CHRONIQUE
FONDATIONS
Où Stanley Kubrick (L'Odyssée de l'Espace) et Igor Asimov (Fondations I et II) font leur apparition.
Cela peut paraître étrange de citer ces best-sellers qui peuvent paraître désuets à la suite d'une réflexion sur les Haïku et l'Apocalypse.
Et pourtant...
L'Odyssée de l'Espace,le film de Kubrick met en scène dans un décor de style Thual-Knoll années cinquante, une compétition mortelle entre la la méchante Russie (le KGB) et le gentil Occident (anglo-saxon). Cette rivalité semble conduire à une explosion mondiale préludant à la naissance d'un foetus planétaire, surhomme capable de vivre dans le cosmos, sans oxygène, un bébé qauntique en quelque sorte. Le catalyseur est un étrange monolithe de proportions parfaites :
12 X 22 X 32 X 42 etc .... soit un paralléllépidèque de 1 X 4 X 9 visibles, à la surface noire brillante et aux arètes coupantes. Cet étrange objet est un catalyseur de développement D+++. Il apparaît aux étapes décisives de l'humanité, quand le singe devient hominidé par exemple. Et les singes-hommes le frôlent avec la même stupeur craintive. Mais lorsque le monolithe entre en conjonction avec Jupiter, il s'anime et se met à gronder, à vibrer. La fin est inattendue. In fine les hommes se trouvent captifs dans une pièce très réverbérante, ressemblant à un hôtel de New-York et garnie de livres, de plats somptueux mais les livres vus de près sont flous, et les plats insipides. On voit les hommes vieillir dans la solitude, en compagnie du monolithe qui assiste à leur mort. N'est-ce pas étrange?
La série Fondations, Fondation et Empire, Fondation deuxième Fondation etc... décrit une monde hypergalactique hyper-centralisé. La planète, centre de la galaxie, Trantor, n'est qu'une immense bureaucratie ossifiée, incapable de contrôler les planètes lointaines. La série est un éloge au retour à la nature et à la décentralisation, et en ce sens elle est très proche de nos préoccupations d'hommes du XXe siècle.
Un même message, bien de notre temps
Il concentre haine de la bureaucratie et des grandes métropoles, humanisme, recherche du développement, du retour à la nature, aux valeurs vraies et au troc. Importance accordée à la télépathie, aux ondes de forme, (Les Capucins).
Les fondations , un manifeste de Bruno Lussato
Vous avez le projet en primeur.
LA PREMÈRE FONDATION
Nom : ISD, Institute for systems dévelopment, Genève.
Date et lieu de création : Genève, 1973
But : me protéger contre les attaque d'IBM (Qui me nommait Mégalon de micromégas) et contrecarrer la théorie des parts de marchés qui entraîne les intellectuels à challenger le Big Blue, en unissant les forces de ICL + Philips+ Univac + la Rand Corporation, + Siemens. Alain Minc, très proche des télécoms orône l'économie d'échelle, censure mes propos (L'informatisation de la Société) que IBM nous imposera son histoire et qu'il faut que nous centralisions dans un ordinateur unique, un cerveau français qui enfermera toute notre histoire.
C'est l'échec. Mes alliés, les premiers microinforamticiens du monde, B.F France-Lanord, J.P.Bouhot, Truong Ti , Alvan, sont discrédités et font scission.Je quitte la France et pars prêcher la microinformatique chez DEC, HP, etc. Si on avait aidé dans notre pays ces pionniers, c'est la France et non les USA qui auraient créé les Microsoft et les Apple.
Je fonde le magnifique centre des Mesnuls, mon préféré, puis celui des Capucins à Montfort l'Amaury,mais je suis trahi et grugé honteusement par un client vieux de quinze ans qui profite de ma confiance. L'Oréal me rachète le Centre et en fait un Think-Tank fidèle à mon esprit, mais continue de me serrer la vis en feignant la générosité. (Le Centre a été payé moins cher que ses dépendances racheté à prix d'or à mon voisin, Jabourian, un arménien dur à cuire). J'opte pour le pardon, la vie est trop courte, la rancoeur c'est le passé, il faut aller de l'avant.
