit les comportements. Les comportements qu'on prête aux Russes, on les trouve chez les turcs, les arabes du golfe, et les américains.
Je ne connais qu'une exception : le comte de P***.
Cet homme de grande classe, dont le sang survécut victorieusement au léninisme, choisit d'opter pour la probité et l'honnêteté de préférence aux compromissions. Sa fortune est modeste (tout est relatif) et il n'a un sens de l'heure que celui que généreusement on m'a attribue encore aujourd'hui généreusement. Nombreux sont ceux qui avec une compassion vénimeuse veulent voir en moi, celui qui est passé par le centre du cerveau de la Salpètrière. J'ai toujours été d'une épouvantable distraction mais on l'attribue à quelque dérangement du cerveau et mes trous de mémoire à un traumatisme crânien (alors qu'on n'a rigoureusement rien trouvé!)
A ce jeu-là, le comte de P*** me surpasse largement.
C'est qui lui, que Nicolas Sarkozy attendait avec la garde d'honneur qui faisait le pied de grue, alors que le comte ... dormait. Impossible de le réveiller.
Il faillit m'occasionner une attaque cardiaque hier. In devait venir me voir, puis se rendre en haut lieu Samedi. On l'attend ... en vain. Il remet le Dimanche. Rien. Enfin il me fixe promis, juré, Lundi à deux heures. Une réception est à nouveau prévue à 17 heures. J'attends de minute en minute. Son chauffeur m'annonce au qu'aucun voyage du comte n'est prévu pour les prochaines semaines. Enfin je l'ai au au téléphone et je manque de l'étrangler. Il s'excuse et me promet sa visite pour aujourd'hui à 15 heures. Prenez une heure de battement dis-je, mais soyez à l'heure, autrement je me fais hara-kiri. Mais je crois qu'il a prévu sa venue pour 14 heures,,
En dépit de tout cela, c'est l'être le plus chaleureux que j'aie jamais vu de toute ma vie. Indépendamment de l'extrême distinction quio est la marque de sa famille. Le mystère : comment peut-il mener ses affaires de main de maître? Tous se la posent, mais il exerce partout son indéniable fascination qui vient non pas de son charme, mais du coeur.