Le mécénat
Bruno Lussato constitue de magnifiques collections culturelles, dont une partie disparaît suite à un Hold Up sanglant. Le reste est dévasté par un contrôle fiscal inique. Beregovoy me console en me remettant la rosette de la Légion d'Honneur à Bercy devant tous les inspecteurs du fisc, pour me remercier !
Cinq ans plus tard,je suis sollicité toute honte bue par IBM et contribue au PC. Je suis nommé adjunct professor au S cube (Social Systems Science) en attendant ma carte verte.Me voici le premier europeen à rejoindre cette prestigieuse institution qui comprend des personnages historiques comme Ernst Dale, Emery Trist, Adrian Mc. Donough, travaillant sous la férule de Hazan Ozbekhan.
IBM ne croit pas à la microinformatique ni au PC, mais veut occuper le terrain au cas où... Mais ce n'est pas ainsi qu'on gagne.
En définitive la bataille de la microinformatique est gagnée avec l'aide de Shinji (JVC) qui contribue à édifier les centre des Mesnuls notamment par le don d'un petit temple décoré par des Fusuma de l'école d'Osaka. Mais Alain G***, le PDG de Thomson nommé par le parti socialiste, condottiere au physique mussolinien, vient de virer de bord et achète le chaâteau des Mesnuls, qu'il saccage allégrément avec l'aide de Mme de Noailles,une amie de sa femme qui dépouille boiseries, statues et vieilles pierres. Il me laisse le temple sur les bras. Que voulez-vous que j'en fasse ? - Oh répond-t-il distraitement, vendez-le. Des portes, ça se vend... Sur le ton de " des montres en or d'occasion ça se vend).
Un des buts - et des frais - de l'ISD, consiste à payer des collègues qui voyagent partout dans le monde, pour qu'il lui dise la vérité - en toute confidentialité. Ils ont peur mais gagnent le pari. Ainsi, Lussato imite Nero Wolfe, l'homme aux orchidées, énorme poussah qui ne bouge jamais de son bureau et de ses serres. C'est Drake qui travaille pour lui en suivant ses instructions.
L'ISD devient une fondation non profit avec de puissants sponsors dont le père d'Olaf le canadien.
LE SITE
Un rez-de chaussée et un étage de 400m2 (garage clos) contient les instruments de musique, les salles de conférences et le cinéma, et les collections (tous les avoirs culturels de B.L. qui en fait don à la fondation.
Le premier étage contient les bibliothèques, les collections de B.L. qui ont échappé au fisc et aux divers vols et hold-ups
. Le principal sponsor est un canadien de Vancouver dont le fils est mon élève. Il me reste encore la plus importante collection privée de partitions anciennes, de Vivaldi à Dutilleux des calligraphies, le deuxième centre wagnérien du monde après Bayreuth, des milliers de CD, etc. des livres rares sur le Japon, la Calligraphie, des planches de MirÒB.L se défait donc de toutes ses possessions personnelles, mises à la disposition de la collectivité. La contribution des sponsors et de Olaf sénior consiste dans le financement des lieux et de l'activité de la fonfation. En échange, B.L. est nommé Directeur à Vie de la Fondation, et l'anime en organisant visites et séminaires. Sa sœur Madame Fédier, l'anime et achète le troisième niveau sur ses fonds propres. On sait que c'est un job dont elle excelle et qu'elle pratique depuis des décennies. (Elle continue de travailler pour Auchan).
LA DEUXIÈME FONDATION
Elle est située à 1800 m2 d'altitude non loin d'Andorre, dans un site où les 2000 habitants des deux villages, se connaissent depuis des siècles et sont coupés du monde. La transmission des coutumes et de la religion, est effective. La deuxième fondation perpétue le savoir de B.L. et elle est orientée autour de lui. Elle vit au contact de la culture et de la nature, pratique le troc et sortira de l'ombre pour faire connaître les idées du fondateur. Elle sort de l'imagination de Myriam Maestroni, PDG de Primagaz-France et aux multiples talents écologiques. Elle connaît à la perfection les vertus des plantes, et avec une imagination débordante, elle a organisé la deuxième fondation, dans un lieu qui est celui de ses ancêtres.
Le nom de la deuxième fondation est Point-R